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Chapitre 11.4

Tous les muscles de son corps se détendirent dans une longue expiration. Ses doigts caressèrent le dos de ma main, glissant sous les manches de ma robe. Je fermai les yeux, me concentrai pour ne pas échapper un sanglot. J'avalai ma salive, remontai mon visage, ma bouche proche de son oreille. Ma joue se colla à l'arrière de son crâne, ma peau chatouillée par ses cheveux soyeux et d'une voix calme, je chuchotai :

— Si ce n'est qu'un jeu, me laisserez-vous à un autre homme ?

Sa respiration se bloqua. À toute vitesse, il empoigna mes poignets, me tira en avant et me plaqua entre lui et son bureau. Assise sur le rebord, je posai mes mains sur son torse tandis qu'il écarta mes jambes pour se coller à mon corps. Je nouai mes jambes à son bassin, le rapprochant jusqu'à pouvoir me fondre en lui et détruire cette barrière autour de son cœur. Il remonta mon menton, nos souffles s'entremêlèrent et réchauffèrent l'atmosphère tendue. Il essuya ma pommette humide et entre mes lèvres, il me répondit dans un ton ferme.

— Jamais.

Je terminai avant qu'il ne me les possède.

— Alors, faites-moi confiance.

J'enroulai mes bras autour de sa nuque. Sa main derrière ma tête empoigna mes cheveux, contrôlant la direction de ce baiser. La force de ses bras bloquait ma respiration. Il me volait mon souffle, s'appropriait mes lèvres, mon corps comme un homme qui avait peur de perdre sa nouvelle raison de vivre. Et je l'imitai. Tandis que nos langues dansèrent dans un rythme langoureux, j'emmêlai sa chevelure soyeuse à mes doigts, les déviai sur son visage en mémorisant chaque trait caractéristique de cet homme. Je voulais le connaître par cœur. Les petites rides au coin de ses yeux quand la contrariété le touchait, quand la peur le minait. Sa mâchoire tendue quand la colère s'apprêtait à exploser. Toutes ses choses, j'espérais les calmer. À cet instant, j'espérais apaiser cet homme, réussir à le détendre, à volatiliser toutes ses émotions négatives qui le rongeaient depuis toujours.

En douceur, nos lèvres se décolèrent, tuméfiées par l'intensité de cet échange. Il nous accordait une courte pause pour reprendre notre respiration avant d'être à nouveau en possession de ma bouche pour un baiser plus agressif. Je soupirai de plaisir, gémis lorsque ses dents aspirèrent ma lèvre inférieure. Ses mains descendirent vers mes fesses pour les rapprocher du bord. Je lui retirai sa veste avant d'attaquer les boutons de sa chemise dans un geste précipité et maladroit. Je desserrai son nœud de cravate pendant qu'il remontait ma robe. Nos bouches se séparèrent quelques secondes pour faire passer le tissu au-dessus de ma tête. Des secondes de trop pour Livaï qui les récupéra en entrechoquant nos dents.

Le bout de ses doigts glissa sous les ourlets de ma culotte et malaxa mon fessier. Je défis son nœud en entier, ne voulant pas être séparée de cet homme par un autre bout de tissu. Je jetai sa cravate dans l'espace, suivis de sa belle chemise dans les débris de son écran d'ordinateur. D'une main experte, il dégrafa mon soutien-gorge. Les bretelles tombèrent de mes épaules et je m'en débarrassai avant de me blottir contre son torse en fusion. Je frissonnai devant sa chaleur corporelle, plantai mes ongles dans sa peau parfaite, collai mon bassin au sien pour sentir son excitation étriquer son pantalon.

Ma tête bascula à la renverse lorsqu'il changea la trajectoire de ses lèvres. Il baisa la peau de mon cou, marqua son chemin en me mordant. Je fermai les yeux en savourant le contact de sa bouche et glissai mes doigts le long de ses abdominaux ciselés jusqu'à sa ceinture. Le bout de métal claqua contre le carrelage et brisa le son de nos respirations saccadées pendant un instant. Je m'attaquai à sa braguette et plongeai ma main dans son boxer pour libérer sa verge à l'étroit. Il souffla contre ma peau lorsque je commençais à aller et venir avec lenteur sur son sexe. Mon pouce le massa et sa respiration se décupla, ainsi que la force de ses dents. Son membre tressaillit dans ma poigne et accrut mon envie. De suite, il m'empoigna et me força à m'allonger sur le bureau. Le froid de la vitre contrasta avec mon corps en chaleur. Je gémis à ce contact plutôt agréable et Livaï se pencha, ses iris dilatés me dévorant jusqu'au plus profond de mon âme.

Un bras près de ma taille pour soutenir son poids, l'autre me survola. Ses doigts effleurèrent ma poitrine, mon ventre, mes hanches. Il observait mes réactions. Mes joues se remplissaient de rouges, mon bas-ventre se contractait avec violence. Ma poitrine se soulevait avec précipitation. Il admirait ce qu'il me prodiguait, l'état dans lequel il me mettait dans un silence réconfortant. Ses yeux parlaient d'eux-mêmes. Je pouvais lire en eux, ils répondaient à toutes mes questions.

Avec lenteur, ses phalanges frôlèrent l'intérieur de mes cuisses et sa bouche embrassa le milieu de mon V. La jointure de mes mains blanchit contre le bureau et je me cambrai lorsqu'il embrassa le tissu de ma culotte. J'ondulai mon bassin, ne pouvant plus de cette attente. Entendant mon envie, il descendit mon sous-vêtement le long de mes jambes, effleurant ma peau frissonnante de sa bouche. Je plissai mes yeux, retroussai mes lèvres devant ces plaisirs enivrants qui incendiaient mon corps. À l'approche de son visage vers mon entrejambe, mon ventre se creusa et mes jambes tremblèrent d'excitation. Je plaquai en vitesse ma main sur le sommet de son crâne pour qu'il comprenne que je n'en pouvais plus et que mon corps le réclamait. Et il s'en délectait.

— Je vous en supplie, gémis-je

Il parsemait ma peau de baiser et contournait mon entrejambe en feu. À mon supplice qui enfreignit de lui-même mes cordes vocales, il se redressa, écarta mes jambes, sentant son membre cogner contre ma cuisse et accroître mon envie de le sentir m'écarteler jusqu'au bout.

Il sortit son portefeuille de la poche de son pantalon pour en prendre une capote. Il ne tarda pas à l'enfiler, mais avant de me pénétrer, il s'arrêta. Son gland dilata mon entrée tandis qu'il caressait mon profil de ses phalanges. Sa main passa sous ma nuque pour m'emporter contre lui. Je me maintins à ses épaules en me relevant, les jambes nouées autour de son bassin.

— Pas un seul autre homme au monde ne posera les mains sur toi. Tu es à moi (T/P). Ma propriété. Mon bien le plus précieux.

Mes yeux écarquillés, mon souffle se coupa en entendant les tremblements dans sa voix. Je mordis mes lèvres, m'obligeant à ne pas penser à mon destin. Je ne voulais pas gâcher cette soirée parfaite, commencer une crise de panique qu'il ne comprendrait pas. Je resserrai mon étreinte autour de sa nuque, m'engouffrant dans un creux en m'imaginant intouchable grâce à la protection de cet homme.

Il recula son visage, prit mon profil dans sa grande main brûlante et ses yeux bleus m'apportèrent toute l'aide dont j'avais besoin pour ne pas sombrer dans la peur. Avec lui, je pensais pouvoir combattre l'impossible, me dire que j'allais me défaire de l'emprise de mon boss. Mais quand il s'éloignait, l'angoisse revenait. J'étais à nouveau seule, à la merci des horreurs de cette Terre.

— Livaï...

Je prononçai son prénom pour la première fois et je ne m'attendis pas à ressentir une douleur aiguë à la poitrine. Les larmes me vinrent naturellement et son pouce me les repoussa. Ses lèvres les embrassèrent, guérirent mes blessures, et avec lenteur, son membre me pénétra. Je me cambrai dans ses bras puissants à mesure qu'il me remplissait. Je soufflai de soulagement contre son épaule en le sachant enfin en moi, à nouveau unie à cet homme.

Il suréleva ma jambe droite en le bloquant dans le creux de son coude. Son bassin se mut en de petits va-et-vient pendant qu'il s'occupait de mes lèvres humides. Notre respiration s'accéléra à mesure que ses mouvements se prononçaient. Je pressai ses biceps, m'embrasai au regard torride qu'il me lançait. Les joues écarlates, le cerveau en fusion, mes gémissements commencèrent à s'accroître.

J'écarquillai des yeux lorsqu'il se retira. Le sentiment de vide m'assaillit un court instant avant qu'il lâche ma jambe, me descende de la table et me retourne. Sa main, posée sur mon dos, me bascula contre la vitre en verre du bureau. Un long et vibrant frisson me traversa l'échine quand ses doigts arpentèrent ma colonne vertébrale. Ses yeux me contemplèrent dans cette position. Je l'entendis grogner de plaisir lorsque son gland caressa ma fente humide. Mon bassin se mouvait chaque fois qu'il approchait de mon entrée. Il prenait son temps, me faisant déglutir et accroître mon impatience. Et enfin, il s'enfonça en poussant un râlement rauque. Je m'accrochai au bureau, le dos cambré, les fesses en avant pour le recevoir dans sa totalité.

Ses hanches frappèrent mon postérieur. Je remplis cette pièce de mes gémissements et ceux-ci montèrent en décibel lorsqu'il me souleva une jambe. J'espérai que le bureau fut assez solide pour endurer mon poids et les va-et-vient de cet homme. Son sexe cogna contre mon col, me harponna et la chaleur dans mon corps s'aggrava.

— Oh mon dieu !

Un doigt prit d'assaut mon clitoris et le titilla avec douceur. Je voulus enfoncer ma tête dans le bureau pour camoufler mes cris. Et en me voyant me retenir, il se retira une seconde fois et m'aida à me rasseoir. Cette fois-ci, il ne tarda pas à sombrer en moi. Ses lèvres me trouvèrent, ses bras m'encerclèrent et ses sensations déclenchèrent une explosion dans tous mes membres. Mes yeux partirent en arrière, mes jambes se raidirent, mes ongles griffèrent cette peau. Je perdais toute notion d'orientation, toute notion de bien ou de mal. Je n'étais plus qu'un corps en feu me consumant de l'intérieur.

— Livaï !

J'éclatai en mille morceaux en hurlant son prénom. Dans de derniers coups de reins, il lâcha un juron. Son membre tressaillit en ralentissant ses oscillations et sa tête tomba sur mon épaule. Je caressai son dos pendant que notre respiration se calma de seconde en seconde. J'embrassai sa peau et sentis son pouls à travers mes lèvres tandis qu'il me maintenait serrer contre lui.

***

J'admirai le mont Fuji, assise sur le carrelage, accolée à la vitre. Livaï termina par me rejoindre après avoir passé un coup de fil en dehors de la pièce. Il s'installa derrière moi et me laissa glisser entre ses jambes. Je posai l'arrière de ma tête contre sa clavicule, caressai le dos de sa main plaquée sur mon ventre et continuai de regarder cette vue paisible.

Aucun de nous deux ne parlait. Nous appréciâmes ce moment, bercés par les pulsations de nos cœurs. Je massai son avant-bras en jouant avec ses poils fins. Je sentis une veine et me concentrai sur son chemin menant à son coude. Puis je fermai les yeux. Il avait ôté mes forces. La chaleur de cet homme, sa présence sécurisante, rendait mes paupières impossibles à maintenir ouvertes. Je somnolai dans ses bras, épanouie par cette soirée. Cependant, il bougea ses jambes et se redressa. Je lui montrai mon mécontentement, dans les vapes et avec douceur, il me releva en soutenant mon corps.

Je frottai mes yeux tandis qu'il rentra sa chemise dans son pantalon et rangea sa cravate dans la poche de ce dernier. Je m'entourai de mon voile, récupérai mon sac au sol en ignorant les débris de son ordinateur.

Nous rejoignîmes la cage d'ascenseur et à l'intérieur, je lui remerciai pour l'Opéra.

— Pourquoi n'y es-tu pas allée avant ? me questionna-t-il

Je remontai mon voile sur mon épaule et souris.

— Les prix pour commencer, plaisantai-je, à mon dixième anniversaire, j'avais demandé à mon père que je rêvais d'aller voir un Opéra avec lui. Mais quand ma belle-mère a eu vent de ma demande, elle s'est interposée. Dans toute cette histoire, je crois que c'est le comportement de mon paternel qui m'a le plus attristé. Il n'a rien fait pour la convaincre, pour s'interposer. Pourtant, je ne demandais pas grand-chose. Juste une soirée entre un père et sa fille. Il faut croire que c'était trop. J'ai toujours été de trop pour lui.

J'adossai mon dos contre la cage, les épaules détendues. A contrario de Livaï qui me semblait tendu.

— Tu le vois toujours ?

— Non.

— Le revoir ne te plairait pas ?

Je perdis mon sourire et tournai mon regard vers Livaï. Mon père ne faisait plus partie de ma vie. Il n'était plus rien. C'était un lâche, un égoïste. Il avait abandonné sa famille. Son unique enfant. Pour quoi ? Pour une Japonaise arrogante, égocentrique et manipulatrice. Il n'avait rien dit quand j'avais dû partir de la maison sous la neige. Il n'avait pas cherché une seule seconde à me retrouver. Il devait me penser morte après neuf ans.

— Absolument pas, répondis-je avec fermeté.

Mon père travaillait dans cette entreprise. Se pourrait-il qu'il ait réussi à faire un lien entre nous ? Mon boss avait effacé toute trace de mon existence en rapport avec mon père.

— Pour quelle raison ? me questionna-t-il

— Tout comme vous, il y a des personnes que je ne veux pas voir.

Je soufflai, espérant avoir mis un terme à cette conversation. Je fixai la couleur bleutée illuminer le bouton de l'étage que nous passions. Puis je sentis les vibrations de mon portable dans mon sac. Je pensai que c'était Hanji, mais un numéro inconnu s'afficha sur mon écran. J'hésitai à répondre, réfléchissant à ces chiffres qui ne me disaient rien. Cependant, avant que mon pouce glisse vers la gauche, Livaï empoigna mon poignet avec brutalité.

Je le dévisageai, surprise par ce geste et de son autre main, il m'arracha mon portable.

— Qu'est-ce que vous faites ? m'exclamai-je

Son emprise se serra. J'essayai de m'en libérer et pâlis en découvrant les traits durcis de son visage. Ce même regard lors de la réception.

Il porta le téléphone à son oreille.

— Furlan, lâcha-t-il d'une voix grave

Je manquai un souffle devant ce prénom. Je repensai à notre discussion de cette après-midi à la vitesse de l'éclair. Je priai pour qu'il ne lui dise rien, mais à en juger par le changement d'expression de Livaï, je venais de foutre en l'air une soirée parfaite.

Ses yeux bleus se tournèrent tremblants de colère. Sa main écrasa mon téléphone.

— Livaï...

Je fus incapable de sortir un autre son. Mes excuses ne serviraient à rien. Je venais de lui implanter un coup dans le dos en allant voir son frère pour connaître son passé.

— Tu étais au courant, parla-t-il dans un ton trop calme.

— Oui, mais...

Ma phrase se coupa lorsqu'il me plaqua contre le mur, ses poings s'écrasant contre le mur, de part et d'autre de mon visage. Mon portable tomba au sol, coupé en deux par la force de sa poigne.

— Tu voulais que je te fasse confiance..., pesta-t-il

La trahison se lisait dans ses yeux. Ma poitrine se souleva pour laisser tous les morceaux de mon cœur brisé errer dans sa cage. La douleur était moindre en comparaison de son expression de dégoût à mon égard. Je baissai mon regard, ne pouvant plus lui faire face.

L'ouverture des portes de l'ascenseur marqua son départ. Sans dire un seul mot, sans se retourner, il s'éloigna. Je restai coincée à l'intérieur, incapable de bouger. Mes yeux se noyèrent de larmes et lorsqu'il disparut de mon champ de vision, mes jambes cédèrent sous mon poids. Mes larmes se déversèrent sur mon visage et mon sang commença à bouillonner.

Je m'aidai du mur pour me relever, ignorant une douleur fulgurante dans mon ventre. Dehors, j'attrapai un taxi. Puis chez moi, regardant la cuisine, ensuite le salon, j'explosai.

J'attrapai un verre sur le comptoir et le balançai contre un mur. Je jetai les chaises à travers la baie, j'envoyai valser la télévision en direction de la cuisine d'une telle force que des morceaux de verres s'encastrèrent dans ma peau.

Je haïssais cette enflure. Furlan voulait faire souffrir son frère comme il l'avait fait avec lui. Comme je n'avais pas l'intention de quitter Livaï ou de le trahir, il avait dû taper plus fort. Il m'avait utilisée. Ce connard avait osé m'utiliser. Putain, il ne me connaissait pas. Je lui enfoncerais un poignard dans sa bouche d'une telle lenteur que la lame arrachera ses dents une à une et découpera sa langue. Je regarderais ses yeux perdre leurs éclats jusqu'à son dernier souffle.

— (T/P)!

— Hanji arriva en trombe derrière moi et m'arracha un couteau des mains. Elle le balança loin de ma portée et agrippa mes épaules.

— (T/P), respire. Calme-toi, m'ordonna Hanji dans tous ses états.

Je plongeai mon regard noir, empli de larmes dans le sien. Elle prit mon visage en coupe, m'attira contre elle.

— Je suis là, (T/P). Je ne vais nulle part. Respire profondément.

Je sursautai. Ma mâchoire se mit à trembler. Puis des sanglots sortirent avec brutalité de mes cordes vocales. Je craquai dans ses bras. Je m'effondrai à genoux à cause de cette douleur aiguë dans mon cœur.

***

— Tu es décidée à parler ? me sourit Hanji en s'asseyant à mes côtés sur la terrasse.

Pendant de bonnes minutes, je fixai un brin d'herbe se faire balancer par le vent. Je caillais, j'avais la chair de poule dehors, mes larmes gelaient mon visage, mais malgré tout, je ne voulais pas me retrouver enfermée entre quatre murs. Je voulais profiter de ma pseudo-liberté avant d'être une nouvelle fois prisonnière.

— Qu'est-ce que tu ressens quand tu es avec Erwin ? demandai-je avec hésitation.

Ma question l'étonna et j'en fus la première. Ce genre de sujet ne me ressemblait pas, cependant, je désirais savoir.

En regardant devant elle, un sourire apaisé se forma sur son visage.

— Quand je suis avec lui, je ne peux plus le lâcher. Parfois, il m'engueule quand je ne le laisse pas travailler. Ça me rend triste, même si je comprends. J'aimerais qu'il arrête de travailler, qu'il fasse une pause et qu'il s'occupe de moi. C'est égoïste, je sais. Mais que veux-tu ? Le seul endroit où il me prouve son amour, c'est au lit. Il est pudique. Il ne s'affiche pas en public et cette attitude me pèse. Je ne lui demande pas qu'il me roule une galoche devant les paparazzis, mais rien ne l'interdit de me prendre par la taille, ou de m'embrasser tendrement dans la rue, comme les personnes normales... Je sais qu'il est comme ça pour me protéger. Grâce à ce comportement, je ne me fais pas harceler par les journalistes. Il prend soin de moi. Et puis... il ne m'a jamais jugée sur mes goûts, sur ma façon d'être. Il m'accepte. J'aime être à ses côtés, j'aime toutes les petites choses qu'il me fait par surprise, toutes ses petites attentions à mon encontre. Il est doux, attentionné. Je l'ai attendu tellement longtemps, que je ne veux plus jamais en être séparée. Rien ne se mettra entre nous. Je ne le laisserais jamais partir.

Ses yeux marrons brillèrent face à la lune. Elle ramena ses genoux contre sa poitrine et pencha sa tête dans ma direction en concluant.

— (T/P), ce que je ressens, c'est de l'amour.

Je ne réagis pas et elle ajouta :

— Et tant que tu ne te l'avoueras pas mon chat, tu continueras à souffrir et ton petit cœur ne le supportera pas très longtemps. Regarde dans quel état il te met alors que ça fait que deux semaines que vous vous côtoyez.

Je ne pipai pas mot, je retroussai mes jambes contre mon corps, n'ayant rien à dire.

— Je ne t'aiderais pas, (T/P). C'est à toi et toi seul de réaliser ce qui se passe en ce moment dans cette petite caboche.

Je dessinai un sourire discret à la commissure de mes lèvres. Elle se leva, m'annonçant qu'elle retournait dormir et termina la conversation par un avertissement.

— Si tu ne m'appelles pas quand tu sens qu'une autre crise te prend, ma baie que tu viens de casser est à tes frais.

Elle glissa la portière et entra au chaud à l'intérieur. Je levai mon visage vers ce ciel étoilé et me demandai comment nous avions pu en arriver là. Quatre heures avant, j'étais à l'Opéra avec un homme incroyable. J'avais réussi à lui ouvrir les yeux. Il m'avait avoué ce que je représentais pour lui et en moins d'une seconde, tout avait coulé.

Et tout était de ma faute. Je ne savais plus où donner de la tête. Je n'arrivais plus à réfléchir. Je ne savais plus quoi faire. Tout ce que je voyais défiler devant mes yeux était son visage déçu, trahi par mes agissements. Je ne pouvais pas le supporter.

Mes ongles s'enfoncèrent dans ma peau. Je cachai ma tête entre mes jambes, désirant disparaître pour toujours.

— Livaï...

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