1."Rien n'est que de sang, de cris, de larmes."
Tout humains péche, que cela soit volontaire ou non, cela restera une vérité qui ne pourra être doutée au fil des décennies qui précéderont la nôtre.
Malgré le fait, que depuis l'enfance, l'humain ou bien la majorité de cette espèce est convaincue par sa religion. Chrétienne, juive, mulsumane, que cela l'importe peu au final. Il ne sera doux pour aucun qui ose s'aventurer vers lui, de son point de vue, aucun d'entre eux n'ont de valeur propres.
Ils restent, simplement, des objets à manipulés à sa guise. Sous prétexte qu'ils aient un différent QI ou encore une différente couleur de peau, ils s'auto-préclame ainsi, unique.
Que cela peut bien l'amuser, ces pauvres bigres ne savent donc pas qu'ils ne sont que des copies les uns les autres, un coeur, un appareil digestif, un cerveau, des jambes. La même recette, le même mode de fonctionnement, la même erreur que les cieux ont continués de répandre.
Depuis le début, depuis leur naissance dans ce monde noircis par la dense population qui l'envahit comme un virus, ils sont alors dictés par des règles et des devoirs à accomplir lors de leur existence. Ces devoirs sont pourtant simples à exécuter, ils sont tel que de prier, aller à l'église, et de ne point pécher.
Alors, pourquoi diable continue-t-il à avoir des âmes à purger si cela est si simples pour eux, la tentation qu'ils peuvent éprouver tout au long de leur misérable existence est trop dense à supporter ?
Si vous vous teniez devant le démon, après avoir été tenté d'avoir ainsi pécher dans votre vie, ne serais qu'une fois afin de gouter à ce sentiment de liberté, que balbuteriez-vous afin qu'il vous épargne..ou bien plutôt, qu'il vous achève immédiatement.
Pour la bible ou le coran, l'ange qui tourmente ainsi ces âmes pécheuses est inconnu. Et pourtant, si seulement les âmes qu'il avait auparavant détruites pouvaient énoncer son existence, leurs récits vous glacerait le sang.
À ses côtés, rien n'est que de sang, de cris, de larmes et de supplices. Les malheureuses, l'ayant rencontré ont subit bien des supplices, ainsi, le démon adorait les voir alors. Fragiles, incousciantes et apeurées, effrayées même, tremblantes.
Les mains liées avant la purge, les hommes se présentant devant lui ne peuvent faire que de le supplier, en criant, hurlant, leurs cordes vocales irrités, ils veulent à cet instant s'accrocher à un espoir qui est de pouvoir faire pitié à l'être effrayant les regardant d'un air méprisant.
Celui qui a le malheur de rencontrer l'Ange aux ailes noirs, a comme habitude de ne pouvoir tenir sur ses jambes correctement. Son regard est alors si effroyable, que la peur monte, la tension de l'humain fait de même.
L'attente, reste difficile à supporter, ils supplient à l'ange de commencer, d'en finir, il le supplie de les dévorer de sa cruauté. Son visage, est d'autant plus horrifiant lorsqu'il leur sourit alors.
Un sourire qui peut en dire long sur leur destin, tragique qui peut les attendre à cette fameuse purge de plus de six jours, elle pourrait durée un jour de plus, et alors en faire une semaine, mais comme dieu, le démon à son jour de repos, n'en a t-il pas le droit.
— «Ah..», ronchonne-t-il en cambrant sa colonne vertébrale.
Lors de ses jours de repos il ne fait grand chose, il ne fait rien. Comme on le pense, il se repose toute la journée.
Il repose dans son cercueil, d'un noir éclatant bordée d'or. Les coutours de se dernier, sont gravés les noms des sept péchers capitaux qui puissent exister. Ce cercueil est surélevé par une estrade, rouge de sang. À bord de ce dernier, se trouve un récipient peu imposant dans lequel un liquide s'y trouve, un liquide rouge, qui n'est autre que du sang.
Ne pouvant saigner de lui-même, on en déduit facilement que ce sang ne provenant pas de lui, ne peux provenir que des humains qu'il a pu côtoyer.
Du moins, provenant du dernier malheureux ayant achevé sa purge.
— «Voilà que je peux enfin m'autoriser mon jour de repos, mais qu'à l'issue de ce dernier je ne puisse pas me reposer, que cela m'agace!»
Depuis peu, il est victime de douleur dans le dos. Une scoliose ou quoi que cela serait à peine envisageable, ses ailes, sont les seules responsables. À la suite d'une purge, ses dernières ressortent lors de son jour de repos.
Elles se nourrissent, des émotions tourmentées, de la douleur et du sang de l'humain.
Sans elles, l'ange mourrait.
Il ne sait pourquoi, ni comment, mais ses ailes s'enfouissent une nouvelle fois dans son dos avant chaques purges, seraient-elles timides, amusant.
— «Quel imbécile je suis, vouloir les nourrir après.. Bon sang..voilà qu'elle me font souffrir.», marmonne-t-il, agacé.
Leur sortie, reste toujours une épreuve douloureuse pour l'ange mais lorsqu'elle sont ainsi, fièrement ouvertes derrière lui, il ressent un sentiment de fierté ou de toute puissance. Il ressent également à la suite de cela, une liberté, qu'il ne pourrait décrire lui-même.
Elles sortent, comme des épines enragée et vorace traversant sa peau, cela semble loin d'être agréable.
Il reste ainsi, en position assise dans son cercueil dont ses ailes le dépassent pendant quelques instants. Essayant de supporter la douleur qu'il subit, il aurait aimé ne rien garder de ce qui est propre à l'être vivant, comme la souffrance physique par exemple.
Il vient se relever, il s'étire, tout en grimaçant de douleur malgré-tout avant de rapidement prendre en main le bol de sang. Il s'avance ainsi dans la pièce sombre, pied nus, pas à pas.
Arrivé à une baignoire, qualifiée de gigantesque, il verse le peu de quantité de sang dans cette dernière.
Il vient ensuite, avec tout de même difficulté, s'avancer vers un robinet qu'il ouvre ensuite afin que le même liquide de couleur rouge n'y sorte, remplissant la baignoire peu à peu.
— «Écoule-toi plus rapidement, bon sang. J'ai l'impression de resubir ma purge de deux ans!»
En effet, auparavant, l'ange était comme vous vous doutez bien, un humain. Lors de son existence en tant que tel, ses actes accumulait ses péchés à tel point, qu'il a dû subir une purge de deux afin de devenir maître des âmes lors de ses temps perdus.
Alors cela peut bien, l'amuser d'aperçevoir ces pauvres âmes accablées, souffrantes et haletantes à leur douleur qui ne durent que six jours. Incomparable.
Le bain enfin totalement écoulé, il soupir de soulagement avant de se déshabiller, désormais complètement à nu, il vient tremper son corps dans le liquide à couleur vive, et donc également ses ailes qui viennent se détendre, quelques instants plus tard. Un deuxième soupir traverse les lèvres du démon avant que ce dernier ne referme sagement les paupières, près à s'endormir.
Il ne peux faire que ça, de toutes les manières.
Ennuyant.
Humain, il adorait la sculpture, c'est un art qu'il a toujours affectionné, voilà la raison pour laquelle il se trouve avoir une abondance de sculpture dans sa demeure.
Il doit l'avouer, cela le chagrine de ne pouvoir s'occuper à sa passion désormais qu'il a donner son âme aux enfer il doit en assumer les conséquences.
— «Je donnerai tout pour avoir une âme à decimer aujourd'hui, le temps me parait si long»,se plaint-il, les yeux clos.
En enfer, le temps s'écoule de manière différente que dans le monde des humains.
Un jour, ne fait 24h, mais le double ce qui s'avère être 48h attruibué à une journée.
La purge durant six jours dans cet enfer, dure en temps normal douze jours d'affilés de souffrance, et de torture malsaine, délicieuse, enivrante..afin de purger une âme.
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