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Chapitre 16

-Pauvre petite... entendis-je de loin... J'ouvris les yeux petit à petit. Trois étrangers étaient debout par-dessus moi et me fixaient.
-Elle se réveille... Tout va bien? me demanda une femme entre les 40 et 45 ans. Elle avait la peau claire et les cheveux ondulés. "Une mulâtresse", supposai-je.
-Sak rive'm la? (Que m'est-il arrivé?) demandai-je en essayant de me relever sur le sol.
-Tu t'es évanouie... T'as pas mangé depuis combien de temps? me demanda une autre femme beaucoup plus jeune en m'aidant à me relever.
-Je me nourris, mais très peu apparemment... répondis-je avec un sourire gêné.
-On t'emmène avec nous, t'as sûrement faim? me proposa un homme qui était avec eux. Je ne savais pas si je devais leur faire confiance. J'avais assez souffert en faisant confiance aux autres.
-On ne te fera pas de mal... Je me présente: Amélia Saint-Juste. me dit la plus âgée des trois. Sans me faire prier, je décidai de monter dans leur voiture.

-Merci pour tout, je me sens beaucoup mieux. la remerciai-je. Ils m'avaient amené à Thomassin 48, chez Amélia. Elle m'avait hébergé durant un mois, me traitait comme si j'étais sa fille. Elle avait par ailleurs perdu son fils et son mari lors du séisme. Au début, j'avais beaucoup de difficulté à dormir sous les bétons, de peur que les murs nous tombent dessous. Mais après, je m'étais fait à l'idée que les tentes n'étaient pas aussi comfortable qu'une véritable maison. Amélia possédait un large terrain et une grande maison. Il y faisait froid... J'aimais bien, on était à l'écart du bruit. J'étais aussi devenue claustrophobe apparemment, je ne pouvais plus dormir avec une porte fermée. Si besoin, je m'y efforçais tout en laissant impérativement ouverte une fenêtre... Tout cela à cause de mon enlèvement. Je n'avais rien dit à Amélia au sujet de ce qui m'était arrivé. J'avais prétendu ne rien savoir, d'avoir oublié...
-T'es sûre que tu ne veux pas rester? Je vais me sentir seule sans toi, Marie...
-Amélia, on en a déjà discuté. Je ne veux pas abuser de ta générosité.
-T'as le coeur de laisser une vieille dame seule?
J'éclatai de rire. Amélia était unique en son genre.
-Tu es loin d'être vieille! T'as beaucoup plus envie de vivre que moi d'ailleurs. Tout ce que je veux, c'est ne plus souffrir.
J'avais dit cela en pensant de nouveau à Lucian. J'avais toujours le pressentiment qu'il était vivant. Presque chaque jour, je me rendais en plaine, car c'était là que j'étais durant mon enlèvement. Je n'avais trouvé aucune trace de Lucian... Puis j'avais arrêté de le chercher. S'il est vivant, il me cherchera lui-même, pensai-je... S'il m'aimait, bien sûr.
-T'es encore perdue dans tes pensées? me demanda Amélia en me touchant l'épaule. Je sursautai et lui souris.
-Non.
-Tu es tellement mystérieuse... Pourquoi tu ne dis pas ce qui te tracasse autant?
-Parce que je ne me souviens de rien. mentis-je en lui souriant pour la rassurer un peu.
-Bref... Je ne veux pas que tu me laisses seule. Je t'aime comme ma propre fille et je veux te voir heureuse.
Elle était la mère que j'avais perdue. Elle m'apportait l'amour maternelle que Dieu m'avait enlevé... Elle me prit dans ses bras.
-D'accord, je reste... Et d'ailleurs, tes petits plats allaient me manquer.
-Quelle gourmande tu fais! ironisa-t-elle. Dieu seul sait comme j'aurais aimé partager ces moments de bonheur avec Lucian...

-Marie, t'es sûre que ça va? me demanda Claudy, un ami d'Amélia. Ce dernier était en sa compagnie quand elle m'avait rencontré. Lui et moi n'étions pas proche, mais il s'inquiétait pour moi.
-Oui. J'ai juste eu un peu le vertige... Mwen dwe fatige... (Peut-être que je suis fatiguée...) lui répondis-je en me servant un peu d'eau.
-Cela fait plus de deux jours que t'es ainsi... Si je ne te connaissais pas, si je ne savais pas que t'avais la phobie du sexe opposé...
-Je n'ai pas peur de toi, Claudy! l'interrompai-je en lui souriant. Je n'avais peut-être pas peur de lui, mais je ne lui faisais aucunement confiance pour autant.
-Je pourrais dire que t'attends un enfant mais ce serait dingue... Tu n'es pas du genre à avoir des relations sexuelles!
Puis il se mit à rigoler. Voyant ma réaction, la peur qui se lisait sur mon visage, il se tut aussitôt.
"Non! Ce n'est pas possible! Non, t'as pas pu me faire ça, Lucian!" Je hurlais dans ma tête...

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