Chapitre 4 : La fuite
Sophie ouvre péniblement les yeux. Elle a réussi à s'endormir ? Sûrement puisque le soleil est lever. Elle se tourne vers son réveil : 10 h 30.
-Tient maman n'est pas venu me réveiller. Pourtant elle ne veut jamais que je loupe les cours. A la bonne heure !
Et Sophie se recouche. Mais elle se relève aussitôt en se rappelant de sa journée de la veille. Villas de luxe, Nancy et Ryou, Ben, sa mère et leur dispute, ses souvenirs, son père... Sophie reste étendue sur son lit, à regarder le plafond et ses moustiques écrasés. Elle y reste jusqu'à ce que les petits chiffres de son réveil lui indiquent 12 h 00. Sophie se lève en entendant son estomac gargouiller. Elle s'avance dans le couloir qui la mène vers son salon et s'apprête à ouvrir la porte. Mais elle retient son geste en entendant une voix peu amicale dans son salon : Ben.
-Salut Gaëlle, dit-il d'une voix doucereuse, je viens à cause de ce que ta fille m'a fait hier...
Sophie plaque son œil contre la serrure pour voir ce qui se trame dans son salon. Ben a un bras dans le plâtre et s'avance lentement vers sa mère. Contrairement a ce que Sophie pensait, il n'a pas l'air très menaçant. C'est plutôt de l'envie qui se dégage de son regard.
-Oui, elle m'en a parlé. J'espère que ton bras va vite retrouver ses anciennes fonctions.
-Ouais, mais ça risque de prendre pas mal de temps. Et tu vois il me fraudais une bonne raison pour ne pas vous virez de l'appart'.
-Qu'est-ce que tu veux Ben ?
-Ce que je convoite depuis longtemps mais que tu n'a jamais voulu m'offrir.
Sophie retient sa respiration en espérant que ce n'est pas elle qu'il convoite depuis longtemps. Mais Ben continu à s'avancer a pas lent vers sa mère. Soudain, Sophie comprend. Les regards doucereux de Ben vers sa mère, le fait qu'il ne les aient jamais virer de l'appartement même si elles n'avaient pas toujours put payer le loyer, ses visites fréquente : ce que Ben convoiter c'était sa mère !
- D'accord... dit la mère de Sophie en commençant à retirer son t-shirt. Sophie retire son œil en vu de se qui se passera ensuite. Elle commence à se lever quand elle entend la voix de Ben qui prend la parole.
-Tu sais que ce n'est pas ça qui va me suffire ?
Sophie remet son œil contre le verrou. Elle retient un vomissement en voyant le corps de Ben sur celui à moitié nu de sa mère.
- Il faut aussi que tu me laisse vivre ici, repris Ben.
-Mais et Sophie ?
- Eh bien elle devra s'adapter à moi.
-Mais enfin tu sais ce qui est arriver avec son père. Elle n'acceptera jamais !
-MAIS TU CROIS VRAIMENT QUE JE TE LAISSE LE CHOIX ? S'emporte Ben. JE VAIS VENIR VIVRE ICI OU ALORS TU FAIT TES VALISES ET TU TE CASSE !!
- D'accord, d'accord. Reste ici.
C'en est trop pour Sophie elle court dans sa chambre, attrapé un sac de sport et y fourre des affaires, de l'argent et son téléphone. Elle s'habille en vitesse et se chausse. Elle prend la nourriture qui était caché dans sa chambre et s'avance jusqu'à la porte de son salon. Elle l'ouvre brusquement et se met à courir dans son salon.
-Sophie !! Crie sa mère.
Mais Sophie a déjà ouvert la porte d'entrée. Elle dévale les escaliers et arrive dans sa rue. Elle regarde à gauche puis à droite et se met à courir. Et cours. Le plus vite qu'elle peut. Des points de côtés apparaissent mais elles les ignorent. Elle continu. Elle veut s'éloigner de cet endroit qui lui est hostile, de toutes ces personnes qui l'on martyrisée, de se passé qui lui colle à la peau.
Sophie s'arrête devant un magasin de sport. Elle voit dans la vitrine " Bâtes de Baseball !! Réduction de 50 % ". Sophie sourit. Elle ouvre son sac et sort un couteau de boucher qu'elle avait dans sa chambre. Sophie s'en servait souvent, avant, pour écrire les noms des gens qu'elle voulait oublier. Elle marquait leurs noms sur les murs de sa chambre et les barrait par la suite.
Elle sert le couteau dans sa main et ouvre la porte du magasin. La vendeuse lui sourit. Elle pousse un cri en apercevant son couteau. Sophie sourit et court vers la vendeuse.
-Bonjour, je voudrais une bâte de Baseball s'il vous plait.
La vendeuse prit une bâte en tremblant. Et la tendis à Sophie, les yeux pleins de terreur.
-Merci ! Dis Sophie en souriant.
-De...de rien...chuchota la vendeuse une fois Sophie partit.
Dehors, Sophie prit une grande gorgée d'air et se remet à courir. Son sourire n'a pas quitter ses lèvres. Elle court jusqu'à etre arrivée dans le cartier riche. Elle s'arrete devant la maison de Nancy. Sophie ferme les yeux et respire lentement.
"Tu es sur que tu veux faire ça ?" demande Conseil.
"Ça va te retomber dessuuuuus, dessus, dessus" chantonne Critique
"Tu ne devrais pas faire ça..." lui souffle Conseil.
"Tu vas aller en priiiiison, la prison, prison, prison-son-son" continu de chanter Critique.
"A mon avis tu devrais..."
Mais Sophie ne lui laisse pas le temps de finir :
- JE ME FOUS DE TON AVIS !!! ET DU TIENT AUSSI CRITIQUE !!! JE VAIS METTRE SA MAISON EN PIÈCES ET PERSONNE NE POURRA M'EN EMPÊCHER. VOUS ENTENDEZ ? PERSONNE.
Sophie prit une grande inspiration et leva sa bâte.
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Running Nightcore
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