Chapitre 43
Je vous demanderais de ne pas commenter à propos d'After sur cette histoire. Ce n'est pas du tout du même genre et il n'y a pas seulement dans After qu'Harry peut dire "Fuck". C'est un peu agaçant.
Et si vous me suivez sur Instagram, sachez que ça me fait super plaisir, mais ne commentez pas à propos de mes fictions. Aucun de mes amis ne sait que j'écris et encore moins des fictions.
Merci et bonne lecture xx
POINT DE VUE D'HARRY
Fuck.
Aujourd’hui nous nous évadons. Aujourd’hui, nous nous enfuyions de ce foutu Wickendale Hôpital Psychiatrique pour les Criminels Dérangés. Ça y était. J'avais espéré ce jour depuis mon arrivée et nous y voici. Bien sûr, j'avais le puissant espoir que nous allions nous évader éventuellement, mais maintenant que le jour arrivait, ça semblait trop beau pour être vrai.
Et j'étais une boule de stress. Je n'étais pas nerveux souvent, mais présentement, le calme Harry qui gardait son sang-froid tremblait d'anticipation. De nouvelles options et des doutes se frayaient un chemin dans mon esprit avec les griffes acérées de la peur. L'agitation créait un nœud dans mon estomac et l'anxiété sortait sous forme de sueur. Rose et moi avions parlé en détails de tout ce qui devait être fait, mais ça ne signifiait pas qu'il ne pouvait pas y avoir un imprévu ou un manquement dans notre plan. Ça ne voulait pas dire que quelque chose ne pouvait pas mal aller. Et si quelque chose ne se passait pas comme prévu et qu'elle était blessée, je promets devant Dieu que je...
Je secouai la tête avant que la pensée puisse aller plus loin. Elle n'allait pas être blessée parce que je ne le laisserais jamais arriver. J'allais nous sortir tous les deux d'ici. Mais encore, cette pression n'aidait en rien à apaiser mes nerfs. Et surtout pas le fait que Rose allait être celle qui agirait en premier dans le plan. Bien sûre, après que Lori aie fermé l'électricité. Parce qu'elle était celle qui avait la clé. Elle était celle qui sortirait de sa cellule en premier, rodant dans les couloirs, seule et vulnérable dans le noir.
Je me levai, ayant besoin de faire autre chose que d'être assis au pied de mon lit. Je commençai à marcher de long en large, promenant une main dans mes cheveux. Que faire si quelqu'un la voyait avant même qu'elle n'ait le temps de venir jusqu'à ma cellule? Et je ne pourrai rien y faire.
Putain, je devais relaxer. Si Lori pouvait faire son travail alors je ne serais pas pris avec une tonne de pensées, ça serait très apprécié. Mais plutôt que l'action commence maintenant, j'étais laissé à moi-même avec d'interminables minutes pour repenser à notre plan et les possibles complications qui pouvaient surgir à tout moment. Première partie : Lori coupait l'électricité, Rose déverrouillait la porte de sa cellule et me libérait de la mienne, j'allais m'occuper de James alors que Rose irait chercher nos sacs. Puis nous allions nous rejoindre. Mon esprit était trop emplis de pleins d'autres pensées pour être capable de continuer à me remémorer notre plan. Des pensées comme le fait que Rose et moi serons enfin ensemble et seul. Des pensées qu'un garde ou un employé pourrait se mettre dans notre chemin. Des pensées comme poignarder et battre mon chemin pour sortir d'ici. Des pensées qui donnent de l'appréhension sur le devrais-je vraiment sortir d'un endroit qui était supposé aider l'insanité.
Puis les lumières se fermèrent.
POINT DE VUE DE ROSE
Dire que j'étais nerveuse aurait été un euphémisme. J'étais agité, j'étais nauséeuse et je ne semblais pas réussir à reprendre mon souffle. Ne fais pas tout rater, me répétais-je encore et encore. Ça avait été mon but depuis bien trop longtemps, de faire sortir Harry d'ici, et je devais réussir. Qui savait ce que pourrait être les conséquences si je n'y arrivais pas.
Les clés dans ma poche semblaient bien trop lourdes, comme si toute la crainte et le stress que je ressentais étaient emprisonnés dans le métal. Mes yeux ne cessaient de voyager sur le loquet à l'extérieur des barres qui m'enfermaient, m'imaginant le mouvement de la déverrouiller pour me préparer. Je me remémorai le chemin jusqu'à la cellule d'Harry comme un enregistrement qui saute, encore et encore jusqu'à me fatiguer. Je pouvais l'imaginer maintenant, son anxiété probablement égale à la mienne. Je paris qu'il doit y avoir une cigarette entre ses lèvres, des plis creusé sur son front. Peut-être qu'il est assis et qu'il fait sautiller ses genoux nerveusement, peut-être qu'il marche de long en large.
Et ce n'était pas vraiment le moment pour penser à de telles choses, mais je ne pouvais patienter d'être sortis d'ici pour enfin être ensemble de la manière dont nous le souhaitons. Si nous nous débarrassons de cet endroit, je pourrai sentir le corps puissant d'Harry, sa douce peau, ses lèvres appétissantes et ses magnifiques mains. Certainement, il y avait d'autres raisons pour lesquelles je souhaitais m'enfuir, mais avec tout le stress et la peur de cet endroit, je penchai pour un moyen d'oublier.
Mais nous avions à accomplir cela en premier. Nous devions succéder dans la tâche qui me causait cette lourde crainte et cette nausée d'anticipation. Je savais que le plus vite nous le faisions, le plus vite tout irait mieux. Malgré cela, j'étais effrayé du moment où le courant allait couper. Parce qu'à ce moment j'allais devoir exécuter un très risqué et dangereux plan qui n'était pas seulement pour moi, mais aussi pour l'homme que j'aimais. Il allait décider notre avenir et le reste de nos vies et tout reposait sur moi. Aucune pression.
Puis à ce moment, comme je l'avais planifié, les lumières se fermèrent dans les couloirs. Le son d'une machine dont je n'avais pas réalisé le fonctionnement s'arrêta. Un silence était suspendu dans la noirceur. C'était noir, un noir profond et je voyais difficilement devant moi. Mon cœur accéléra dans ma poitrine et j'avalai distinctement.
Soudainement, il y eut de faibles bruits dans le couloir. Des marmonnements effrayés et des cris perçant, de durs hurlements faisaient partis des multiples bruits entendus dans le couloir.
Je pris mon courage et avançai vers le bruit. Devant les barres de métal de ma cellule, je regardai des deux côtés, même s'il n'y avait pas beaucoup à voir. Mes mains glissèrent sur la forme d'une boîte métallique à l'extérieur de la cellule et je trouvai la serrure. Je cherchai rapidement dans ma poche, regardant frénétiquement autour de moi même si c'était inutile. Aussi silencieusement que je le pus, je sortis ma main dans le petit espace et tentai de la positionner mon poignet pour insérer la clé dans la serrure. Ça me pris quelques essais, mon adrénaline augmentant avec chaque essai et entendis éventuellement un cliquettement.
Je poussai doucement et la porte s'ouvrit. Ha! Oui! Aucun des patients n'avaient vu, trop occupés et aveugles avec la nouvelle noirceur.
Je n'avais pas espéré différemment, mais l'agitation qui découlait de cet action était chamboulant et terrifiante. Excitant parce que le plus important point avait été en partie complété : sortir de nos cellules. Mais aussi terrifiant parce que je devais maintenant aller libérer Harry qui se trouvait quelques couloirs plus bas. Et qui sait ceux que je pouvais rencontrer pendant mon chemin.
POINT DE VUE D'HARRY
Où se trouvait Rose? Le courant avait cessé depuis plusieurs minutes. Elle aurait dû être ici. Elle aurait vraiment dû arriver il y a de cela trente secondes. Et si jamais elle s'était fait attraper? Si elle se faisait entrainer dans le bureau de Mme Hellman en cette seconde précise? Et si jamais un de ces gardes dégoûtant prenait avantage de son corps puisque personne ne serait capable de le voir dans le noir?
Mon esprit était torturé par toutes les questions alors que chacune de mes mains s'enroulait autour des barres de métal. Je les tenais fortement, ma respiration augmentant à chaque seconde qui passait. J'avais besoin d'une foutue cigarette. Si seulement ça ne risquait pas de compromettre notre couverture, j'aurais terminé le paquet en entier.
Ma tête était très près des barres de métal qui m'enfermaient alors que j'essayais d'écouter pour le moindre signe de l'approche de Rose. Mais il était difficile de discerner quoi que ce soit avec les cris et les hurlements qui emplissaient les couloirs. Soudainement, une lumière de secours s'ouvrit en diffusant une lueur rouge et qui au début m'irrita grandement. Ça rendrait notre fuite plus compliquée avec les faibles lumières à travers l'institut.
Mais quelques secondes plus tard, je fus heureux de l'éclairage lorsqu'il illumina la silhouette de Rose au fond du couloir. Merci mon Dieu, pensais-je alors que mes épaules tendues se relaxaient un peu. ''Rose!'', tentais-je de l'appeler dans un murmure. Personne ne sembla le remarquer, bien trop préoccupé par ce que le noir faisait à leurs esprits.
Ses yeux se verrouillèrent aux miens et je pus enfin respirer. En un rien de temps, elle fut devant ma cellule, l'urgence de la situation la faisant se mouvoir rapidement. Avant que je ne le réalise, elle était à quelques centimètres, essayant d'ouvrir la porte. Je regardais et contrôlait ma respiration, seulement pour qu'elle redevienne hors de contrôle lorsque la porte s'ouvrit.
Comme si le tout était planifié, ses bras s'enroulèrent immédiatement autour de ma taille, les miens l'étreignant par les épaules. ''Merde Rose, tu m'as inquiété'', soufflais-je de soulagement.
''Désolé'', marmonna-t-elle contre mon torse.
''Non, ça va, tu fais un travail génial'', lui dis-je, me séparant avant de perdre plus de temps. Elle pressa ses lèvres contre les miennes dans un rapide et passionné baiser comme si d'une certaine manière, il allait renforcer la raison et l'urgence de s'échapper.
''Je te rejoins dans le bureau de Kelsey, sois prudente'', lui dis-je lorsqu'elle se décolla. Rose hocha la tête et je lui donnai un dernier baiser sur le front pour la rassurer avant que nous nous séparions dangereusement. Normalement, ça aurait été une mauvaise idée, mais c'était nécessaire pour cette partie du plan. De plus, je ne voulais pas qu'elle soit consciente de ce que je m’apprêtais à faire.
POINT DE VUE DE ROSE
Tout ce que j'avais à faire était d'éviter les gardes alors que je me dirigeais vers le bureau de Kelsey. Habituellement, les employés se dirigeraient vers Mme Hellman afin de lui faire un rapport de la situation, alors la plupart devait être en chemin pour la rencontrer. Ce qui signifiait que la plupart se dirigeait dans le sens contraire de celui où j'allais. Jusqu'à présent, tout allait bien.
J’essayai de me rassurer avec ces pensées, mais tout ce à quoi j'arrivais à penser était à Harry et James. Ce n'était pas que je n'aimais pas l'idée que James meurt, mais plutôt celle qu'Harry tue quelqu'un. La personne ne me dérangeait pas, mais prendre la vie de quelqu'un devrait être quelque chose dont personne ne devrait être fier. Et Harry voulait le faire. Même après tout ce que James a fait, plusieurs ne pourraient tuer quelqu'un avec autant de facilité et de désir qu'Harry. Ça ne me rendait pas effrayée ou sceptique, mais certainement que je ne l'acceptais pas très bien.
Je suppose que je ne pouvais rien y faire et c'était un moment clé pour nous faire sortir d'ici. Je préférais ignorer la mal aisance que je ressentais plutôt que de rester enfermé ici pour le restant de mes jours.
Alors je décidai plutôt de me concentrer sur ma dernière tâche, me faufilant rapidement dans les couloirs vers le bureau de Kelsey qui était assez près. Encore une fois, quelque chose pris naissance dans le font de mon esprit, me disant que ça ne devrait pas être aussi facile. Insistant qu'il était certain que quelque chose allait mal tourner.
J'entrai dans le bureau de Kelsey sous l'appréhension, refermant la porte derrière moi. Une faible lumière dans le fond de la pièce qui illuminait, provoquant suffisamment de lueur pour que je vois deux relativement petits, mais remplis sacs sur son bureau. Un pour Harry et l'autre pour moi. Je remerciai silencieusement Kelsey et Lori, qui étaient probablement dans le bureau de Mme Hellman en ce moment. Puis, en surveillant la porte avec toute ma vigilance, je fis la seule chose que je pouvais faire : attendre qu'Harry termine son meurtre.
POINT DE VUE D'HARRY
J'avais attentivement observé James depuis les dernières semaines. Très sécuritairement, prenant des notes mentales à chaque fois que je le voyais. Peu importe que ce soit par les regards que je lui lançais dans les couloirs, les conversations qu'ils entretenaient avec les autres ou les informations récoltées par les autres. Normalement, je n'arrivais pas à supporter de regarder son visage de con, mais maintenant que c'était vital, j'avais récolté des brides d'information. Et ces brides étaient suffisantes pour que je sache où il se trouverait à ce moment de la journée. Il patrouillait un certain couloir avec son carcan et tout, pendant quelques heures. J'espérais qu'il ne se dirigerait pas vers le bureau de Mme Hellman, assumant qu'il savait probablement quoi faire pendant ces situations puisqu'il était son fils.
J'entrai dans le couloir et il y était. Je n'avais pas pensé que ce serait aussi simple, mais apparemment le ciel était avec nous aujourd'hui. Je me mouvai dans le couloir aussi silencieusement que je le pouvais, mais aussi rapidement, détestant l'idée qu'il ait le temps de sortir une arme avant que je n'arrive à lui.
Mais je réussis, arrivant près de lui, son devant faisant face à la direction opposée à la mienne. C'était facile, tellement que ça commençait à m'inquiéter. Peut-être que nous avions finalement de la chance.
Avec l'agitation de l'adrénaline et de notre future évasion, je fis la chose la plus enfantine et tapai sur son épaule. Le moment où il se retourna, je lui balançai mon poing en pleine figure tellement fortement que j'entendis un craquement dans les couloirs déjà chaotique.
Je suppose que ce sera une bataille facile. Je savais que la dernière fois il n'avait pas été un problème pour moi. James ne pouvait pas gagner. Et je savais aussi que cette fois-ci, James n'allait pas revenir.
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