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5| Nouvelle de @-Miam_Miam- « Quand nos lèvres se sont touchées »

Chapitre 1: Béatrice

Mon réveil me tire violemment du rêve merveilleux que je faisais. C'est dans un râle à peine inaudible, que j'avance ma main à tâton pour l' éteindre et regarder l'heure. Le cadran affiche 6h03.

Je m'extirpe de ma couette et étouffe un bâillement.
Cette nuit était fantastique, pensais je les étoiles pleins les yeux.

- Béatrice rendors toi...hmm

La voix endormi de mon époux me tire de mes pensées. Le sourire aux lèvres, je caresse délicatement ses cheveux emmêlés qui se répandent sur le lit, et rapproche mon visage du sien :
- Impossible Olio, je dois aller bosser. D'ailleurs, tu devrais te réveiller et te préparer pour en faire de même, j'accompagne mes paroles d'un léger baiser sur sa joue.

Il pousse un long râle :
- Oui tu as raison, il pose sa main chaude sur mon visage et ajoute d'un ton moqueur, de toute façon ton haleine du matin m'a coupé l'envie de dormir.

-Crétin, m'exclamais je en lui donnant une claque sur la nuque.
La pièce se remplis aussitôt du son de son rire. Son rire était si aigu qu'on aurait dit une hyène.

- Desolé chérie, mais c'est la vérité, dit il en gloussant.

-Pff...

Il se lève de notre lit, et allume la lumière, puis me jetant un dernier regard, il se dirige vers la salle de bain,sourire aux lèvres.

Chapitre 2: Olio

Je me dirige vers la salle de bain d'un pas las, laissant derrière moi une épouse vexée, et plonge mon corps dénudé dans la baignoire. Je laisse l'eau chaude relaxer mes muscles endoloris, faut dire que j'ai passé une sacrée nuit hier avec Béatrice. Elle m'a littéralement vidé de toute mon énergie. Mais je ne m'en plain pas, c'était notre dernière nuit ensemble alors, elle aura au moins été mémorable...

Je sors de mon bain quarante minutes plus tard, et m'avance nu comme un vers,devant le grand miroir qui orne la porte de notre salle de bain. Je me contemple longuement comme si j'étais face à un inconnu.

Je lève ma main et caresse mon visage, je parcours chaque centimètre de celui ci puis m' arrête sur ce souvenir affreux marqué sur toute la surface de ma joue, cette marque de brûlure indélébile.

Sa couleur beige contraste parfaitement avec la couleur noir de ma peau et mes yeux marrons.

Mon regard s'attarde sur cette marque. Et dire qu'elle m'aime malgré cette horreur...en deux ans de mariage, cette pensée me revient toujours.

Je cesse de me contempler, et enroule une serviette autour de ma taille, quand soudain un bruit m'interppelle.
Je me retourne instinctivement, et vois Béatrice à la porte me contempler de ses grands yeux yeux noirs: un grand sourire s' étire sur mes lèvres.

Je m'approche d'elle et l'enlace doucement :
- Je suis désolé

Ces mots ont franchi ma bouche tout seul. Pourtant je sais qu'elle a déjà oublié, je sais qu'elle ne m'en veut pas, mais je me sens obligé de m'excuser.
Peut être ai je des remords à cause de ce que je m' apprête à faire...

Elle me regarde et se contente de hocher légèrement la tête.

Un sourire naît sur son visage et des images de notre mariage me reviennent.

Je la revois dans sa robe blanche marcher vers moi,je revois le sourire sur ses lèvres et les larmes de joie sur ses joues.
Ma gorge était nouée par l'euphorie qui m' habitait, j 'épousais la femme dont j' étais fou amoureux...

Chapitre 3:

******
Béatrice s' afférait à engloutir aussi rapidement que possible, les aliments disposés sur la table par Olio, devant les yeux ébahis de celui ci :

-Euh ok...doucement Béatrice tu vas t' étouffer..

- Che...ne...pfeux...pfas.. essaya t-elle d'articuler entre deux bouchées de pain.

Il la regardait d'un air ahuri puis soupira :
-D'accord comme tu veux, dit il en entamant son assiette.

****
-Au revoir chéri à ce soir !
Elle se précipita hors de la maison comme une furie.

-Adieu Béatrice...murmura Olio

Chapitre 4: Olio

Après le départ précipité de son épouse, il entreprit de se préparer.

Il revêtait un t-shirt quand il reçu un appel:
-Allô..
Nous vous attendons...
-Oui je sais..
Est-ce que vous le lui avez dit ?..
-Non,je n'ai pas pu...
Je vois..Mais vous auriez dû..
-Je sais Albert, mais je ne peux pas...je serais bientôt là.

Ne voulant pas s' éterniser, il raccrocha, des larmes perlaient sur ses joues.

Je suis désolé Béatrice, ..furent ses dernières paroles avant qu'il ne fasse ses valises et qu'il ne quitte leur domicile.

Chapitre 5: Béatrice

*****
Cela faisait presque un mois que Olio était parti, un mois qu'il m'avait abandonné.
J'ai pleuré nuit et jour devant ses tiroirs vides, mais rien y faire il n'est jamais revenu. Il est tout simplement parti comme ça, sans me donner la moindre explication.

Je lui en voulais, ça faisait à peine deux ans qu'on était marié, pourquoi est ce qu'il m'avait laissé?..
Je ne lui ai jamais été infidèle...

Mais peut être que lui si, ..peut être que c'est pour une autre qu'il m'a quitté...

Cette pensée me retourna l'estomac, et me fit refouler tout ce que j'avais mangé la veille.

J'avais des nausées et de violentes crampes depuis quelques jours maintenant. Comme si son départ ne suffisait pas, il a fallu aussi que je tombe malade.

La sonnerie retentit dans toute la maison, me faisant brusquement redresser la tête de la cuvette des toilettes. Je me précipitais sur le pas de la porte, le sourire aux lèvres, mon coeur tambourinant dans ma poitrine.
J' espérais que c'était lui, je voulais que ce soit lui..

Chaque jour depuis son départ, je guettais son arrivée, surveillais les alentours et était en alerte dès que la sonnerie retentissait.

J'ouvris violemment la porte et mon sourire s'envola. Ce n'était pas lui qui se tenait face à moi mais un homme d' âge mûr.
Ce sexagénaire m'offrit un sourire aimable ,que je m'efforca de lui rendre.
- Vous êtes Béatrice je suppose ? Me demanda t-il
- Oui, et vous êtes ?
-Albert le médecin de Olio.

Mon coeur rata un battement, j'ai peur d' entendre la suite, je ne veux pas l' entendre...

-Il m' a remis ça pour vous avant de nous quitter, poursuit il en me tendant une enveloppe et petite boîte bleu. Mes condoléances, ajouta t-il le regard navré avant de s'en aller.

Les mains tremblantes j'ouvris la petite boîte bleu. J'en sortis un pendentif en argent, avec un anneau à l' extrémité : c'était le sien.
Puis les larmes aux yeux, je déchira l' enveloppe et entama la lecture de sa lettre...

Fin

On dit souvent que l'amour est un sentiment merveilleusement cruel, il nous détruit de l' intérieur et dérègle nos sens. Cependant la mort est bien plus pire.

Elle qui nous sépare de l'être qui répand sur notre âme cette merveilleuse drogue.

A l'heure où tu liras cette lettre, je serais probablement déjà mort.
Albert m'a dit que j'avais quinze pourcent de chance de ne pas faire un rejet, mais lui et moi savons que ce n'est qu'une triste illusion pour me faire miroiter un possible espoir...

Donc je profite du peu de temps qu'il me reste pour t écrire cette lettre.

Tout d'abord, je suis désolé d'être parti comme ça, je m'en veux de ne pas te l'avoir dit, de ne pas avoir eu le courage d' affronter ton regard. Il m' était tout simplement impossible de t' infliger ça, cette peine et cette douleur, mais maintenant je me rend compte que cette lettre t' infligera peut être encore beaucoup plus de peine que si je te l' avais dit...

Mais je voulais que tu saches que je t'ai tant aimé Béatrice, et que je t aimerai toujours. Je veillerai toujours sur toi de là où je serai, et je voudrai qu'en retour tu penses à moi avec un sourire et non des larmes.

Et saches aussi que je ne t'ai pas laissé les mains vides, je voulais que tu te souvienne toujours de moi alors je t'ai laissé deux présents.

Le premier Albert te le remettra avec cette lettre, et le second, est une partie de moi que j'ai longtemps oeuvré , lors de notre dernière étreinte, pour l'ancrer en toi..

Ferme les yeux et souviens toi...

Olio

Je m' écroule ,et porte mes mains à mon ventre. Je sais à présent que je ne suis pas malade, mais qu'une partie de lui grandit en moi.

Les larmes brouillant ma vue, j' explose enfin ,je hurle son nom dans la grande maison vide qui autrefois abritait ses fous rires.
Je ferme mes yeux et me souviens de notre premier baiser,quand nos lèvres se sont touchées pour la première fois...

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