Grotte et quizz télévisé
Ils avaient tout le nécessaire.
Il était dix heures lorsqu'ils arrivèrent devant la forêt. Appréhendant pour la première fois l'ampleur de la tache qui les attendait. Ils prirent soudain compte de la folie de leur aventure mais pas question d'abandonner! Le monde, rien que ça, dépendait de leur réussite. Autant dire qu'ils n'avaient vraiment pas la pression. Ils suivirent un sentier de randonné jusqu'à la lisière de la forêt non-cartographiés et démarqués par des panneaux «ATTENTION», «N'AVANCER PAS, DANGER» et autres «WARNING» le tout ficelés de rubans jaunes et rouge.
Ils ignorèrent plus ou moins superbement les écriteaux et s'engouffrèrent plus avant dans la forêt.
Ils allumèrent une torche supplémentaire et plongèrent dans l'obscurité.
A part quelque flèches, trappes au sol et autre petits pièges, ils avancèrent tranquillement et finir par arriver devant une porte. Simple. De bois. Banal. Presque saugrenu tellement elle respiré la normalité. Rendu suspicieux après le épreuves qu'ils avaient affrontés jusque la, ils entrouvrirent la porte et se qu'ils virent les laissèrent pantois.
Ils entrèrent dans une salle au allure de plateau de jeu télévisé ultra coloré.
Un lézard bipède rouge, jaune et vert les accueillis. Il faisait un mètre soixante-dix et portait de ridicule habits, style années 80. Il portait un pantalon blanc pailleté à froufrou. Une chemise violette toute aussi pailletée et froufroutée à colle triangulaire. Mais le comble était sa coupe banane noir pleine de gel, très Elvis Presley. Il avait des chaussures vertes (paillettes et froufrous garantis). Un sourire d'une blancheur trop éclatante et une haleine de phoque (et encore c'était là insulter les phoques)
Il pris un micro et s'exclama d'une voix forte:
«- Bienvenue au Buzz-o-Pudding! Aller, aller asseyez-vous, l'émission commence»
Ils n'eurent pas le temps de poser la moindre question. Ils se retrouvaient déjà assis sur des tabourets fluorescent avec devant eux des buzzer vert qui ressemblait à des puddings. Le présentateur-lézard enchaîna:
«-vous-êtes-ici-dans-une-salle-bonus-si-vous-réussissez-à-répondre-correctement-vous-passerez-la-dernière-épreuve-et-arriverai-directement-dans-la-salle avant-celle-du-Prince-de-Goûts-Mélés. expliqua t-il si vite qu'ils eurent du mal à tout comprendre, tellement ils avaient l'impression que les mots étaient collés les uns au autres.
-Alors voici la question, poursuivit-il plus lentement; Que chercher vous ?Vous avez 15 secondes de réflexion.
Ils appuyèrent tout les trois en même temps sur leur buzzer, qui s'avéra être gélatineux comme un vrai pudding.
-On cherche Ultime, cria Amy.
-On cherche le Prince de Goût Mêlés, s'exclama Yann.
- On cherche la bonne réponse, proposa Luc.
-ET LA BONNE RÉPONSE EST; ON CHERCHE LA BONNE RÉPONSE!!! BRAVO VOUS AVEZ GAGNEZ, hurla le présentateur. »
Sans plus attendre il les mena droit vers une porte en fer et les jeta promptement dehors.
Ils se retrouvèrent de nouveau dans un boyau de pierre mais plus grand que les précédents. Devant eux, une dizaine de mètre plus loin un mur. Immense. Lisse. Infranchissable. Du moins à première vu, de plus près ils constatèrent que le mur noir était plein de petites aspérités.
Ils s'attachèrent avec des cordes et se mirent à gravirent le mur. Ce fut fastidieux et parfois ne durent la vie sauve qu'a un réflexe ultra-rapide. Cependant ils atteignirent le sommet sans trop de soucis.
Mais d'en haut ils purent voir que l'autre côté du mur était hérisser de piques coupants, affûtaient comme des lames de rasoirs, et parfaitement lisse.
Impossible de redescendre par l'autre versant, non plus.
Amy décida soudain que ce n'était pas possible de ne pas pouvoir descendre et sans crier garde elle sauta dans le vide, évitant de justesse les pointes. Les deux garçons regardaient vers le bas d'un air horrifiés et consternés.
«- c'est bon tout va bien. Il y avait un amortisseur en bas. Vous pouvez sauter, cria Amy. »
Soulagé, Yann pris à son tour son éland et sauta. Il hurla que Luc pouvait sautait. Luc jaugea la longueurs des piques, pris son éland et s'élança. La chute parut durée une fraction de secondes et à la fois une éternité. Un pique plus long que les autres l'érafla légèrement. Luc le sentit à peine. Il tomba sur un matelas vert translucide et élastique.
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