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Chapitre 8

Ma vie passe devant mes yeux. Des images de moi en couche culotte à baver sur les genoux de mon père. Ou bien ce moment magique ou j'avais tenu une console dans mes mains pour la première fois. Ca c'était un moment cool.

Dommage que je doive probablement finir emprisonné jusqu'à la fin de mes jours pour meurtre de batracien.

J'imagine tout Fairy Tail rassemblé autour de son petit cercueil, Nab pleurant a chaudes larmes tout en déposant un bouquet de fleurs entre les pattes de la grenouille...

Mirajane plisse les yeux. Une goutte de sueur dégouline le long de ma tempe. C'est sûr, elle a cramé mon manège et en ce moment toute la police de la ville est en train de boucler le bâtiment.

Comment m'en sortir ? Partir en cavale ?

Je finirais probablement seul au fond d'une grotte, à mâcher un brocoli volé sur un étal.

Et avec ma chance il sera moisi.

Yerk.

« - Une clope ? », finit-elle par demander. « C'est quoi ? »

Je retiens avec peine un soupir tonitruant. Je vais peut être m'en sortir.

« - C'est une cigarette. »

Devant son silence intrigué, j'ajoute :

« - Un genre de truc qu'on fume... Une pipe en moins moche ? » Je me grattais la tête. Comment décrire ça... ? « Non, je sais ! Un bâton de sucette rempli de drogue ! »

Mirajane ne semble pas comprendre un mot de ce que je baragouine.

« - Laisse tomber. C'est un truc mauvais pour les poumons.
- Un peu comme te parler en fait. », propose Nab de derrière la barmaid. « On gaspille son air pour rien. »

Je plisse les yeux. Si ce petit enfoiré se croit drôle, je peux toujours lui rappeler qu'il vient de se faire humilier par la mère Noël.

Mais je me souviens que je viens d'assassiner cruellement son - probable - meilleur pote et je lui adresse juste un signe de tête compatissant.

Mirajane claque finalement des mains, joyeuse.

« - Bon, et si on continuait ?
- Continuer quoi ? », demandais-je. « Il y a d'autres trucs ? »

Je pensais qu'après la pratique c'était fini. Je veux dire, c'est comme ça que ça se passe normalement. Tu apprends tes cours, tu loupes le test, tu prends une soirée ou deux pour pleurer sur ta vie pourrie et tu passes à autre chose.

« - Oh, mais ce n'est que le commencement ! », rit joyeusement Mirajane.

Elle balance un manuel gros comme un... Hum... Vous imaginez mon sac à dos vert ? A peu près cette taille, mais avec des pages pleines d'encre a la place du poulet froid sous cellophane. Eh ouais, on gagne rien au change.

Tiens, c'est vrai que j'ai faim en y repensant.

« - Mirajane, c'est quand la pause goûter ? », demandais-je en levant la main.

La blanche cligne des yeux.

« - Déjà ? Le cours vient à peine de commencer. Et il n'est pas vraiment l'heure de manger...
- Il est toujours l'heure de manger. », répliquais-je.

Comme le dit un célèbre savant ( moi ), la vie n'est faite que de repas et de courtes pauses digestives.

Revenez me remercier quand vous aurez compris le sens de cette phrase.

« - D'ailleurs, il est quelle heure ? », demandais-je. Quand je suis parti il devait effectivement être l'heure du goûter. Maintenant, j'ai vraiment super faim. Je pourrais avaler un éléphant. A condition qu'il soit cuit bien sûr.

Mirajane pose une main sur son menton.
« - C'est vrai qu'il est bientôt l'heure du souper... »

Elle sourit.

« - Bon, on va faire un truc. Je te laisserais partir quand tu auras lu la moitié du manuel du « parfait sorcier ». »

Je m'étrangle :

« - Quoi ? Mais t'es malade, il fait au moins deux millions de pages ! Je vais prendre plus de vingts ans à le finir ! »

Mirajane continue de sourire, et pour la première fois je me rends compte que son aura est un peu malsaine. Nab déglutit derrière. Oh. Je serais tombé sur un professeur démoniaque ?

Ca ne changerait pas de mon prof de français après tout, mais même avec lui je m'en suis sorti. Avec la mention « ne sait visiblement pas lire les mots de plus de trois lettres », mais je m'en suis sorti.

Petite interlude, sachez que le paragraphe précédent s'est terminé à 666 mots et que j'en ai déduit que Mirajane était effectivement un démon. Vous pouvez compter si vous me croyez pas. Et que vous êtes une personne assez désœuvrée.

« - Ne t'inquiète pas Natsu. J'ai ce qu'il te faut. », me rassure-elle en sortant une paire de lunettes rouge flashy d'assez mauvais goût. « Ce sont des lunettes de vent. Elles te permettent de lire près de 25 fois plus vite. »

Je reste dans une situation désespérée. Peu importe combien de fois vous multipliez ma vitesse de lecture : zéro reste zéro. Jamais je ne m'en sortirais.

Fais le pour le poulet Natsu, me murmure une petite voix pleine de sagesse.

Et je l'écoute. J'enfile même ces lunettes atrocement laides avant de prendre une grande inspiration. D'accord. Je peux le faire. Je ne vais PAS mourir de faim sur place.

« - Allons-y », marmonnais-je en ouvrant le livre. Soudain, une rafale fait tourner les pages d'elles même et leurs inscriptions commencent à venir s'imprimer en moi.

Mais elles sont trop nombreuses. Beaucoup trop.

J'ai envie de vomir...

---

« - Alors, comment s'est passé cette première journée ? », s'informe Mavis en me tapotant l'épaule, me voyant affalé sur le comptoir en face de ce qui ressemble à une plâtrée de lasagnes.

« - Article 5, paragraphe 3, page 256... », fis-je d'une voix traînante, « Les mages useront de leur magie pour faire la vaisselle à condition que celle ci soit en porcelaine et polie par un balkan des montagnes. »

Mavis fronce les sourcils, ôtant sa main. Lorsqu'elle jette un regard interrogateur à Mirajane, la barmaid répond d'un simple haussement d'épaules.

« - Le cours a été productif. »

Je suis tellement vidé. Partout ou je pose les yeux, des chiffres et des paragraphes me reviennent.

L'horloge me rappelle l'interdiction de la magie du temps au paragraphe 12 de la page 478.

Ah, que de souvenirs, cette page 478...

Une vraie pépite.

Soudain, alors que j'enchaîne quelques règles plutôt importantes de l'article 35, un puissant claquement se fait entendre.

Toute la guilde tombe dans un lourd silence. Je relève la tête.

A l'entrée ne se trouve nul autre que...

« - Croâ. », fait Kenny.

Un hochement de tête compréhensif parcourt la guilde à ses paroles. Je me redresse.

« - Tu es toujours en vie ? »

Le crapaud ne répond pas, se contentant de me fusiller du regard. Puis il fait un bond en avant, et soudainement je le retrouve assis devant moi.

« - Comment... ?
- Croâ. », continue le batracien. « Croâ, croâ. »

Son ton est accusateur. Je me crispe sur mon siège.

« - Je suis désolé. Je ne voulais pas... »

Mais il est trop tard pour moi, je le sais. Kenny lève une patte vers moi et l'abat, exécutant sa sentence.

Je ne peux qu'hurler.

---

« - Natsu ? », s'étonne Mavis alors que je me relève en haletant du comptoir.

Ou est ce crapaud ? Ou est-il ? Pourquoi je ne suis pas mort ?

La petite blonde pose une main rassurante sur mon épaule.

« - Natsu, respire. Ce n'était qu'un mauvais rêve. »

Je prends quelques inspirations paniquées, cherchant toujours le batracien du coin de l'oeil.

« - Tu ne comprends pas, Mavis. Je suis un criminel. J'ai tué Kenny !
- Qui ça ? », s'inquiéta Mavis.
« - La grenouille ! Ou le crapaud ! Peu importe ce que c'est, je l'ai balancé par la fenêtre et il est mort ! Je suis tellement désolé... Mettez moi les menottes, arrêtez moi, il faut que je réponde de mes crimes ! », m'écriais-je, tendant les poignets.

Elle se tourne vers Nab.

« - Tu sais de quoi il parle ? »

Ce dernier sort un bocal dans lequel repose la supposée victime. J'écarquille les yeux.

Nab pouffe juste.

« - Bah, il semblerait que cet idiot n'avait pas remarqué qu'on était au rez de chaussée. »

Je prends quelques secondes à assimiler l'information.

Je ne vais pas finir en prison. Il est en vie.

Et plus que tout, je me suis probablement tapé la honte devant ma future guilde.

Pour cacher ma gêne j'enfourne une bouchée monstrueuse du plat de pseudo lasagnes en face de moi. Elles ont un goût inattendu, un peu piquantes, mais c'est plutôt bon.

Voilà. Je suis prêt à faire face à l'humiliation.

Lentement, je me retourne. Le tout c'est de rester digne.

« - Je pense qu'il est temps de te montrer ta nouvelle résidence, Natsu. », propose Mavis pour détourner le sujet de mon vautrage lamentable.

Elle me fait signe de la suivre, mais avant de sortir je m'incline devant le bocal et un Nab médusé.

« - Je n'oublierais jamais ton courage.
- Euh, merci ?
- Je parlais pas à toi, le païen. », soufflais-je avant de tourner les talons.

Au moins, maintenant plus personne dans cette guilde ne doutera de mon état mental.

J'ai réussi un tour de force : être plus dérangé qu'eux.

« - Mavis ! », appelais-je en trottinant derrière elle. Elle a beau avoir des petites jambes, elle est rapide, bon dieu. « Alors, ou est ce que je... Oh putain c'est quoi cette baraque. »

C'est immense. Si j'avais su que je vivrais dans un palace pareil j'aurais signé direct.

Mavis semble deviner mes pensées.

« - Ne t'enflamme pas, tu n'as qu'un appartement. Je te présente Fairy Hills version hommes.
- Hein ? »

Elle fait la moue.

« - Oui. On avait trouvé le nom Fairy Hills pour les femmes, et ça sonnait vraiment classe, mais du coup on avait plus d'inspiration pour le pavillon des hommes.
- ... Oh. »

Bon. Ça reste cool. J'ai hâte de découvrir mon nouveau chez-moi.

A moins que... Gray y vive aussi ?

Putain.

Je retire ce que j'ai dit, finalement j'irais dormir dehors.

NDA : Heyyyy les gens ! Ca fait un bail non ? Ca m'avait manqué le pdv Natsu, je vous jure. 😂 On peut se lâcher a fond en étant dans sa tête, et pourtant on sort même pas de son caractère.

C'est une des histoires pour lesquelles j'envisage un avenir brillant. ( mdr )
Alors accrochez-vous à vos basket et prenez un bon cachet d'aspirine, parce que l'aventure risque de durer encore longtemps.

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