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Chapitre 6: Traîtres !


Psycho marchait depuis un long moment, errant à travers les villes. Et elle commençait depuis longtemps à se sentir observer, et les séries de meurtres se faisaient plus nombreuses qu'elle pensait lorsqu'elle se trouvait dans une ville. 

Elle se doutait qu'elle était une menace pour certaines personnes, mais si ils voulaient vraiment la tuer, le plus simple aurait été d'envoyer directement un groupe. 

Bizarrement, la personne qui la suivait n'avait pas l'odeur du sang sur elle. Dans ce cas là, il ne pouvait s'agir soit de Jane, soit d'un meurtrier particulièrement propre. 

La deuxième option lui semblait peu probable, Psycho s'arrêta, et commença a récité un poème. 

-Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres 

Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !

J'entend déjà tomber avec des chocs funèbres 

Le bois retentissant sur le pavé des cours.


Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,

Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,

Et, comme le soleil dans son enfer polaire,

Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.


J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;

L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.

Mon esprit est pareil à la tour qui succombe

Sous les coups du bélier infatigable et lourd.


Il me semble, bercé par ce choc monotone,

Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.

-Pour qui ? – C'était hier l'été ; voici l'automne !

Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

Charles Baudelaire.  

-Tu n'es donc pas Jane. Elle n'a pas une âme de poète. Elle est incapable de comprendre un poème. Qui es-tu, est donc ma question. 

-Je me fais appeler le Peintre Sanglant. 

-Un peintre ? Un artiste ? Comme c'est amusant. Quelqu'un avec qui je pourrais échanger quelques savoirs. Enfin. A moins que tu ne sois avec eux, dans ce cas, je serrais déçue.

-Non. Je les ai quitté. Je préfère me consacrer à mon art. 

-Le meurtre. Je t'apprécie, Peintre Sanglant. Je suis Psycho. Et, tout comme toi, je suis une artiste. Peux-tu t'approcher, que je puisse voir à quoi tu ressembles ?

-Bien sûr. 

Le peintre s'approcha alors, et entra dans le petit halo de lumière provenant de la lune qui se glissait entre les branches et feuilles d'arbres. L'homme, ayant plus de la trentaine, avait les cheveux noirs corbeau, et portait un masque blanc, avec seulement deux orifices noirs pour les yeux, et un sourire fait de sang. Il portait aussi une veste bleue nuit, avec, accroché dessus, un petit sourire sur un visage jaune. 

-Les sourires ensanglantés sont redevenu à la mode, ou bien ?

-Jeff n'a jamais été un exemple en matière d'originalité. Mais il est jeune, on lui pardonne facilement. Ta palette de couleur me rappelle celle de Laughing Jack, es-tu sa nouvelle assistante ? 

La tête de Psycho se mit à trembler, et sa main serra sa hache le plus fort possible. Elle voulait le tuer pour avoir osé dire qu'elle était avec Jack, mais le peintre n'était pas une menace, et pouvait même avoir une conversation décente avec elle, alors, elle dû contenir sa rage au plus profond d'elle même. 

-Ne dis plus jamais une telle idiotie. Jack n'est qu'un bouffon, un abruti fini, un lâche qui n'ose pas venir chercher ces victimes lui-même !

-Je vois. Une rebelle ? Mais sache que Slender n'aime pas les traitres-

-Qui est Slender ?! Tout le monde parle de lui, qui est-il ?! Est-ce qu'il a un lien avec Jack ?! Est-ce que je dois le tuer si je veux tuer Jack ?! 

-Oh, tu es de ce type là. J'aurais aimé parler plus longtemps avec toi, chère amie, mais j'ai à faire dans une ville, non loin de là. Mais, je comprend que tu sois confuse. Je le serrais aussi, si j'étais à ta place. 

-Réponds moi !

-Je ne peux pas prendre le risque de t'aider, chère amie. Je suis moi aussi un lâche, et, pour vivre, il faut parfois savoir s'abstenir de savoirs. Au revoir.

Et le Peintre s'éloigna dans la nuit, laissant seulement derrière lui un recueil de poème. 

-Menteur ! Traître ! Tu n'as rien d'un artiste ! Tu n'as aucun courage, aucune audace ! Tu n'es qu'un moins que rien ! 

Alors qu'elle allait déchirer le recueil, la meurtrière distingua vaguement, dans le noir, le titre du recueil. 'Les Fleurs du Mal', un recueil de Charles Baudelaire. 

-Me donner un livre de mon poète favori...Il espère m'amadouer ainsi ? Avec des cadeaux ? Quel menteur. Quel stupidité de penser que je me laisserais avoir ainsi ! 

Malgré la colère qu'elle ressentait, Psycho ne pu résisté à l'appel de la lecture, et se retrouva à lire, bien que le manque de lumière lui rendait difficile la tâche. 

La lecture commençait a devenir plus simple, mais la meurtrière dû interrompre se moment, après avoir entendu des craquements de branches. Elle ferma le recueil, et se leva, hache en main. Elle s'approcha du son, et aperçu une petite forme humanoïde, portant une robe claire. 

-Qui es-tu ? 

La chose resta silencieuse, et, alors que Psycho allait donner la trancher en deux, se mit à pleurer.

-J-je me suis perdue...

-Qui es-tu ?

-J-je m'appelle Sally...

La petite fille s'approcha, et serra contre elle la manche de la monochrome, pleurant et reniflant. C'était une enfant, et jamais Psycho n'avait eu affaire avec un enfant, et donc, ne savait pas quoi faire. Devait-elle tuer la gamine ? Ou l'aider ? 

C'est alors que la dénommée Sally montra une lampe torche, et tenta de l'allumer, sans résultats. Psycho prit alors la lampe, et ouvra le boitier où se trouvaient les piles, et les plaça dans le bon sens, puis referma, et alluma la lampe, qui se mit à éclairer. 

Elle pût alors voir les cheveux sombres de la jeune fille, et le liquide qui devait être du sang couler de son crâne.

-T'es-tu blessé ?

-Non...p-pas que je me souvienne...

-As-tu des parents ? 

-N-non, ils sont morts...

-Tu ne m'es pas utile. Alors donne moi une information qui m'aidera à me débarasser de toi au plus vite. 

-J-je cherchais juste Jack...

A la prononciation de prénom, la tueuse se jeta sur la petite fille, qui se mit à crier de peur. 

-JACK ! LAUGHING JACK, C'EST CA ?! J'ESSAYE DE T'AIDER, MAIS NON, TU GÂCHES TOUT ! GAMINE INSUPPORTABLE !

-A-Au secours ! A-aidez moi ! 

La petite Sally tentait de se débattre comme elle le pouvait, et criait le plus fort qu'elle pouvait. 

-Jack ne viendra jamais te chercher, petite, Jack est un trouillard~ 

Et ainsi, la petite Sally fût retrouvée éventrée le lendemain, par Slender lui même. 

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