Pauvre Jack. Encore seul, une fois de plus, dans ce cirque si silencieux. Qu'il détestait le silence. Un homme -si l'on peut dire- de rire n'a jamais aimé le silence. Les rires des enfants lui manquaient. Oh, que les hurlements de joies l'aidait à s'endormir, les rire terrifiés de ses victimes...

Mais plus personne ne venait au cirque. 

Car, sans animaux, il est vrai qu'un cirque n'était pas très amusant. 

Un fou en cage, encore, amuserait.

Mais les clients se douterait de la duperie. 

Le clown retourna donc dans ce qu'il appelait "atelier", et peignait des poupées de bois, que Jason lui avait offert, pour occuper les enfants du cirque. 

Monochromes, tout comme lui, les morceaux de bois risquaient de couper les doigts fins des enfants, et ils ne reviendraient plus jamais. Qu'il préférait l'époque où les enfants sortaient seuls, avaient peur de tout et rien, mais maintenant, tout ce que les jeunes voulaient, c'était de la violence. Sans art. 

Jack a toujours prit la torture pour un art. Comme un certain peintre, il appréciait donner un certain sens à ses œuvres. Que cette époque lui manquait. Le Peintre Sanglant se faisait silencieux, et Jack se doutait que Slender avait quelque chose à y voir. 

Mais, la curiosité étant un vilain défauts, il ignora cette rumeur qui circulait. 

Il était un peu comme lui, au fond.

Un incompris. 

C'est alors que quelque chose d'étrange arriva. 

Quelqu'un venait d'entrer dans le cirque. Pourtant, Jack n'avait pas distribué d'invitation depuis un long moment...

A moins qu'il ne s'agisse de cette personne.

Le revenu d'entre les morts, le frère vengeur, ou alors le protecteur, personne ne savait vraiment ce qu'il voulait. 

-Liu. Quelle amabilité de venir me voir, malgré ton état actuel. 

-Bonjour, Jack. Sache que je ne suis pas là pour le plaisir. 

-Oh, alors que me vaut ta visite, jeune ami ?

-J'ai le pressentiment que Jane et Nina approche du but. 

-Et alors ? Je n'ai que faire de la vie de ton frère. 

-Je te demande juste de l'aide. 

-Et qui te dis que j'accepterais ? 

-J'ai un marché pour toi.

-Oh, là tout de suite, tu m'intéresses plus~ 

-Si tu acceptes d'éloigner Jane et Nina a jamais de mon frère, je tuerais qui tu voudras. 

-Ahah ! Ahahahah ! AHAHAHAHAH ! TU ME FAIS BIEN RIRE, LIU ! 

-Comment dois-je prendre cette réponse ?

-Oh, de la pire manière qui soit, jeune homme~ 

Et sans que le frère de Jeff eu le temps de réagir et comprendre ce que voulais dire Jack, il était trop tard. 

Un coup.

Deux coups.

La tronçonneuse.

Puis le marteau. 

Plus rien ne restait de Liu, seulement une charpie. Mais, contrairement à Jill, ce qu'il restait du cadavre était éparpillé absolument partout.

-Tu ne méritais même pas d'être tué dignement Liu~ Tu es juste un lâche, qui ne fait que marcher dans les pas de son frère ! Mais tu te trompais de chemin ! Ce n'est pas Jeff que tu suivais, mais ces deux pestes de Nina et Jane !

Jack avait toujours haïs Liu, ainsi que Nina et Jane. Les copieurs n'étaient pas appréciés chez les alliés de Slender, mais les "déchets" comme ils se faisaient appelés, arrivaient à se montrer utile en rapportant bien sagement des informations en échange de la vie sauve. 

Ce qu'ils pouvaient être bêtes. Rien ne les forçait à devenir comme leurs "maîtres". Si ils se mettaient à tuer, les problèmes disparaîtraient. Mais ils étaient psychologiquement trop faible pour tuer. Ils n'aimaient pas le sang, et ne tuer qu'en cas de grand danger. 

'Que c'est pathétique' se répétait Jack dès qu'ils pensaient à eux. Jill en avait fait parti, mais elle s'est mise à tuer, et donc a pu rejoindre Slender. 

-Jack, remet toi au travail. Prépare le plus beau des spectacles pour les derniers instants de celle que tu aimes. 

-Oh oui, Psycho, je suis sûr que tu apprécieras mon chef d'oeuvre~ 

La tueuse venait de quitter l'endroit où elle avait trouvé refuge, la nuit venait de tomber, et Jeff n'allait pas tarder. 

-Tu n'es pas une froussarde, à ce que je vois. 

-Mon dieu, fait tout de même attention à tes paroles, infirme. L'humour n'est peut être pas quelque chose qui m'affecte grandement, mais tu risques de me faire rire, si tu continus d'ignorer le noir complet. 

-Tu n'es pas une peste. 

-En effet, tu peux l'observer.

-Cesse donc cela. Je propose que nous recommencions nos présentations. Veux-tu bien commencer ?

-Je ne vois pas vraiment l'utilité de la chose, mais soit. 

Un grognement échappa à Jeff, qui commençait à en avoir marre de ses jeux de mots sur son infirmité. Il s'était montré plutôt courtois, pour le moment, après tout. 

-Je me nomme Psycho. 

-Je suis Jeff. Jeff le Tueur.

-Avant de commencer, j'aimerais tout de même savoir si tes amies peuvent sortir de leurs cachettes. C'est pitoyable.

-Amies ? De qui tu parles ? 

Sortirent alors de l'ombre une jeune femme à perruque noire, au masque blanc, portant une robe noire, accompagnée de Nina, ses cheveux en queue et son sweat violet. 

-Psycho, nous avons la même envie. Tuer Jeff. 

-Pardon ? Comment peux-tu rien qu'oser penser que je te laisserais croire que je veux la mort de Jeff ? 

-N'est-ce pas ce dont pourquoi tu es là ?

-Si, à la base. Mais je suis une adulte, moi. Et j'ai réfléchit à la futilité de la chose, Jane, c'est cela ?

-Tu es donc avec lui, alors. 

-Pas question. Laisse dont l'Ange tranquille, et mesure toi à bien plus fort que lui, Jane. 

Jane sortit alors de sous sa robe un couteau, et courra vers Psycho, qui déposa sa hache au sol, ce qui déconcerta la jeune femme, qui s'arrêta. 

-Que fais-tu ?

-Je te montre à quel point tu es faible. 

La cannibale attrapa le masque de Jane, et arracha sa perruque, la faisant redevenir le monstre hideux que Jeff l'avait fait devenir. Elle se mit à pleurer, et Nina, inquiète pour sa camarade, s'approcha d'elle, donnant une opportunité à Jeff de la tuer, ce que fis le jeune homme. 

-Merci, l'amie. Je me charge de Jane. Cette peste ne fait que de me suivre depuis quelques jours, elle m'énerve. 

-Je ne suis aucunement ton amie, Jeff. J'apprécie tes œuvres. Si tu continus sur ce chemin, nous pourrons nous revoir, du moment que tu ne demandes pas de services au clown.

-Laughing Jack ?

-Oui. Je compte le tuer. 

-Slender nous interdit de tuer nos alliés. 

-Jeff, tu es avec eux ? C'est fort dommage, je pensais que nous pourrions échanger quelques connaissances. Je suppose que c'est le karma qui me renvoi cela. Adieu, Jeff. 

Et c'est sur ces mots que Psycho quitta la forêt, reprenant son chemin jusqu'à Jack.