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Chapitre 18

-Amélia, je suis contente de te revoir! acclamai-je en la serrant dans mes bras. J'avais laissé Lucien avec Claudy, son parrain, à Thomassin, pour pouvoir accompagner Vivianne à l'aéroport, une amie proche d'Amélia.
-Moi de même, ma fille... Il est où, mon petit coquin? me demanda-t-elle en cherchant Lucien des yeux.
-Je ne voulais pas le fatiguer, je l'ai laissé avec Claudy... répondis-je en l'aidant avec ses bagages.
-Plus vite on arrivera, plus tôt tu le verras! enchaîna Vivianne. Elle aussi était tombée sous le charme du petit... J'avais appris à mon fils à respecter les femmes. Et cela lui en apportait beaucoup apparemment. Cela me faisait chaud au coeur.
"Comment ai-je pu penser une fois à avorter quand j'avais appris son existence?" pensai-je avec tristesse.
-Non, attendez... Je suis accompagnée, ajouta Amélia en souriant de toutes ses dents.
-Par qui!?
-Le fils de mon fiancé. Il ne voulait pas que je reste seule, il a donc insisté pour m'accompagner. Il avait quitté Haïti après le tremblement de terre.
Amélia, malgré son âge, paraissait jeune... si jeune. Elle était très active. Elle s'était fiancée à l'étranger depuis déjà six mois.
-Où est-il? Est-il beau, ce jeune homme? s'empressa de demander Vivianne. Elle en avait marre d'être célibataire. Elle cherchait un bon parti, et le fils du fiancé d'Amélia était bien foutu côté fric en plus. D'après les dires d'Amélia.
-Plus que beau... J'aimerais te le présenter, Marie. Je lui ai beaucoup parlé de toi et de ton fils. Cela lui a en quelque sorte poussé à venir te rencontrer, même s'il ne le dira pas.
-Amélia, tu sais très bien que mon unique priorité est mon fils, lui lançai je.
J'avais beau essayé de le lui faire comprendre, elle avait continué à croire que j'avais besoin d'un homme dans ma vie et d'un père pour Lucien... C'était vrai que j'avais des envies, comme beaucoup de femme. Je ne peux pas ignorer quelques plaisirs. Malgré ma grossesse, je prenais mon pied avec une bonne masturbation. J'avais toujours réussi à me combler sans l'aide d'un homme, même si avec Lucian c'était divin! Après avoir mis Lucien au lit, je prenais soin de moi en sortant mes objets sexuels... J'étais mère certes, mais putain... J'étais avant tout femme!
-Oui, tu me l'as déjà dit...
-Hey, Amélia?! entendis-je de loin. Cette voix... Jamais je ne pourrais l'oublier, je le reconnaitrais parmi mille...
-Ah, le voilà! s'exclama Amélia en lui souriant. Je le sentais... Il était derrière moi, je voulais être sûre que je ne me trompais pas... Je me retournai.
"Non, c'était pas possible! Pourquoi cela n'arrive qu'à moi?!"
-Oh mon Dieu!
Il n'était pas surpris de me voir. Les mains dans les poches, il me détaillait du regard. Il était devenu plus sexy qu'avant... "Oh non! Enlève de ta tête cette grossièreté!" me cria ma conscience.
-Lena... me souffla mon passé... Lucian.

Amélia s'était excusée auprès de moi. Elle s'en voulait d'avoir ramené mon passé... Pourquoi tout devait se retourner contre moi? Je ne savais pas si je devais être heureuse ou malheureuse de son retour... "Comment avait-il fait pour réussir à sortir de là en vie?! " pensai-je en lui foudroyant du regard.
-Je suis content de te revoir, Lena... me dit-il d'une voix douce, cherchant à m'amadouer.
-Ne m'appelle plus jamais Lena, répondis-je brutalement. Je ne pouvais pas garder mon sang froid. J'avais réussi à faire son deuil tranquillement et lui, il venait de repointer son nez sexy dans ma vie... Pourquoi était-il de retour?
On était dans la voiture, Vivianne conduisait. Amélia était assise devant avec elle, Lucian et moi étions derrière.
Après lui avoir envoyé chier, l'ambiance dans la voiture était plutôt froide. Arrivés à destination, on se dépêcha de se retrouver à l'intérieur pour une ambiance bien meilleure.
"Lucian et Lucien, que vais je faire!?" pensai-je. J'avais l'impression que le ciel allait me tomber sur la tête.
-Maman... Pa janm ale kitem anko ! (Ne pars plus jamais sans moi!) pleurnicha Lucien en venant à ma rencontre. Je le pris dans mes bras.
-Chutttt... Ça va, je suis là maintenant... lui dis-je pour le calmer. Puis je questionnai Claudy du regard.
-Il voulait y aller avec toi, cela fait plus d'une heure qu'il pleure, répondit-il. Il n'en pouvait plus, cela se voyait. J'avais presqu'oublié l'existence de Lucian dans la pièce.
-Lucian, il faut qu'on parle, lui ordonnai-je, lui faisant signe de me suivre en portant Lucien dans mes bras. Je donnai un jus de fruit à Lucien avant de disparaitre dans ma chambre avec Lucian, celle que j'avais quand je venais dormir chez Amélia. On s'était enfermés pour ne pas être dérangés. Cela me faisait peur mais j'étais au moins sûre que mon attirance pour lui était au feu, finie...
-Je suis venu récupérer mon fils, avoua-t-il sûr de lui, me regardant de haut. J'éclatai de rire. Il fonça les sourcils.
-Oh non... Mais, excuse moi... Ce n'était pas une blague? Parce que je t'assure, t'es extrêmement drôle. Tu aurais dû être comédien à la place d'un kidnappeur... lui dis-je entre deux rires. Il s'avança vers moi dangereusement. Il faisait deux fois ma taille, je levai les yeux vers lui.
-Vois-tu que j'ai l'air de rire? me questionna "mon ex-bourreau". Il se pencha vers moi, ses lèvres étaient presque proches des miennes.
-Je t'interdis de prendre mon fils et...
J'avais presque plus d'air: il était trop proche de moi. Il pencha sa tête dans mon cou, j'y sentais son souffle. Mon bas ventre s'affolait... J'avais envie qu'il me prenne là. Maintenant!
-Et?
Son ton était ironique, je le sentais sourire. Avec la force qu'il me restait, je le poussai en arrière.
-Et de m'embrasser!
-J'ai bien peur que tu ne me demandes trop.
Avant que je ne puisse répliquer, il m'embrassa. Ses lèvres m'avaient manqué. Nos langues s'étaient rencontrées et s'engageaient dans un combat endiablé. Mais la raison me frappa, je le repoussai à nouveau et le giflai.
-Approche-toi de moi encore une fois ou de mon fils, et je raconterai à tout le monde quel genre de monstre que t'es... le menaçai-je d'une voix sourde en le regardant droit dans les yeux.

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