Sophie est assise dans le bus. Elle regarde pas la fenêtre d'un air rêveur. Une jeune femme lui avait finalement indiquer son chemin - tout en regardant d'un drôle d'œil sa tenue. Le bus s'arrête. Elle est enfin arrivée. Elle débarque dans son cartier miteux en le regardant d'un nouvel œil. Avant elle l'avait toujours trouver normal mais maintenant elle voyait toutes ses imperfections. Un clochard ivre criant au ciel, une bande de jeune garçons fumant, l'œil vitreux. Les immeubles étaient pour la plupart abandonnés ou mal en point. Sophie aperçoit Jaqueline, une gentille petite vielle dame, et court vers elle.
- Jaqueline, Jaqueline ! Attendez-moi s'il vous plaît ! Cria Sophie.
-Ah bonjour mon p'tit.
-Comment allez vous Jaqueline ?
-Très bien et vous mon p'tit ?
-Eh bien pour tout vous dire pas tellement...On se moque de moi à mon collège.
-Ah oui ? Et pourquoi donc ?
-Parce que je ne suis pas comme eux...
-Ça c'est sur ! Mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose ma petite Sophie.
-Si vous le dites...
Mais Sophie n'est pas convaincu. Elle sait que pour eux c'est une mauvaise chose de ne pas être un mouton qui suit le troupeau, elle sait qu'il faut être comme eux pour avoir la paix. Sophie est tiraillée entre ces deux idées : être comme tout le monde et faire cesser les les moqueries ou rester comme elle est et comme elle s'aime mais subir d'éternelles moqueries.

"Reste comme tu es. Surtout ne change rien. Ne leurs donne pas la satisfaction d'être comme eux." lui souffle Confiance.

Sophie aperçoit un homme qui doit avoir la trentaine. Elle le connait depuis longtemps elle ne l'a jamais aimer. Peut-être parce qu'il la traite sens arrêt de folle et qu'il très souvent ivre.

-Eh, la tarée, l'apostropha-t-il, mais dis donc tu es devenue bien bonne ! Ça te dirais de passer faire un tour chez moi ?

-Non merci aucune envie de coucher avec un mec qui à deux fois mon age et qui est complétement bourré.

-Tadisquoilà, cri-t-il en mâchant la totalité ses mots.

Il lève vers elle une main menaçante. Mais Sophie est plus rapide. Elle attrape sa main et la retourne dans son dos jusqu'à entendre un crac familier. Il pousse un cri de douleur déchirant et Sophie s'enfuit en courant laissant son corps au milieu de la chaussée.

Sophie entend le bruit innabituel d'un message. C'est sa mère :

Ma chérie où est tu ?

J'arrive maman ne t'inquiète pas j'ai eu quelques imprévus en chemin.

Bien sûr que si je m'inquiète ! Quel imprévus ?

Je te raconterai en rentrant.

D'accord.

Sophie est arriver devant son vieil immeuble. Mais elle n'ouvre pas la porte. Elle réflechie.

"Je continue a penser que tu devrai te ranger du côté des autres. Tu es trop faible pour suporter leurs moqueries plus longtemps. Regarde ce que tu as fais à cet homme. Tu craque." dit Critique.

-Tu as peut-être raison. Je craque. Je vais changer.

"Ah ! Enfin un peu de lucidité." reprend Critique.

-Oh non ne crois pas que je vais changer dans leurs sens. Je vais devenir folle. Tellement folle qu'ils n'oseront plus m'approcher. J'aurais enfin la paix. Je vais passer de l'autre côté.

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Musique : Futur World Music Final Judgment