chapitre 4
J'arrive sur le lieu de la soirée, une jolie maison dans Toulouse, j'entends déjà les basses résonner dans tout le quartier, il y a l'air d'avoir du monde, je reste à l'écart car je connais personne.
Je tourne ma tête, cherchant des yeux celle qui va me sauver actuellement de la gêne de connaître personne, tout à coup je l'a vois, j'avance alors rapidement vers elle.
— Juliette !!
— Ahhh Alice tu es là dieu merci ! dit elle soulagée.
— Oui, j'avais peur de ne pas te trouver. rigolais-je.
— A vrai dire moi aussi. elle rigole à son tour.
Puis arrive Jules, il arrive derrière Juliette, lui cachant les yeux pour la surprendre, puis ju' se retourne et l'embrasse, et la c'est le moment super gênant ou j'ai l'impression de tenir la chandelle, je déteste ça.
— Bon je vais me trouver à boire hein.
Je me retourne rapidement et fonce dans la maison. J'esquive toute les personnes qui danse en plein milieu pour chercher la cuisine ou du moins un coin « boisson ».
Lorsque j'aperçois ce que je cherchais, je m'y approche rapidement. Je commence alors à me servir un verre d'alcool, d'habitude ne je bois pas, mais je suis tellement désespéré qu'un verre ne me fera aucun mal ce soir.
Soudain un garçon viens à côté de moi et me parle.
— Salut, je suis Benjamin le maître de maison ! dit il en rigolant.
— Salut, Alice. dis-je en lui rendant un sourire.
— T'es venu avec qui ?
— Jules.
— T'es sa copine ?
— Oh non ! Loin de là, je suis la meilleure amie de Juliette, sa copine justement.
— Ah je vois !
Un autre garçon arrive subitement vers Benjamin.
— Ben t'es chaud on va faire un beer pong ?
— J'arrive de suite ! il se tourne vers moi, tu viens avec moi ?
J'hésite un peu.
— Aller tu va pas rester là dans ton coin non?
— C'est pas faux, je viens.
Il me sourit, et on se dirige vers l'endroit où va se jouer le beer pong.
J'y fais la rencontre d'un certain Léo, d'un Jimmy, d'un Alex et d'autre personnes dont j'ai complètement oublier les noms.
On commence à jouer.
Au bout de plusieurs tour ou j'ai du boire, je commence à avoir légèrement la tête qui tourne, mais je n'abandonne pas, je continue le jeu, j'aurais peut être pas du.
Une fois le jeu finis, Benjamin me tape dans l'épaule car nous avons gagner, puis je lève la tête en direction de l'intérieur de la maison, il y a du monde, mais une seule personne attire mon attention, c'est lui, le même gars que j'ai croisé dans le métro et au bord de la Garonne.
Il me fixe, sans cligner des yeux.
— Alice t'es la ! Bordel je te cherchais partout !
Je me détache du regard de cet inconnu, tournant la tête vers la personne qui a interrompu ce regard, Juliette.
— Bah jsuis ju-juste ici.
Je retourne la tête vers l'inconnu, mais rien, il n'est plus là, une immense déception s'installe en moi, peut être qu'il n'était jamais là ? L'aurais-je imaginé ? Sûrement du a l'excès d'alcool. J'essaie de le chasser de mon esprit.
— Tu.. tu as bu ?
— Juste un petit peuu, on a fait un beer pong.
— « On » ? avec qui ?
— Benjamin, le gars qui a organiser la soirée, il est graaave g-gentil.
— Aller viens il est tard on rentre.
— Non ! tu m'as dis qu'on passais la soirée ensemble, tu m'a pas calculé de toute la soirée, alors si j'ai envie de m'amuser un peu et que je veux rester je reste.
— Soit pas bête tu vas pas rentrer toute seule a pied comme ça chez toi dans cet état !
— Eh bien si !
Je m'en vais dans la maison, me servir un nouveau verre, je me retourne pour vérifier que Juliette ne m'a pas suivis, et effectivement elle est restée dehors et tant mieux.
Je danse un peu sur la piste avec Benjamin et Léo, lorsqu'un mal de crâne violent me prends, je sors donc prendre un peu l'air, je n'ai eu aucune nouvelle de Juliette, c'est pas plus mal.
Je m'assois sur un trottoir, et commence à allumer une cigarette, mes doigt tremble mais j'arrive tout de même à l'allumer, je tire une taf, je sens le tabac dans ma gorge, cette sensation me fait du bien.
Fixant ma main tenant ma cigarette, et mes chaussures blanches souillées par l'alcool tombé dessus, j'entends une personne.
— Une jolie fille comme toi ne devrait pas se bousiller en fumant et buvant autant.
Je ne prends même pas la peine de regarder ce gars, sûrement un pervers qui ne veut que me pecho car je suis seule dans une ruelle.
— Au point où j'en suis dans tout les cas.. dis-je à voix basse.
Mais il l'avait entendu.
— Pourquoi ça ?
Je lève la tête vers lui, j'aurais pas pensé que ça l'intéressait, il est dans l'ombre, mais il avance doucement, et je puis maintenant voir son visage, c'était lui, toujours le même inconnu, je ne lui répond pas, mais me contente de fixer de plus près ses prunelles noires, son visage attristé, ses cernes encrés sous ses yeux qui en disent long sur les nuits qu'il passe, je le détaille une fois de plus, sans cesse.
— ALICE PUTAIN !
Je tourne immédiatement la tête vers la où j'avais entendu la voix, cette voix que je pourrais reconnaître parmi tant d'autre, celle de Martin. Je me lève directement, il vient me faire un câlin.
— Juliette m'a appelé m'a dit que tu te sentais pas bien ! Je me suis inquiété putain... dit il soulagé.
Argh... putain Juliette.. sur ce coup là je l'à déteste un peu, par contre Martin exagère un peu non ? enfin bref..
Je retourne la tête vers l'inconnu, mais une fois de plus, rien, aucune présence, juste les arbres et l'allée plongés dans l'obscurité.
C'est pas possible d'halluciner deux fois la même chose non ? J'en sais rien mais j'ai du mal à croire que c'était réel.
— Bah si je vais très bien, elle raconte tout le temps n'importe quoi elle. dis je énervée.
— Ah... désolé d'avoir gâché ta soirée du coup...
— C'est rien dans tout les cas j-j'allais rentrer..
— T'as bu ?
— Un petit peu.
— Depuis quand tu bois ?
Depuis que j'ai l'impression de plus exister a t'es yeux putain.
— Je sais pas, ça m'à pris comme ça.
— Bon viens on rentre.
Je le suis calmement.
Dans la voiture je ne parles pas, bien trop occupé à réunir les souvenir de cet inconnu, ça me paraissait pourtant si réel, foutu cerveau.
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