Le lendemain, ce sera mon anniversaire. Je calculais encore et encore les heures... Mais à quoi bon puisque j'étais enfermée?! Cela me donnait la rage! J'avais l'habitude de m'amuser comme une folle avec mes anciennes meilleures amies, boire jusqu'à m'endormir et me réveiller avec un mal de tête horrible... Mais ça c'était avant que je ne me fasse enlever...

Ce soir, j'allais monter sur scène et faire mon show. J'avais décidé de collectionner que les hommes riches jusqu'aux dents... Au diable Lucian!
-T'es prête, "bonita"? me demanda Miya en pénétrant dans la loge, les seins nus et ayant pour seul vêtement son string rouge.
-Plus que jamais! m'exclamai-je en levant mon postérieure de la chaise, n'oubliant surtout pas de vérifier ma tenue. Je portais des sous-vêtements noirs en cuir, des bottes de la même catégorie; une coupe carrée mettait en valeur mon visage allongé et un rouge à lèvre rouge comme le sang coloriait mes lèvres. Mon fouet était accroché à la ceinture de mon string.
-Marie... Tu me donnes tellement envie... T'es si... putain! me lança Miya en me touchant les seins. Je lui souris.
-Peut-être que ce soir, on pourrait s'adonner au plaisir du péché?
-Pourquoi pas? me dit-elle. Je lui donnai un rapide baiser avant de monter sur scène pour me déhancher.

Quelques heures plus tard, Miya et moi étions allongées sur le lit, nous touchant intimement.
-Marie... gémissait elle quand mon doigt fut en elle.
"Une vilaine fille"? Oui, c'est ce que j'étais! Je me foutais loyalement des paroles saintes ou quoi encore? Pourquoi avoir créé le sexe, le plaisir, si on ne peut pas en profiter? Le seul paradis qui existait pour moi, c'était quand mon point G était repéré. Mon vagin n'attendait que ça: d'explorer!

Ma langue descendit vers son intimité. Je goûtai Miya avec beaucoup de faim, j'aimais son goût... Un jour, me rassasierai-je d'elle?
-Hum... Miya... lançai-je avant de l'embrasser. Nos langues s'entremêlèrent... Elle me regarda, le désir brillait dans ses yeux.

-C'est à moi de te gâter maintenant...

On était enfermée, emprisonnée dans cet endroit... Autant faire ce que l'on veut, non?

Miya déposa un baiser sur chacun de mes cuisses, remontant à mon entrejambe, elle passa sa main sur mon intimité très sensible, me donnant de temps à autre quelques coups de langue... Mes doigts jouaient sur la pointe de mes seins... De petits cris aigus s'échappaient de ma gorge, et sans m'y attendre, elle avait enfoncé en moi un de ses sextoy, ou encore gode. Et c'est là que je commis une erreur.
-Lucian! m'entendis-je crier. Ce prénom avait arrêté tout geste venant de Miya.
-Kisa? (Quoi?)
"Et merde !" pensai-je en fermant mes yeux afin d'éviter le regard glacial de ma compagne. Ou partenaire? J'en sais rien! Pff. Ce n'est pas de ma faute si Lucian m'obsédait quand même!