chapitre 28
Je lève immédiatement la tête à l'entente de cette voix familière.
J'eus un léger cris de panique en voyant la personne en face de moi.
- Florian ? Qu'est ce que tu fiches ici ?
Je me relève de mon lit, je regarde ma tenue, je suis en pyjama, un short et un t-shirt, j'avais pas prévu qu'il débarque comme ça.
Je m'approche de lui et je pus désormais voir son visage distinctement, il a encore la marque au coin de l'œil des coups que lui a donné Ben hier soir, j'aperçois sous ses yeux d'énormes cernes, ses cheveux sous sa casquette sont littéralement tout sauf coiffés. Je descends mes yeux vers ses habits, il est habillé d'un jean noir et d'un hoodie noir également, ce qui me surprends légèrement, moi qui suis habituée à voir Flo avec toute sortes de vêtements de couleurs extravagantes.
Je remontes mes yeux vers son visage et je le vois ouvrir la bouche, il allait répondre quelque chose mais il se fait interrompre par le bruit de quelqu'un qui toque à la porte.
Je vais ouvrir et cette fois je tombe bien évidement sur le room service. Le serveur rentre et me dépose tout un tas de plats sur la table de la pièce. J'avoue que j'ai vu un peu gros en terme de nourriture, j'ai vraiment pris à manger pour 8 la..
Je remercie le serveur et il part, laissant derrière lui qu'un silence gênant.
Après avoir fermé la porte, je reconcentre mes yeux sur Florian.
Il me regarde sans rien dire, et je fais de même. Le silence est de plus en plus présent et une certaine tension est désormais palpable dans la pièce.
Je fixe ses prunelles brunes sans répits et je fus surprise de voir un instant la lueur dans ses yeux changer. C'est comme s'il avait laissé de côté toute la tristesse qu'il enferme pour ne laisser place qu'à une certaine flamme, une certaine attraction.
Je compris immédiatement ce que son regard signifie à cet instant précis car c'est exactement le même qu'il avait dans la grande roue ou bien à la sortie du restaurant. En repensant à tout ça j'eus un petit rictus, je me mords légèrement la lèvre inférieure afin de ne pas laisser paraître plus d'émotion sur mon visage.
Mais il semble l'avoir vu car il a désormais ce satané sourire figé sur le visage.
Le silence est désormais remplis de nos pensées qui s'entremêlent, dieu sait que nous avons exactement les mêmes pensées à cet instant précis.
Au bout de longues secondes il se décide enfin à bouger, lentement il se dirige vers moi, comme si chaque geste qu'il peut faire menace de faire sauter une bombe, il avance tout doucement.
Arrivé à ma hauteur, lui qui n'a pas lâché mes yeux depuis qu'il est entré dans cette foutue chambre d'hôtel, quitte mon regard afin d'accompagner des yeux sa main qui monte vers mes cheveux. Il prends le temps de passer sa main dans la mèche qui tombe devant mes yeux, pour ainsi la replacer correctement derrière mon oreille.
Puis je me retrouve violemment projeté contre le mur présent un ou deux mètre derrière moi.
Florian vient bloquer ses bras autour de moi en s'appuyant sur le mur derrière moi. Il replonge ses yeux dans les miens et désormais je ne peux y lire que de l'envie. Il attends quelques instant, comme s'il voulait une confirmation, ou une autorisation.
Comme réponse je me contente simplement d'entrouvrir légèrement la bouche, mes yeux scrutant toujours chaque millimètre de ses prunelles sombres.
⚠️ : TW scène potentiellement osée, -18
Il ne fallut pas plus de temps pour que Florian prenne enfin emprise de mes lèvres. Il m'embrassa fougueusement et passionnellement. Il demande accès a ma langue, chose que je lui donne immédiatement. Les sensations sont exactement comme la première fois qu'il m'a embrassé de cette manière, si ce n'est mieux.
Je passe mes mains dans son dos ainsi que derrière sa nuque, je remonte jusqu'à ses cheveux en envoyant valser sa casquette.
A bout de souffle et à contre coeur il se détache de mes lèvres, mais j'esquisse un sourire lorsque je comprends qu'il ne compte pas s'arrêter là.
Il attaque désormais mon cou, y déposant des milliards de baisers, certains sont tendres, d'autres un peu moins, mais c'est tellement agréable. Il remonte vers ma tête et vient replacer ses lèvres sur les miennes. Je sens soudainement une de ses main passer sous mon t-shirt et venir se placer dans mon dos, l'autre main se place sur ma tête, le contact de ses mains me font frissonner.
Il me dirige à l'aide de sa main, on se décale du mur et il me fait reculer jusqu'à ce que je tombe sur le lit. Nos lèvres étant toujours collés sont forcés de se séparés. Il profite de cet instant de répits pour enlever son sweat et quitter rapidement ses chaussures. Je le regarde faire en reprenant rapidement ma respiration.
L'instant d'après s'avance à nouveau vers moi, et viens rejoindre mes lèvres pour mon plus grand plaisir. Entre deux baisers je nous fais nous retourner et je me retrouve désormais sur lui, le chevauchant. A bout de souffle c'est à mon tour maintenant d'attaquer son cou, je dépose quelques baisers dans son cou, m'attardant particulièrement à un endroit. Je continue mes baisers, je voulais descendre plus bas mais son t-shirt m'en empêche. Je passe mes mains sous son t-shirt, au contact de son torse je sens sa peau frissonner. Je me dépêche de lui enlever le t-shirt et continue mes baisers descendant de plus en plus bas sur son corps, passant partout sur son torse, descendant jusqu'à ses abdos puis remontant ensuite vers son cou je viens replacer mes lèvres sur les tiennes.
Pendant cet instant là il place ses mains sur ma taille en passant sous mon t-shirt, l'instant d'après je me retrouve sans. Je sens Florian hésiter légèrement mais une dizaine de secondes plus tard, il dégrafe mon soutien-gorge sans trop de mal.
Je me retrouve de nouveau sur le lit, il est au dessus de moi, il enlève son jean à une vitesse fulgurante, je fais de même avec mon short il se rapproche de moi et m'embrasse on ne peut plus passionnément, puis il descend ses baisers jusqu'à ma poitrine, ses lèvres tout contre mon corps me font frissonner tout entièrement, mais il ne s'arrête pas pour autant et descends vers mon ventre, il descends encore jusqu'à arriver à la limite de ma culotte, il lève un regards vers moi pour être sûr avant de l'enlever petit à petit. Dans la seconde qui suis il viens déposer plusieurs baiser à cet endroit précis, ce qui me fait cambrer automatiquement de plaisir, il passe ses doigts tout contre moi pendant plusieurs minutes avant de remonter vers ma tête, et après m'avoir embrasser une nouvelle fois, je l'entends prononcer quelques mots, pour la première fois depuis que l'ont s'est disputés j'ai le plaisir de réentendre sa voix.
- Tu es sure ? Me demande-t-il.
Pour toute réponse je me contente de l'embrasser, mais il se recule légèrement avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit d'autre.
- Alice, tu le veux vraiment ? dit-il en me regardant droit dans les yeux.
- Bien sur que je le veux ! je dis précipitamment.
Il sourit légèrement avant de s'emparer une nouvelle fois de mes lèvres.
Dans la minute qui suit son caleçon est au sol et Florian vient se placer sur moi, je pus pour la première fois ressentir la chaleur de son corps nu tout contre le miens.
Et lorsque j'appréciais son contact je sentis qu'il s'introduit en moi petit à petit.
Je savoure chaque seconde de ce que nous vivons à cet instant, profitant des secousses et des sensations que me procure ses vas-et-viens, il y va de plus en plus fort, quelques gémissement sortent sans que je ne pu les retenir, mes mains se baladent sur son dos, mes ongles laisseront surement plusieurs traces tant je m'agrippe à lui, je sens sa langue parcourir mon cou, ce qui me donne des frissons en plus de l'excitation de lui en moi.
À cet instant précis je ne pense plus à rien, me vidant la tête de tout problèmes que nous avons pu avoir avant, ne pensant à rien d'autre que lui, ne sentant nul autre que lui, a cet instant c'est juste lui et moi.
⚠️: FIN scène osée
Cela fait plus d'une demie heure que je suis désormais allongée dans les bras de Florian, dans le lit de cette chambre d'hôtel. Cela fait une demie heure que je tente en vain de me remettre des émotions que nous avons eu. Des flashback me reviennent en tête, la sensation de mes ongles griffant son dos, la perception de sa langue contre mon cou. En pensant à tout ça je souris, instinctivement, comme une débile.
- Qu'est ce qui te fais sourire ? Me demande Florian.
Je me redresse afin de le regarder dans les yeux.
- C'est toi.
- Alors tu m'en vois ravi. Dit il en se penchant et en m'embrassant tendrement.
Je souris puis me lève du lit et me dirige vers la salle de bain afin de prendre une douche.
Lorsque j'eus finis, je met une serviette autour de moi et retourne dans la chambre afin de retrouver mes vêtements qui ont été jetés un peu partout. J'arrive non sans mal a les trouver puis je me r'habille sous l'œil attentif de Flo.
- Tu veux manger quelque chose ? Je lui dis une fois que j'ai finis de m'habiller.
En guise de réponse il se lève, enfile son caleçon ainsi que son t-shirt et se dirige vers la table ou le serveur à déposer tout les plats tout à l'heure. Je le suis et on s'installe autour de la table. Je commence à réfléchir à deux trois trucs pendant ce silence qui commence à se faire long, puis une question me viens en tête.
- Florian? Je demande.
Il lève la tête vers moi.
- Comment t'as su que j'étais là ?
- Euh.. Malia m'a prévenu et m'a envoyé l'adresse..
Quelle cachotière ! Mais bon on peut pas dire que je lui en veux..
- Et t'étais venu pour quoi de base ? je demande avant de croquer dans une part de pizzas, désormais froide.
- À la base, pour te parler, pour qu'on s'explique, comme des adultes.. Il rigole doucement.
- Ah oui donc c'est exactement ce qu'il s'est passé quoi ! Je dis ironiquement.
Nous rigolons légèrement pendant quelques instants.
- Tu regrettes ce qu'il s'est passé ? Me demande-t-il.
- Y'a pleins de chose que je regrette dans ma vie et je t'avoue que ça n'en fait pas parti. Je lui dis en souriant.
- Tu sais.. C'était pas ce que j'avais prévu de base hein, j'étais vraiment venu là pour parler, je veux pas que tu crois que je suis venu ici dans l'unique but de te choper ou autre..
Il fixe son assiette, comme s'il était gêné de ce qu'il est en train de dire. Cela me fait rire intérieurement car même après ce que l'ont vient de vivre il est gêné d'en parler.
- Eh Florian regardes moi !
Il lève la tête vers moi.
- Je le sais, et je ne crois pas que tu sois venu ici juste pour me choper ! Je rigole légèrement. Tu sais, en vérité j'ai jamais vraiment pensé tout ce que je t'ai dis le jour ou.. ou on s'est disputé, et vraiment je regrette jusqu'à ou ça en ai arrivé, je..
- C'est de ma faute, j'ai mal réagis, j'ai été con et je t'ai abandonné pour une histoire vraiment débile.
- C'est pas que de ta faute, c'est de notre faute à tout les deux. Je le regarde et souris. Mais quand même un peu plus de ta faute !
Je rigole et avec sa main il pousse légèrement ma tête en rigolant.
- Pfff, t'abuse. Dit il en rigolant.
Au bout de quelques secondes, quand nos rires sont finis, je reprends la conversation.
- Pourquoi t'as réagis comme ça à la soirée ?
- Comment j'aurais pu réagir autrement.. En te voyant embrasser un de mes meilleurs amis ça m'a mis totalement hors de moi.
- Je suis désolée..
- Ne le sois pas, j'aurais sûrement fais pareil en vérité.
- Pourquoi ?
- Si à l'inverse ça avait été toi qui m'aurait ignoré, que pendant tout ce temps j'aurais eu aucunes nouvelles de toi et que le seul jour où je te vois tu m'ignores encore plus, je penses que j'aurais aussi voulu te faire du mal en embrassant une autre fille.
Il marque une pause, je comprends vraiment ce qu'il dit, c'est exactement ce que j'ai ressenti ce jour là, c'est peut être pour ça que je l'aime autant, il me comprends parfaitement, nous sommes les mêmes.
- Et quand je t'ai vu embrasser Ben, ça m'a juste mis une claque en pleine gueule, et c'est vraiment à ce moment là que je me suis rendue compte que je faisais une connerie, je pouvais pas te laisser l'embrasser sans rien faire, ça me mettais vraiment hors de moi, mais je pouvais pas non plus venir te voir et te dire « eh oh coucou ça me plaît pas que tu l'embrasses » ! Il sourit un petit peu avant de continuer. Donc mon premier réflexe a été de taper Ben, parce que j'avais plus la haine en vers le fait qu'il ai osé poser une main sur toi, plutôt que sur le fait que tu l'ai embrassé.
Je souris, au fond je trouve ça vraiment mignon, je le comprends car j'aurais sûrement fait la même chose.
- Et pourquoi tu m'as rien dit lorsqu'on s'est croisé dans la salle de bain ?
- J'avais pas les couilles, je me disais que tu devais sûrement m'en vouloir d'avoir sauter sur Ben ou autre je sais pas mais j'étais terrifié. Il rigole légèrement.
- Je te fais si peur que ça ? Je rigole à mon tour.
- Tu peux pas savoir à quel point. Il sourit.
Ses yeux sont plongés dans les miens, actuellement je me sens vraiment bien, ça ne m'étais pas arrivé depuis longtemps, et je suis vraiment contente d'avoir retrouvé Flo.
- Et du coup maintenant nous deux.. on devient quoi ? me demande-t-il au bout de quelques instant, me coupant dans ma réflexion.
- Mh.. Je sais pas tu propose quoi ? Je dis en souriant.
- Moi j'ai bien un plan pour nous mais je sais pas si tu vas accepter.. il sourit à son tour.
- Propose toujours ?
- Peut être que toi et moi, on peut être, tu sais comme les gens normaux de nos jours, lorsque deux personnes s'aiment mutuellement et tout ça..
Je rentre dans son jeu et fais semblant de ne pas avoir compris.
- On peut être comme deux personnes qui peuvent s'embrasser quand ils le veulent, qui dorment ensemble, qui s'aiment... Il dit en me regardant dans les yeux.
- Ahh donc tu veux dire qu'on peut être comme un couple ?
- Ouais c'est un peu l'idée ! Il sourit.
- Mh va falloir que j'y réfléchisse monsieur Ordonez !
- Réfléchissez donc mademoiselle Fisher..
Je me lève de ma chaise et m'avance vers lui, je m'assois en califourchon sur ses genoux, mon torse collé au sien.
- Je dois avouer que ça me semble être une proposition tout à fait alléchante ! Je dis, presque en chuchotant.
Je souris et il fait de même, puis je me penche lentement vers lui et l'embrasse affectueusement.
Au bout de quelques secondes je me détache de lui.
- J'espère que ça veut dire oui.. ?
J'hoche la tête de haut en bas en guise de réponse, puis je l'embrasse une nouvelle fois.
- Y'a une seule condition ! Je dis.
- Je t'écoutes.
- On garde ça pour nous pour l'instant, on le dit à personne, j'ai pas envie d'être submergée de message par les fans, et par la presse, laissons nos métiers en dehors de ça d'accord ?
- Condition acceptée ! Réponds Florian en souriant.
Je souris à mon tour avant de me pencher pour l'embrasser, encore.
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