Chapitre 7
-Maman c'est moi !
J'eus à peine le temps de franchir la porte que « Casper », le berger suisse de Cara, bondit sur moi. Je chancelais et manquais de tomber en arrière sous l'effet de surprise. Il était grand désormais, voir même beaucoup trop grand. Sa petite taille, son pelage blanc, ses yeux gris givré, et sa timidité d'autrefois étaient la cause de son prénom d'aujourd'hui.
Avec l'aide de Cara, j'ai réussis à me libérer des pattes de Casper. Elle le tenait difficilement par le collier, et tentait de le maîtriser mais il n'avait pas l'air de vouloir abandonner son objectif : poser ses pattes sur mon ventre, me faire tomber et ensuite quémander des caresses en s'asseyant sur moi – précision que cela arrivait à chaque que je traversais l'entrée.
J'aimais plus que tout cette grande boule de poil. J'adorais les moments que nous avions passer ensemble avec Cara sur le tapis de sa chambre. Il y a deux ans, Casper avait immédiatement senti que ma vie était tombée en lambeaux suite à la mort de mon frère Matthew, nous nous étions particulièrement rapprochés lui et moi. Seulement voilà, parfois j'aurais vraiment apprécié qu'il s'aperçoit que sa force n'était plus du tout celle de cette période...
-Comment ce chien a t-il fait pour rentrer ! Je l'avais pourtant sortis au le jardin.
La mère de Cara surgit de la cuisine, un tablier rouge à petit carreaux autour de la taille.
-Casper, laisse les filles tranquilles !
Il arrêta tout mouvement. Au delà de sa petite taille, de ses courts cheveux blond cendré rassembler en chignon et de son regard d'ange, Madame Garcia possédait un caractère bien trempé. Elle était très active et engageait toute son énergie pour subvenir aux besoins de sa famille.
-Bonsoir, Madame Garcia.
-Bonsoir Ashley ! Comment vas-tu ma chérie ? Me demanda t-elle en me prenant dans ses bras.
-Bien, je vais bien.
-Maman, Ashley et moi sortons ce soir donc...
Elle croisait les bras et plissait les yeux en regardant sa fille. Cara devint livide. Ai-je oublier de préciser que sa mère détestait les sorties nocturnes ?
-Euh..., bégaya cette dernière.
-Des-amis-organisent-une-fêter-pour-le-début-de-la-nouvelle-année-universitaire. M'exclamais-je d'une seule traite tentant de sauver la situation.
J'entendais Cara avaler nerveusement sa salive, visiblement elle ne s'était pas attendue à ce que j'intervienne. Madame Garcia nous regardait à tour de rôle, tentant de décerner le vrai du faux. Elle soupirait pas très rassurée.
-Rien de très imposant, reprenais-je plus calmement
-Bien...Très bien... je suppose que si j'étais une mère modèle, je devrais te l'interdire Cara...mais en tant que maman « méga swag », disait-elle en exagérant sur les derniers mots, je me dois te donner mon accord...
Nous sourions toutes les deux. Bien qu'elle soit contre nos sorties tardives, comme toutes mères elle souhaitait simplement savoir où son enfant se rendait. Cette part d'attention d'une mère me manquait aujourd'hui.
-Mais...
Bien sûre il y a toujours un « mais ». Elle soupira et ferma les yeux.
-Revenez moi vivantes les filles... dit-elle d'un ton suppliant et las.
Nous l'a prîmes dans nos bras en le lui promettant. Cara était plus vieille que moi de quelques mois, mais nous avions toutes les deux 19ans et c'était touchant et drôle à la fois d'observer son comportement comme si nous n'étions que des petits enfants en bas âges.
-Je vous la ramènerais en un seul morceau. Lui dis-je en souriant.
Une main me prit par le bras et me poussa vers les escaliers qui menaient à l'étage. Gravissant les marches, toujours sous le regard suspicieux de Madame Garcia, le visage de Cara se tourna brusquement vers moi me faisant presque tressaillir. Son regard était empreint de nervosité.
-Qu'est ce qu'il t'a prit ?
-Quoi, il fallait bien que j'intervienne.
-Si tu m'aurais laisser faire, elle ne nous regarderait pas comme ça maintenant. J'aurais pus trouver quelque chose d'autre qui ne la mettrais pas dans cette état de panique.
-Tu veux rire ! Si je ne serais pas intervenue, on serait toujours devant elle avec tes « euh.. maman, je ... euh ».
Je rigolais du comportement que ma meilleure amie avait eu mais aussi du visage qu'elle affichait. Cara avait parfois tellement peur de sa mère que s'en était ridicule.
-C'est ça rigole bien. Ce n'est pas toi qui à une personne qui veux connaître tout tes faits et gestes.
-Tu lui aurais dit quoi de toute façon ? Qu'on serait chez Simon, qu'on irait à la bibliothèque pour étudier ? Cara tu trouves toujours de mauvaises excuses qui finissent en ennuis.
Elle esquissait un petit sourire qui montrait qu'elle savait que c'est ce qui ce serait passé.
-Tu sais, tu pourrais me remercier. Je ne lui ai pas expressément tout détaillés.
-Encore heureux !
-Tu sais ce qu'on dit « Ce qu'il se passe à Vegas, reste à Vegas ».
Nous rigolions, avant que je ne tombe sur le dot sur le matelas moelleux de son lit. Cette première journée de cours avait été surchargé en information tous plus inutiles les unes que les autres : comment s'inscrire à nos prochains stages, les thèmes que nous aborderions au cours de l'année, présentation des nos profs,... Épuisée était la sensation que ressentait tout mon corps. J'avais hâte d'être à ce soir et enfin profiter de cette journée. « Ethan tu vas mordre la poussière et malheureusement pour toi ta virilité sexuelle devra prendre sa retraire pour le deux prochaines semaine ». Un petit gloussements sortit de ma bouche et ma meilleure amie me regardait comme si j'étais névrosée.
*
-Mustang Shelby GT350, le dernier modèle. 500 chevaux. Elle monte à 100 km par heure en 5 secondes. J'ai simplement modifié l'échappement. Une vrai merveille.
J'ai eu la malchance de mettre fait prendre en embuscade par Myles Spencer. Un vrai dragueur qui depuis que j'avais commencé à participer aux courses, tentait de me rentrer dans sa liste de « filles passées dans son lit – ou ailleurs ». Plus californien, cela ne devait exister. Il était vraiment le stéréotype classique : grand, blond, yeux bleu, bronzé, musclé ... et j'en passe. Et pourtant il ne m'intéressait pas du tout, contrairement à d'autre fille qui le dévoraient du regard. Je commençais sérieusement à me poser des questions sur mes goûts en matière de mec, tout ceux qui sont censé être idolâtrée et même vénérer – selon certaines personnes – étaient pour moi des imbéciles doués d'un ego surdimensionné et ne réfléchissant qu'avec leur anatomie sous la ceinture.
-Ouais, elle est vraiment génial. Je haussais les sourcils avec de grand yeux admiratifs, en essayant de paraître la plus convaincante possible. Tu me laisses passer maintenant s'il te plaît ?
-Je pourrais t'emmener faire un tour pour te montrer ce qu'elle a dans le capot. Elle n'est pas la seule à un avoir aussi, si tu vois ce que je veux dire.
Oh oui, je voyais bien de quoi il parlait. Dix minutes étaient passé et il n'avait pas arrêté de faire ce type de sous-entendus. Il fit quelques pas vers moi, se rapprochant encore plus – comme s'il ne l'était déjà pas assez.
-Alors qu'est-ce que tu en pense ? Me demanda t-il en posant ses mains sur le capot, m'encerclant de ses bras.
-Ce que j'en pense c'est que toi, je posais ma main sur son torse en le poussant pour l'éloigner, tu vas t'écarter de mon chemin, monter dans ta voiture, et faire ce pourquoi tu es venu !
-Oh Ashley ! On sait très bien tout les deux qu'entre toi et moi c'est ...
-Je crois qu'elle t'a demandé de la laisser tranquille Myles !
Quelqu'un, que je ne connaissais que trop bien, venait de hausser la voix. Par dessus l'épaule de Myles, je découvris un Ethan aux bras croisés prêtant toute son attention sur le garçon qui se trouvait devant moi. Les muscles de ses biceps avaient l'air plus imposant que d'habitude et je jurais avoir aperçu sa mâchoire se contracter. Myles s'écarta, pivota et se dirigea vers Ethan, celui ci ne cillait pas.
-De quoi tu te mêles Parker ?
Je ne savais pas trop pourquoi, mais mon instinct me dictait d'intervenir avant que les choses ne dérapent. Et il ne fallait pas que cela dérape avec Ethan. J'avais formellement l'intention de gagné le pari et pas questions qu'il sorte l'excuse qu'il est blessé ou autres !
-Okay les mecs, tout va bien.
-Explique lui que nous ne faisions que parler, et que je te proposais de partir se balader avec ma bécane.
-Oh « blondi », on sait très bien tout les deux qu'il ne s'agissait pas d'une balade sage et catholique que tu prévoyais ! Dit Ethan en ricanant d'un rire rauque et provoquant.
-Et pourtant elle a acceptée !
Okay, là c'est trop. Ce mec m'exaspère. J'allais intervenir pour le remettre à sa place une bonne fois pour toute mais Ethan avait été plus rapide que moi.
-Si ça aurait été le cas, pourquoi t'a t-elle demandé de la lâcher ? Un rictus apparut sur ses lèvres. Entre nous Myles, je sais ce qu'il s'est passé avec Caroline et je sais aussi ce que tu as fais ensuite, ou plus tôt ce que ton père a fait pour taire la rumeur. Oublis ça n'arrivera pas avec Ashley !
Ethan se rapprocha et lui chuchota des paroles inaudibles. Myles tressaillit de quelques pas en arrière et partit sans me jeter un regard.
-Je ne crois pas que tu le recroiseras de sitôt. Il devrait te laisser tranquille pour un petit moment.
Je n'avais jamais connu l'Ethan du genre protecteur. Parfois je l'avais vu s'interposer dans une bagarre pour défendre ses amis ou même recadrer des personnes qui lançaient des insultes, mais tout cela restait rare. Cette attitude ne figurait pas dans son répertoire du mauvais caractère.
Je continuais à l'observer. Étrangement, pour la première fois l'image de l'Ethan que je connaissais ne revint pas. Il restait au même endroit, bras croisées, et suivait du regard Myles qui se fondait dans la masse des nouveaux arrivant. Rien. Aucun signes. Même la couleur de ses yeux, d'habitude sombre, était plus lumineuse plus accueillante.
Pendant le laps de temps où il ne me regardait pas, je fus surprise de voir un tout autre garçon que celui de ce matin. Un sentiment de frustration s'empara de mon esprit.
Ethan était-il vraiment celui que je pensais connaître ?
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Désolé pour le grand retard...
C'est dernier j'ai été pas mal stressé par l'attente des résultats de partiels de fin d'année, et j'ai aussi été victimes du syndromes de la page blanche.
J'espère que ce chapitre vous plaira !
Je vous embrasse <3
N'oubliez pas de voter et de commenter !
Andréa.
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