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Chapitre 8 : La nature revient au galop

Dissimulé par sa variation, Arkadi observait la cour du Palais depuis un bon moment déjà. À son grand étonnement, une fête semblait avoir lieu. Anciens et Seigneurs entraient et sortaient du bâtiment à un rythme régulier. Ce va-et-vient était accompagné de bribes de musique et de discussion animée.

Il trouva étrange qu'une réception fût organisée si tôt dans le cycle lunaire. Le bal des Seigneurs avait le plus souvent lieu lors des éclipses et celles-ci n'étaient prévues que dans quelques lunes.

Il maugréa intérieurement à la vue de cette réception inopinée. Depuis son déclassement par le Conseil, il évitait scrupuleusement la ville lors des bals. Il détestait être témoin de la vie qu'il aurait pu avoir s'il avait su dompter son impulsivité plus tôt. Être un éclaireur avait ses avantages, et il se trouvait même doué dans son domaine. Toutefois, l'existence de Seigneur lui aurait permis de fonder une famille, rêve qu'il caressait depuis longtemps.

Lucy et Dimitri avaient malheureusement omis de lui mentionner qu'un bal avait lieu au Palais. Non seulement cela ravivait une vieille blessure, mais il sentait qu'on venait en plus de l'envoyer dans la gueule de loup. Beaucoup d'invités signifiaient peut-être un plus grand nombre de gardes. Variation ou pas, pénétrer dans le Palais pourrait s'avérer plus compliqué. D'un autre côté, plus il y avait de bruit, moins grandes étaient les chances qu'il se fasse repérer. À bien y penser, c'était peut-être l'occasion idéale.

Décidant qu'il était temps d'agir, il s'assura que sa variation était toujours active avant de s'élancer vers l'allée qui menait aux grands portails de bois. Il contourna la fontaine d'une foulée rapide pour longer un groupe de personnes qui discutaient bruyamment. Le brouhaha de leur conversation étouffa à merveille le son de ses pas sur le pavé. 

S'arrêtant à quelques mètres des portes, il attendit qu'un couple de Seigneurs entre dans le bâtiment pour se glisser aussitôt derrière eux. C'est ainsi qu'il passa les battants de bois avant leur fermeture. Il avait beau être invisible aux yeux de tous, voir une porte s'ouvrir et se refermer seule aurait immédiatement alerté les gardes de sa présence.

Une fois à l'intérieur, contrairement au couple qu'il venait de suivre, Arkadi se dirigea vers un des grands escaliers du hall et gravit les marches deux par deux. Il bifurqua ensuite vers la droite pour se rendre dans les quartiers résidentiels, ainsi que lui avait indiqué Lucy.

Avant de longer le couloir qui donnait sur les chambres, il s'arrêta un instant pour se concentrer sur ses sens. Les nombreux bruits captés par ses oreilles d'éclaireurs provenaient du rez-de-chaussée. Il était donc assuré d'être seul à l'étage. Il huma l'air et crut percevoir un effluve familier. Cherchant l'origine de ce parfum, il ouvrit quatre portes avant de tomber sur la pièce convoitée.

La chambre dans laquelle il pénétra était manifestement habitée. Il observa les objets qui s'y trouvaient et repéra un gilet blanc négligemment roulé en boule sur une commode. S'approchant du morceau de linge, il le prit dans ses mains et l'amena à ses narines. L'arôme floral qu'il huma confirma ses soupçons. C'était bien l'odeur délicate d'Élizabeth. Il se trouvait au bon endroit.

Toujours invisible, il s'assit dans un coin de la pièce, près du lit, pour attendre le retour de la Terrienne.

***

Arkadi se réveilla en sursaut. Ses oreilles avaient capté des bruits de pas dans le corridor. Depuis combien de temps s'était-il assoupi ? Impossible de l'estimer. Tout ce qu'il savait était que plusieurs personnes approchaient de la chambre. Il se releva rapidement tout en s'assurant que sa variation était encore active.

La porte s'ouvrit, laissant place à une vision inattendue. Une Élizabeth, pratiquement méconnaissable, pénétra dans la chambre. Elle portait une longue robe de bal cintrée à la taille, très différente de son pantalon kaki et son chandail blanc habituel. La robe sans manches, de couleur bleu et blanc, offrait une vue imprenable sur un décolleté généreux. Ses cheveux, relevés sur sa tête, dévoilaient une nuque délicate et parfaite. Cette femme était à couper le souffle, à des milliers d'années-lumière de la Terrienne qu'il avait côtoyée dans les dernières semaines. Elle se montrait sous un autre jour et la vision était loin d'être désagréable.

Une irrésistible envie de caresser l'épiderme de ses épaules dénudées s'empara de lui. Sa peau était-elle aussi douce qu'elle le paraissait ?

Soudain, la Terrienne se retourna vite fait vers le corridor pour lancer une série d'injures aux gardes qui l'escortaient. Une fois son invective terminée, elle referma la porte aussi violemment que le reste de ses paroles. Cela eut pour effet de ramener Arkadi brutalement sur Proxima. Réprimant un fou rire, il dû admettre que même si elle était magnifique dans cette tenue, ses manières, elles, n'avaient pas changé

Jugeant qu'il était temps de dévoiler sa présence, il fit un pas dans sa direction, mais se figea lorsqu'Élizabeth se pencha légèrement pour enlever ses souliers. Il avait, bien malgré lui, une vue imprenable sur son décolleté, constatant par le fait même qu'elle ne portait aucun foulard.

Dans un autre contexte, il se serait délecté de cette vision, mais il se sentit tout à coup inconfortable d'espionner ainsi la terrienne. Ce qui ne s'améliora pas quand elle se redressa et dégrafa le dos de sa robe pour la retirer avec rage.

Une Élizabeth pratiquement nue se retrouvait maintenant devant lui. Seule une petite culotte noire préservait le peu d'attraits qu'il restait à apercevoir. Arkadi, étant ce qu'il était, ne put s'empêcher d'admirer cette femme envoutante. Des seins ronds et généreux, un ventre lisse et soyeux accompagné des hanches aussi généreuses qu'invitantes. Comment n'avait-il jamais remarqué qu'elle était si séduisante ?

Son corps, lui, le remarqua, réagissant violemment à cette vision inattendue. Son membre se gonfla d'excitation, ce qui le ramena encore une fois à la réalité. Il étouffa un juron avant de se retourner d'un geste rapide vers la fenêtre. Il ne savait plus où se mettre et surtout, il se demandait maintenant comment dévoiler sa présence à Élizabeth dans ces circonstances.

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