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Chapitre 5

M'enfermer dans une chambre ne faisait pas partie de mes habitudes quand tout n'allait pas. Je préférais naviguer sur l'Internet, regarder de nouveaux films, faire les magasins, etc. Mais étant donné que j'avais été enlevée, tout cela m'était défendu, impossible. J'optai donc pour une bonne baise.

Je traversais les couloirs pour me diriger vers le bureau où Michael, un des surveillants, se trouve la plupart du temps. Souvent on baisait ensemble et bien sûr, personne n'était au courant, même pas Miya...

Je frappai à la porte du bureau. Après avoir eu la permission d'entrer, je pénétrai à l'intérieur.
-Salut, Michael! le saluai-je en m'avançant vers lui, tout en roulant mes hanches vulgairement. Il s'était levé de sa chaise pour m'accueillir.
-J'adore quand tu me rends visite, Marie. Je sais déjà ce que tu veux... me dit-il avant de défaire la fermeture-éclair de son pantalon.
-On a toujours parlé le même language, Michael... lançai-je avant que je m'applatisse sur la surface du bureau. Ma culotte avait déjà glissé le long de mes jambes. Il enfila un préservatif trouvé dans son portefeuille.

Le premier coup de rein qu'il me donna était rude. Il entama ensuite des vas-et-vient plus rapides et plus profonds. J'avais glissé ma main sur mon clitoris, me donnant ainsi plus de plaisir. Il s'enfonçait encore et encore plus en moi. Je me sentais proche du gouffre. Il accélérait encore et encore le mouvement, puis un violent cri déchira ma gorge.

Vidée de toute énergie, j'étais entrain d'ajuster ma petite jupe quand je sentis une légère tape sur ma fesse droite. Michael me murmura à l'oreille:
-Viens plus souvent.
-Compte sur moi. , répondis-je avant de sortir du bureau.

-Marie, où étais-tu passée?! Mwen tap chache'w lontan wi. (Ca fait longtemps que je te cherchais.) commença Miya en pénétrant dans ma cabine toute affolée.
-Qu'est ce qui ne va pas? lui demandai-je, curieuse, en me levant du lit
-Il faut que tu me suives.

Sans poser de question, je la suivis. On se retrouva dans le hall. Il se passait quoi?
-Miya? l'interpellai-je. Elle se tourna vers moi.
-Marie, voici le chef... Le responsable de notre présence ici.

Je relevai les yeux. C'était un homme dans la trentaine ou plus. Il ressemblait à un fils à papa, avec un très beau costume. Et à côté de lui se tenait "Mon Lucian"...
-Quand je serai absent, c'est mon bras droit, mon meilleur pote Lucian, qui s'occupera de vous... Est-ce clair? entendis-je dire le responsable de mon enlèvement. Mon Lucian était plus que mon bourreau: c'était le diable en personne... Comment avait-il pu détruire la vie de nous tous ici? Comment avait-il pu ordonner de tuer cette fille qui attendait un bébé? Lucian était Lucifer en chair et en os!

-Héléna, on peut se parler? me demanda Lucian à la fin de la réunion. Il m'avait conduit dans un couloir sombre par le bras.
-Peux-tu arrêter de te conduire ainsi avec moi? lui demandai-je en enlevant mon bras de sa main brutalement.
-Qu'est ce qui te prends, putain? Je suis désolé de t'avoir conduite dans cette pièce, mais ce n'est pas une raison pour me faire la gueule, salope! me dit-il en hurlant comme un fou. J'éclatai de rire.
-Ah Lucian! Je t'en supplie! Tu en as rien à foutre de ce que je ressens. T'es le diable en personne. Tu aurais dû refuser beaucoup de chose, mais non... Ne me parle plus jamais, je t'en prie! le suppliai-je. Au moment où j'allais partir, il m'arrêta et me coinça contre le mur du couloir.
-Léna, attends. S'il te plaît... me supplia-t-il d'une douce voix. Il caressa ma joue, puis mon menton...
-Que cherches-tu à faire Lucian? lui demandai-je d'une faible voix. Qu'est-ce qui m'arrivait quand j'étais avec lui? Je ne comprenais pas! Lucian m'embrassa... C'était plus qu'un simple baiser, dedans baignait: la haine, le désir, la passion... et un peu d'amour. Quand on se sépara, je maudis le fait qu'on a besoin d'air pour respirer.
-Lu... Lucian, c'était quoi... ça? marmonai-je toute tremblante. Il entoura ma taille de son bras, me ramenant ainsi à lui.
-Ce soir, vers 11h... Attends-moi ici... Viens, je t'en supplie!

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, il avait disparu.
-Talè! Sa'k sot pase la?! (Attends! Il vient de ce passer quoi là?!) murmurai-je en passant ma main sur mon visage.

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