Mission (réécriture)
Luc se leva encore une fois, en sursaut. Il nota de demander à Ultime si les réveils en sursaut étaient obligatoires.
Il regarda sa montre qui indiquait neuf heures du matin et enfila rapidement des vêtements propres et descendit les escaliers. Luc prit son petit-déjeuner en écrivant un message expliquant qu'il passait la journée avec Amy et Yann pour ses parents. Il l'accrocha bien en évidence sur le frigo puis sortit de la maison. Il regarda de nouveau sa montre. Amy et Yann n'allaient pas tarder.
En effet, ils arrivèrent en même temps, cinq minutes plus tard. Luc était le plus ponctuel des trois mais il arrivait lui aussi en retard à chacun de ses rendez-vous d'une poignée de minutes, comme une malédiction.
-Salut, cria Amy de loin
-'jour! salua Yann en agitant la main.
-Bonjour. fit Luc.
-Bon, on fait quoi ? demanda Amy visiblement impatiente.
-On fait comme la voix a dit, répondît Luc
-C'est-à-dire ?! s'enquit Yann.
-On se promène dans le village à la recherche d'indices, lança Amy.
-Au moins ce sera rapide ! blagua Yann.
Leur village était petit, d'ailleurs ils habitaient tout les trois à Plouenec. Mais pour un petit village, il possédait cependant un collège-lycée. Par contre, pour aller à l'université, il fallait rejoindre Brest. Le bourg se situait en pleine cambrousse, entouré de champs et d'une forêt non-cartographiée pour une mystérieuse raison...
Mais une forêt de plusieurs hectares ne passait pas inaperçue, non ?
Pour le collège, Luc suspectait que les architectes ne devait pas être bien réveillés, à moins qu'ils n'aient eu une sacrée panne d'inspiration le jour où ils avaient nommé le bâtiment. Car ils l'appelèrent juste «Le collège-Lycée de Plouenec ». Pourtant question couleur, les habitants ne manquaient pas d'imagination.
La ville était un fantastique mélange de couleurs vives et criardes qui représentait une magnifique fresque éclatante et lumineuse. De plus certains bâtiments étaient éclairés à l'aide de projecteurs alimentaient par l'énergie solaire car Plouenec demeurait une ville écologique ! (Et plus officieusement parce que le maire de la ville était marié avec le dirigeant d'une entreprise de panneaux solaires, alors il pouvait avoir des réductions). L'ensemble donnait envie de se frotter les yeux et de porter des lunettes de soleil sous peine d'attraper une sérieuse conjonctivite. Luc avait l'impression qu'un géant avait vomi l'arc-en-ciel sur le village.
Peut-être ne possédait t-il pas la fibre artistique ?
Amy s'étira :
-Bon, c'est parti !
***
En fait il est vachement court ce chapitre, il fait 400 mots.
Le prochain chapitre disons... une prochaine fois !
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