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QU'IMPORTE LE PRIX

-"Peter ?"

Le jeune homme se retourne et observe sa tante qui se présente devant la porte ouverte de sa chambre. Rapidement, il essuie ses yeux et ses joues effaçant d'un geste nerveux les larmes sur la manche de son pull. Il sait que sa tante va le voir, mais il ne peut faire autrement. Le chagrin l'étouffe doucement. Il a tellement mal.

Essayant du mieux qu'il peut de retenir ses larmes, il baisse les yeux et pose son regard sur l'ourlet usé de son pull Midtown High School, tirant sur un fil qui dépasse. Occupant ses mains afin de ne pas les voir trembler.

-"Oh Peter." Souffle May. "Mon cœur." Dit-elle en s'approchant de son lit et s'asseyant à ses côtés. Avec tendresse, elle passe son bras autour de ses épaules. Geste que faisait si souvent monsieur Stark. Elle le tire contre elle et embrasse sa tempe. "Je sais que tu souffres. Nous souffrons tous."

Le jeune homme retient son souffle. Il ne veut pas craquer, il ne veut pas parler. Il a peur de s'effondrer s'il ouvre la bouche. Chaque jour il ressent le remords et la culpabilité.

L'homme lui manque énormément.

Le temps s'écoule et sa tante s'en va. Peu importe tout ce qui s'est produit, elle n'a malheureusement pas le choix, elle doit aller travailler.

Recroquevillée sur son lit, les genoux serrés contre son corps tremblant de chagrin, il laisse, dans les ténèbres de la nuit, les maux prendre le dessus. Et il pleure encore et encore. Il sanglote et succombe au désespoir qui meurtrit son cœur.

Il est condamné à perdre tous ceux qu'il aime. D'abord son père et sa mère, ses parents, ses repères. Puis son oncle, cet homme bon et compréhensible, aimant et protecteur. Et enfin, son mentor, son héros, l'homme qui avait pris doucement une place importante dans son cœur, son idole, son autre père, son exemple et son modèle.

Les perles salées glissent de ses yeux, piquant sa peau rougis et sensible.

L'univers peut être reconnaissant, il devrait être reconnaissant, l'homme s'est sacrifié pour lui, eux, les autres, toutes les galaxies, mais le vide qu'il a laissé est bien pire que de finir en poussière. Ce gouffre profond qui se creuse chaque jour un peu plus. Qui use son corps et son cœur. Il pensait réellement qu'au bout de trois semaines les larmes se seraient taris, mais non, il y en a encore assez, pour l'abîmer plus encore.

Peter est à bout, la nourriture est insipide, l'air est oppressant, et la vie n'a plus de sens. À quoi bon lutter ? À quoi bon essayer ?

Tony lui manque.

-"On a gagné monsieur Stark... On l'a fait, on a gagné..."

Oui, mais à quel prix ? Peu importe le prix.

Son téléphone vibre sur sa table de chevet, épuisé, il l'attrape et regarde le nom inscrit sur l'écran. Ned, son meilleur ami.

Combien de fois l'a-t-il appelé, Peter ne le sait même pas. Des dizaines, des centaines ? Peu importe.

Il ne répond plus au téléphone, il ne parle presque plus, il se contente d'exister et non de vivre. Comme une coquille vide et dépourvue d'âme. Un corps meurtri et éreinté de douleur et de chagrin.

Une heure de plus et sa position est la même. Une fois de plus, son téléphone vibre. C'est MJ. Mais elle aussi, Peter l'ignore. Il ne veut pas, il ne le peut pas, il n'a pas la force de s'expliquer.
Il abandonne ses amis, sa famille et tous les autres. Les Avengers, Happy et...

-"Morgan et Pepper." Prononcer ces noms lui brise le cœur. Il les a à peine soufflés, comme un secret.

Il s'autorise à s'apitoyer sur sa piètre petite personne. Quel égoïste. Elles, elles ont tout perdu, un père et un époux aimant. Une famille brisée par sa faute.

Il avait le gant dans ses mains. Il aurait dû être celui qui... Il aurait dû.
Son métabolisme, sa guérison rapide et les radiations du venin de l'araignée qui coule dans ses veines, tout ça mélangé. Il aurait dû le faire. Lui aurait survécu... Enfin, peut-être. Mais au moins Monsieur Stark, Tony serait encore en vie.

De nouveau, les larmes coulent sur son visage. Mouillant son oreiller. Pleurer. Il ne fait que pleurer.

Le matin et il est toujours là, dans cette position pitoyable. Couché sur le côté. Sa tante est rentrée tard après minuit, il devait être deux ou trois heures du matin. Elle devait être épuisée, elle n'est même pas venue dans la chambre de son neveu. Peut-être ne voulait-elle pas le déranger ou peut-être pensait elle qu'il dormait ? Peu importe.

Il n'a plus goût à la vie. Happy lui a dit que Tony ne voudrait pas qu'il reste ainsi, mais qu'est-ce qu'il en sait de ce que voudrait monsieur Stark ou pas ?

Il est mort !

Puis ça lui revient. Happy est passé hier. Il passe souvent ces derniers temps, après avoir été ignoré si longtemps, c'est presque marrant. Mais c'est vrai, tout à changé à présent.

-"La mallette !" Peter se rappelle.

Se dépliant doucement, courbaturé et déprimé, il se lève et se dirige vers son bureau. Si tout avait été normal, il serait excité, mais rien n'est normal maintenant.

C'est une valise argentée lui rappelant celle de l'Allemagne. Il se remémore ce passé qui marque une fois de plus son cœur au fer rouge.

Il l'ouvre doucement, il n'y a rien de plus qu'une petite boîte aux couleurs de Spider-Man et une enveloppe avec son prénom dessus. Il la saisie, tremblant, il coupe le haut de celle-ci et en extrait la feuille soigneusement pliée en deux. Aucun doute, c'est bien une lettre de monsieur Stark. Immédiatement, les lettres se troublent et une première larme glisse sur sa joue, finissant sa course sur la première ligne des derniers écrits de Tony.

Peter

Si tu lis ceci, c'est certainement qu'on a réussi, on a gagné. Mais aussi certainement que je suis parti. Je ne te demande pas de ne pas être triste, je suis Tony Stark, tout le monde est triste si je disparais. C'est normal. Bref, je te l'ai dit, je ne suis pas doué pour les adieux, ni pour les gestes affectueux. Alors simplement, pardonne-moi. Sois heureux et veille sur le Queens et New-York. Voilà un dernier cadeau pour toi. J'espère qu'il te plaira.
Bonne chance gamin.

T.S

Les yeux débordant de larmes le jeune homme dépose délicatement la lettre sur le bureau, heureux de pouvoir conserver quelque chose en souvenir de son mentor. Puis avec précaution attrape la petite boîte bleue et rouge, il observe entre ses doigts et il aperçoit un symbole sur le côté. C'est une araignée, la même qui est représentée sur son costume. Costume qu'il n'a pas remis depuis.

Il y appuie ses pouces et la boîte s'ouvre. Surpris le jeune homme fronce les sourcils, cela ressemble fortement à un écrin à bijoux, mais en plus gros. À l'intérieur, posé sur un tissus high tech rouge il y a un objet, brillant et noir, une araignée en métal étrange.

Il s'en empare et repose la boîte. Peter l'a compris à l'instant même où ses doigts se refermaient sur l'objet.

Les larmes glissent sur son visage en même temps qu'un sourire triste orne ses lèvres. Il pose l'araignée sur son torse comme un réacteur ARK et y exerce une légère pression, puis tout se passe si vite qu'il n'a pas vraiment le temps de comprendre, la sensation de millions de nanorobots se propageant sur son corps lui fait lâcher un léger rire. C'est un véritable nouveau costume de Spider-Man qui recouvre son corps et sa tête.

Peter redresse ses yeux triste et s'observe dans le miroir, cette combinaison ressemble à l'Iron Spider qu'il avait sur Titan et durant la bataille ce funeste jour. Ce jour où Tony s'en était allé. Il lève une main et observe et examine chaque centimètre de cette merveille technologique, oui ça lui ressemble bien, le symbole est là, collé au centre de sa poitrine, c'est un savant mélange de bleu et de rouge entrecoupé de lignes dorées représentant l'arachnide fétiche de Spider-Man. C'est magnifique, il n'y a pas d'autre mot.

Le cœur de Peter se serre dans sa poitrine, son souffle se fait court et une fois de plus il pleure, c'est le dernier, l'ultime cadeau que lui a fait son mentor. Et c'est le présent le plus extraordinaire qu'il pouvait rêver d'avoir. Mais comme il aurait aimé que l'homme soit ici avec lui et qu'il puisse lui dire toute sa gratitude et sa joie.

Peter se racle la gorge, voulant parler à Karen, mais il doute que sa voix soit stable après tant de jour à pleurer. Il inspire et parle, son timbre craquant sous la pression de l'émotion.

-"Salut Karen." Commence Spider-Man.

-"Salut Underoos."

Le monde s'effondre autour de Peter, ses genoux cèdent sous son corps, son désarroi est tel qu'il ne parvient pas immédiatement à reprendre son souffle, sa respiration erratique et laborieuse.

-"Et bien gamin !" Demande la voix de son intelligence artificielle. "N'es-tu pas content de m'entendre ?"

-"M... Monsieur Stark ?" Des sanglots dans la gorge, le jeune homme pense rêver. "Mais je... Je ne comprends pas."

-"Je voulais continuer à te protéger."

Et du chagrin Peter passe à la colère. Le ton de sa voix est tellement décontracté.

-"Vous n'aviez pas le droit..." Dit-il tout bas avant de claquer ses mains sur le sol froid de sa chambre. "VOUS N'AVIEZ PAS LE DROIT DE FAIRE ÇA" Crie Peter en pleure. "Vous m'avez abandonné."

-"Oui petit, je sais." Lui répond l'intelligence artificielle. "Mais j'ai réussi ma mission. Qu'importe le prix."

-"J'ai besoin de vous Monsieur Stark." Le jeune homme se calme. "Vous me manquez."

Plusieurs jours plus tard le nouveau costume de Spider-Man fait la une de toute la presse. Le jeune héros et de retour. L'intelligence artificielle, Tony, toujours présent pour l'aider.

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