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Chapitre 8.3

Ennuyante, interminable et fausse qualifiaient bien cette soirée. Je rejoignais Livaï sur ce point. À son bras, je me forçais à sourire devant les invités. Les présentations n'en finissaient pas. Les hommes d'affaires attendaient chacun à leur tour pour saluer Livaï Ackerman. Il était, comme aux enchères, le centre de l'attention avec un changement dans ses habitudes qui ne passaient pas inaperçues aux yeux des femmes. Moi. Elles m'épiaient, me déstabilisaient en silence au côté de leur compagnon, mais ce qui me dérangeait le plus, étaient les regards insistants de certains hommes. Et à la pression que le PDG exercer sur ma taille pour me rapprocher quand je m'écartais, je devinai que je n'étais pas la seule à ressentir ce sentiment. Il les remettait à leur place par la simple intimidation de ses yeux bleus. Il en arrivait même à m'arracher un sourire amusé.

Quand il parlait aux autres, il créait un gouffre entre nous. Son langage soutenu, sa culture dans tous les domaines m'impressionnaient. Je buvais ces paroles. J'admirais cet homme d'affaires qu'il me dévoilait. Il n'avait plus rien du connard de cet après-midi.

Après deux heures à subir les salutations de tous les invités, nous eûmes le droit à un moment à deux. Je relâchai ce faux sourire sur mon visage et massai ma mâchoire courbaturée. Il m'amena au buffet et tous ces amuse-gueules me mirent l'eau à la bouche. Livaï arracha mon verre vide des mains et m'en redonna un nouveau. Je l'en remerciai à voix basse et tapai au hasard dans les rangées de toasts garnis.

— C'est délicieux, m'extasiai-je, vous n'en prenez pas ?

Je m'en moquais de ce qu'il faisait ou pas, mais je devais faire un maximum pour connaître le moindre détail de sa vie.

— Jamais pendant les affaires.

Je cachai un orgasme culinaire à la bouchée de ce foie gras et cherchai ma prochaine victime sur cette table au côté d'un homme amusé. Il s'adossa au rebord et plongea une main dans sa poche, la tête penchée.

— Pourtant, vous avez partagé un repas avec Erwin, lui rappelai-je

— C'était différent.

J'enfournai un petit pain dans ma bouche en contemplant ce visage fin. Je fixai ce petit grain de beauté sous son oreille et m'arrêtai sur la beauté de ses iris. J'en ratai un battement et la chaleur de cette salle bondée de monde s'immisça dans mes joues. J'avalai une gorgée de ce vin pour me déshydrater et suivis la main délicate de Livaï remettre le voile sur mon épaule. Je détestais définitivement ce corset.

— Monsieur Ackerman ?

Notre intimité se brisa brutalement par la voix d'un homme et l'énervement traversa aussitôt les prunelles de mon PDG. Il se retourna vers le type et le salua d'une poignée de main tout en contenant sa subite mauvaise humeur.

Tandis qu'il me tournait le dos, j'en profitai pour remplir mon estomac affamé. Je n'avais pas la force de retrouver ce sourire pour un temps indéfini, alors je me concentrai sur cette nourriture gastronomique en ayant une pensée pour Hanji. Si elle savait ce qu'elle loupait...

— Yuki, viens ici, ma chérie, s'il te plaît.

Ce prénom me détourna de ce festin. Je cherchai la provenance de cette voix féminine et tombai sur une petite fille aux longs cheveux dorée. Elle s'approchait d'une grande femme vêtue d'une belle robe bleue cintrée à la taille. Je sus de qui Yuki avait hérité de son épaisse chevelure.

Pour la première fois de la soirée, je dévoilai un vrai sourire à l'attention de Yuki. Ses grands yeux marron s'écarquillèrent de surprise et elle agita sa main sous son nez. Elle échangea quelques mots avec sa mère et celle-ci redressa ses prunelles dans ma direction. Je la saluai d'un hochement de tête et cette femme élégante acquiesça les dires de sa fille.

Yuki s'éloigna d'elle et je traversai la salle pour aller la retrouver. Je m'agenouillai à sa hauteur et ses petits bras m'enlacèrent le cou avec le plus magnifique des sourires d'enfants.

— Que fais-tu là ? demandai-je étonnée.

Cette réception devait être un ennui mortel pour une personne de son âge.

— Nous sommes chez mon parrain, m'expliqua-t-elle

— Tu dois bien t'amuser, me moquai-je

— Et toi donc !

— Toucher, rigolai-je

Je me remis droite sur mes jambes, peut-être pas assez lentement pour éviter un vertige. Je me raclai la gorge et fus tirée en avant avec enthousiasme par ce petit corps. Elle me dirigea en dehors de la salle et à toute allure, nous longeâmes le couloir de l'entrée.

— Yuki, où allons-nous ?

— Dans ma chambre ! J'en ai marre d'être en bas.

Nous montâmes les marches de l'escalier et à l'étage, la petite courut jusqu'à sa chambre. Elle alluma la lumière et sauta sur son lit en baldaquin.

— C'est mon parrain qui l'a décoré pour moi.

J'arpentai cette grande chambre de couleur rose et blanche. Des guirlandes en papillons décoraient les murs et entouraient les quelques affiches accrochées. Une couverture de princesse recouvrait son lit avec de beaux rideaux blancs. Je m'installai sur le tabouret de sa coiffeuse et jetai un œil sur le balcon à ma gauche.

— Elle est ravissante, avouai-je

Je baissai mon regard sur ses accessoires de coiffure. Des élastiques, des chouchous, des barrettes et des serre-têtes traînaient de-ci de-là sur la table en verre.

— Aux enchères, tu avais la plus belle coiffure, me complimenta-t-elle

Elle posa son fessier sur le bord du lit et tortilla ses mèches avec ses doigts. Sa petite mine joyeuse s'estompait et me faisait mal à voir. Je m'arrachai la peau dans ma bouche et me levai d'un bon. J'attrapai son petit corps par la taille et un rire éclata entre les quatre coins de ses murs. Elle s'accrocha à mon avant-bras et je la déposai doucement sur le siège. Je me mis derrière elle et attrapai un peigne.

— Que désirez-vous, mademoiselle ? rigolai-je

— La même coiffure que tu avais samedi !

Je soulevai sa chevelure dorée, les rassemblai pour me décider et réfléchis un instant sur la manière dont j'allais m'y prendre.

— Tu as beaucoup plus de cheveux que moi, lui expliquai-je, laisse-moi essayer autre chose. Si je te fais mal, tu me dis.

Elle secoua sa tête avec impatience et je m'activai à la tache en rassemblant ses cheveux pour y dessiner une belle couronne à hauteur de sa nuque gracile. Je coinçai des pinces entre mes lèvres et les plantai dans cette épaisseur dorée.

— Pourquoi es-tu venue avec lui ? m'interrogea-t-elle

J'enroulai une mèche et lui répondis en dressant un petit sourire à la commissure de mes lèvres.

— Il me l'a proposé. J'ai pensé que je pouvais lui donner une seconde chance par rapport aux comportements qu'il a eue au château.

— Moi, je ne l'aime pas, cracha-t-elle

Sa voix assurée me confirmait toute l'animosité qui la gagnait envers Livaï. Elle ne pouvait pas le supporter et pour la première fois, je tentai d'obtenir des informations par une enfant. Cette petite fille pourrait bien m'être d'une aide précieuse.

— Pour quelle raison ? la questionnai-je, curieuse.

— Il se prend pour le roi. C'est un crétin.

— Continue.

— Il n'aime pas les enfants. Il s'emporte pour un rien quand le monde ne tourne pas dans son sens. Tout ce qui l'intéresse, c'est lui ; sa personne, son argent et son image. Mais ce soir, gros revirement de situation.

J'analysai son visage sur le miroir et desserrai la coiffure pour lui donner un côté plus naturel.

— Comment ça ?

— Eh bien... ça saute aux yeux, gloussa-t-elle, ce soir, il a amené sa reine.

Je me figeai, mes poumons vidés par les paroles de Yuki. Je me positionnai à ces côtés et analysai cette bouille. Ses yeux marrons pétillaient et elle mouvait sa tête de droite à gauche pour admirer sa coiffure. Cette petite avait à peine dix ans et elle était déjà bien en avance pour son âge. Je présumais qu'elle connaissait Livaï depuis le berceau. Elle avait dû passer ces soirées ennuyantes à le fusiller du regard, à apprendre à le connaître, à déchiffrer ses mimiques. Elle était très intelligente.

Je me dégoutais de me servir d'une enfant pour arriver à mes fins. Je ne voulais pas faire ça. C'était une limite à ne pas franchir, mais j'en avais besoin.

— C'est magnifique ! Merci beaucoup !

Je la laissai se contempler dans la glace et retroussai mes bras contre ma poitrine. Je serrai ce châle et me penchai vers l'ouverture de la fenêtre, dérangée par une ombre entre les arbres. Je me disais que les éclairages extérieurs me jouaient des tours, cependant, une silhouette apparut derrière un tronc d'arbre. Un large sourire se dessina à travers cette longue barbe noire. Il croisa ses bras sur son torse, et s'adossa en m'attendant. Je ne me posais pas la question sur la raison de sa présence à cause de sa tenue noire. Ce soir, il allait ou était passé à l'action.

Je me détournai du jardin et commençai à me ronger les ongles avec la nervosité s'accumulant dans ma jambe droite.

— Yuki, je reviens.

— D'accord.

Dans le couloir, je vérifiai les alentours et descendis les escaliers sur mes gardes jusqu'à la porte principale. Je l'ouvris et la refermai avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuve. Je me couvris un peu plus de mon châle face à ce contraste de température et contournai la maison en m'engouffrant dans la noirceur de ce lieu.

À l'entrée du bois, des branches se brisèrent sous mes pieds et le vent m'entraîna à l'intérieur. Je frissonnai, le cœur battant, et l'ombre d'un homme mastoc s'agrandit à mon approche.

— Si le boss te voit dans cette tenue, et avec ce type, il va nous faire une syncope.

Je grinçai des dents pendant qu'il me déshabillait du regard. Sa langue lécha cette ligne droite de bout de chair autour de cette pilosité.

— Le suicide t'est-il monté à la tête ?

Il pencha la tête d'un côté avec un sourcil dressé et à mesure qu'il avançait, son expression amusée se mut en une expression grave, sombre, avide de chair fraîche. Il n'était plus un homme, mais un prédateur et je n'eus pas le temps de parer son coup que son poing s'enfonça dans mon estomac à une vitesse aveuglante.

Mon souffle s'évapora dans les airs et mon corps se plia en deux. Franck me réceptionna et me servit de béquille pour ne pas m'écrouler. Je hurlai en silence face à cette douleur dans mon ventre qui paralysa mon cerveau. Mes paupières ne purent plus s'ouvrir. Tous mes membres tremblaient et je ne comprenais pas pourquoi. Mes genoux manquaient de vriller et de m'abandonner complètement contre ce type.

— Tu es finie, (T/P). En signant ce contrat, tu as signé ton arrêt de mort, murmura-t-il dans mon oreille.

Je ne pouvais plus gonfler mon ventre sans qu'on me déchire de l'intérieur. Malgré tout, je le repoussai et préférai le soutien d'un arbre au sien. Petit à petit, je me remis droite et pris une profonde et douloureuse respiration.

— Il me reste du temps, tentai-je de parler.

Mes ongles griffaient l'écorce de ce tronc. Ma poitrine se gonflait de rage. Cette boule dans ma gorge se remplissait d'une terrible envie de vengeance. Ma mâchoire manquait de se décrocher à force de serrer mes dents comme une dingue.

— Le temps est-il vraiment ce qu'il te faut ?

Il combla la distance d'un grand pas et me défia de ce regard meurtrier. Mon poing se serra. Je lui fis croire que je le lui envoyai à la figure. Il le rattrapa, fidèle à ses réflexes, et je profitai de son inattention pour lui mettre mon genou dans ses parties. Il retint un grognement, mais qui finalement, traversa la barrière de ses lèvres. Il se recroquevilla à son tour et cette fois-ci, mon poing termina sur sa joue. Je conclus en plantant mon coude dans sa nuque pour le voir s'écrouler au sol.

— En six ans, tu n'as même pas pris la peine de travailler tes points faibles. Vous me faites de la peine, tous. Jeudi prochain, je serai libre, et plus jamais, je n'aurai à faire à vous.

Il allongea son dos sur les tas de feuilles et passa une main sous sa tête. Comme si la douleur avait subitement disparu, il admira cette nuit étoilée à mes pieds. Pendant une seconde, il ne semblait plus ressembler à un tueur, mais à un petit délinquant en quête de liberté.

— Je t'apprécie, (T/P), finit-il par dire dans ce silence, tu as osé ce que tout le monde avait peur de faire.

— Tu l'as dit au boss ?

— Pour Livaï Ackerman ? J'ai beau être un salaud, je ne trahis pas les personnes que je respecte. Tu as une chance de t'en sortir contrairement à nous. Saisie-là par tous les moyens possibles.

Dans le couloir, je retirai les brindilles d'herbe accrochées à mon voile et le remis. Je rejoignis Yuki toujours dans sa chambre et elle sauta du tabouret à ma vue dans le miroir.

— Enfin ! Il faut que je montre la coiffure à maman !

Elle reprit ma main en vitesse et me traîna jusqu'au rez-de-chaussée en aggravant mes maux. Je soufflai derrière son dos et posai une main sur mon ventre. Je souffrais à chaque pas en manquant de vomir et par chance, elle s'arrêta à l'entrée de la salle de réception. Sa mine réjouie s'évapora.

— Quelque chose ne va pas ? l'interrogeai-je d'une voix douce.

Elle fixait un point dans la salle et je suivis sa ligne de mire pour tomber sur Livaï en pleine discussion avec ses parents. Du moins, je devinai. J'entourai ses petites épaules afin de la rassurer et ses grands yeux marron me regardèrent.

— Tu n'as aucune raison d'avoir peur de lui, Yuki. Sa reine a un bon crochet du droit, plaisantai-je

Elle rigola et avec détermination, elle oscilla entre les invités en direction de sa mère. Celle-ci nous vit aussitôt arriver et ses yeux s'illuminèrent en voyant sa petite fille. Elle écarta ses bras pour l'accueillir.

— Ma chérie, qui t'a fait cette coiffure ? Elle est sublime.

À la réaction de cette dame, les deux hommes interrompirent leur conversation. Je me rapprochai d'eux avec Yuki et cette dernière répondit à l'étreinte de sa mère pendant que je me plaçai face à Livaï.

— C'est (T/P), tu sais, la fille que j'ai rencontrée au château, s'expliqua la petite.

Je souris, attendrie par cette gamine, et son père, grand et plutôt fin, glissa son bras à la taille de sa femme. Une coupe de champagne à la main, il en savoura une gorgée et le leva à ma hauteur.

— Vous êtes très douée. Bien plus que sa mère, railla-t-il

La concernée grimaça en se redressant et donna un coup de coude dans le flanc de son mari, vêtu d'un beau costume marron.

— Tim ! rouspéta-t-elle

— C'est vrai que (T/P) ne fait pas mal, ajouta Yuki

Là, je me sentis gênée et la ravissante jeune femme dessina une mine boudeuse face à la révélation de sa fille. Cependant, pour la rassurer, Yuki vint enlacer sa mère avec un magnifique sourire qui nous ferait oublier ses plus grosses bêtises. Son père, d'une main délicate, caressa le profil de son enfant et je ne pus ignorer tout l'amour que cette famille avait à donner. J'en perdais la netteté de mon sourire et ne remarquai pas la présence de Livaï se rapprocher.

Sa main chaude glissa le long de ma colonne vertébrale et hérissa les petits poils de ma nuque. Cette salle atteignait un pique de chaleur supérieur à la normale, pourtant, la chair de poule me gagnait. Je voulais me blottir dans une couverture brûlante, mais à la place, je me trouvai à nouveau coller contre un torse indestructible. Je relevai mes yeux et affrontai un bleu menaçant qui contrastait au toucher sur mes reins.

— C'est bien la première fois que je vous vois accompagné en dix ans de collaboration, Livaï, remarqua Tim

— Je pensais que ce jour ne viendrait jamais, avoua sa femme

J'en eus la nausée. J'élaborai mon faux sourire tandis que mes cordes vocales m'abandonnèrent dans leur rôle. La douceur de ce voile tomba de mes clavicules et Livaï le remonta en s'imposant sur mon profil. Je déviai mes yeux de cette famille pour cet homme aux iris envoutants. Je prenais de grandes inspirations par la bouche en résistant aux poignards qu'il m'enfonçait dans la poitrine par la force de son regard.

Tout en me toisant, il annonça à Tim qu'il souhaitait se retirer avec moi. Ses caresses à la naissance de ma colonne vertébrale s'intensifiaient dans leur toucher. Il enfonçait ses doigts à la base de mes cheveux et je ressentais son envie de m'empoigner violemment.

— Je vous en prie, accepta Tim, il est plus appréciable de parler affaires dans un bureau qu'à une réception. Passez une bonne fin de soirée.

J'accordai un dernier sourire à Yuki et celle-ci m'embrassa la joue. Me baisser était un calvaire, mais pour ce geste d'affection provenant d'un enfant, je pouvais tout supporter. Un bras possessif autour de moi, nous quittâmes la réception et contre toute attente, nous montâmes au premier étage.

— Où m'emmenez-vous ?

Il ne pipa pas mot et resserra sa prise. Il me dirigea à l'opposé de la chambre de Yuki et me poussa dans une nouvelle chambre. La porte claqua, nous plongeant dans l'obscurité.

— Qu'est-ce que vous faites ? m'écriai-je

La clarté de la Lune reflétait dans la brillance de ses prunelles. Si avant elles avaient pu m'apaiser, maintenant, elles me terrifiaient. Je ne voyais pas ce que j'avais fait de mal. Je ne lui avais pas manqué de respect. J'avais respecté tout ce qu'il m'avait dit. Toute la soirée, j'étais restée à son bras, à sourire à des hommes qui ne le méritaient pas. Pourtant, sa chemise se souleva au rythme d'une respiration irrégulière. Ses narines se dilataient et de la fumée pouvait sortir de ses oreilles. Je ne l'avais encore jamais vu dans cet état et il était clair qu'il égalait mon boss dans son aura démoniaque.

— Vous n'avez aucune raison d'être énervée contre moi.

— Aucune ? s'emporta-t-il

En deux grandes enjambées, ses doigts attrapèrent ma mâchoire d'une délicatesse terrifiante. Il releva mon visage et baissa le sien. Nos fronts s'entrechoquaient et son souffle remplissait mes narines. Cette robe m'écrasait de plus en plus. Elle me volait mon air et amplifiait la douleur à mon ventre à mesure que je le gonflais.

— Il suffit que j'aie le dos tourné..., s'énerva-t-il entre ses dents, je t'avais prévenu.

La colère le possédait et il ne semblait plus avoir assez de patience pour trouver ses mots. Il tremblait sous l'emprise de l'énervement, se retenait de cette emprise qu'il pouvait exercer sur moi. Soudain, une grosse bouffée de chaleur s'empara de mon corps. Les nausées me revenaient et un éclair me traversa de mon cerveau à ma poitrine. Ses deux pierres précieuses se multiplièrent

— (T/P) ? m'appela-t-il troublé.

Mes oreilles assourdissaient sa voix grave. Je le sentais s'éloigner pour m'examiner. Il me maintenait toujours la mâchoire et sa main libre se plaqua contre mon front.

— Qu'est-ce que tu as ?

Je perdais mon équilibre et je résistais à l'envie de laisser mes yeux vaciller dans leur orbite. Ce n'était pas possible. Pas maintenant. Je m'agrippai à ces biceps pour éviter de chanceler, mais cela ne dura qu'un temps. Mes genoux flanchèrent définitivement.

— Je ne veux pas...

Ma voix s'éteignit et toutes mes forces se déconnectèrent en un claquement de doigts. Mes paupières en subirent les conséquences et m'emprisonnèrent dans cette noirceur à laquelle j'y étais, et serais toujours rattachée.

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