chapitre 14
05/08/17
17h05
Nous sommes à la plage, Flo et Oli ont vraiment fait les choses bien, ils ont pris une maison ou il y a un portail dans le jardin menant directement à une plage privatisé, je pense que c'est surtout une idée de Florian, je pense qu'il a voulu avoir une plage privatisé pour ne pas croiser une foule de fan venant le déranger pendant ses vacances.
Il adore ses fans, forcément, sans eux il n'est rien, mais il aime également avoir son intimité et sa vie privée, malheureusement il ne peut pas trop mêler les deux et il l'a bien compris.
En parlant de Florian, j'ai essayé toute la journée de lui parler, mais en vain, chaque fois ou je me retrouvais seule avec lui, et où j'étais prête a entamé une conversation sérieuse, soit monsieur faisait le gamin en m'empêchant de parler et en me taquinant ce qui me passait l'envie de lui parler d'un truc sérieux qui allait sûrement casser l'ambiance, soit il y avait forcément un des gars qui venait s'incruster parmi nous rendant toute conversation impossible.
Mais je ne perds pas espoir, en une semaine j'aurais forcément un moment calme rien qu'avec lui pour tirer les choses aux clairs.
Pour l'instant je profite de la plage et du soleil bouillant d'août, après être aller me rafraîchir et rigoler un peu avec tout le monde dans l'eau, je décide d'aller faire une petite session bronzage.
- Ben tu peux venir me mettre de la crème dans le dos s'il te plaît ? dis-je au seul qui n'est pas aller faire trempète une seule fois.
- Bien sur j'arrive.
Il s'avance vers moi et s'installe à mes côtés pour m'appliquer la crème que je lui passe.
- Pourquoi t'es pas venue te baigner une seule fois ?
- Je.. tu vas te foutre de moi, dit-il en rigolant et en commençant à passer la crème sur mon dos.
- Non promis, dit moi ?
- Bah en fait j'ai peur.
- Peur de quoi ? De l'eau ?
- Non, fin un peu, j'ai peur de la mer et de la profondeur et tout ça. En gros si tu veux que je suis vraiment en panique lorsque j'ai plus pieds et lorsque je ne vois pas mes pieds et ce qu'il y a en dessous.
- Ohh ouais je vois, c'est de la thalassophobie.
- Tu connais ?
- Ma mère l'avait aussi, et a aussi transmis cette phobie à mon petit frère, sauf que lui a réussis à vaincre un peu sa peur maintenant.
- Je savais pas que t'avais un petit frère.
- Il s'appelle Thomas, il a 18ans.
- Il est aussi beau que toi ? dit il en rigolant.
- Encore plus même, tu vois moi je suis là feuille de brouillon, et lui c'est la copie toute propre qu'on donne au profs.
Il rigole a ma métaphore toute claquée, et se relève pour m'indiquer qu'il a finis de mettre la crème, il s'assoit dans le sable à côté de moi.
- Faudras que tu nous le présente un jour, et sinon c'est con parce que j'ai toujours trouvé qu'on mettait les meilleures phrases et idées au brouillon.
J'explose de rire suite à sa phrase.
- Putain t'es con mais belle disquette !
- Je l'ai bien recherché celle là, il rigole autant que moi.
Je ne rajoute rien et me contente de rire, au bout d'un certains temps à cramer au soleil, j'aperçois les autres revenir de l'eau vers les serviettes.
- Alice bronze pas trop je pourrais plus t'appeler blanche neige après. dit Walid une fois arrivé à notre hauteur.
- Je vais bronzer juste pour toi.
- Vas-y t'abuses !
Je lui envoie un bisous avec ma mains pour le charrier.
Deux heures plus tard, on rentre tous pour manger, on a établie des tableaux pour que chaque personnes participe un minimum aux tâches ménagères de la maison, et aujourd'hui je suis de corvée cuisine avec Benjamin. On a décider de faire des pâtes carbo avec une salade composée, j'avoue la salade c'était mon idée parce que j'ai pas envie de manger que des conneries cette semaine ! Alors qu'on s'affaire tout les deux dans la préparation du repas, on parle de tout et rien en même temps, et d'un coup Florian arrive dans la cuisine.
- Vous avez besoin d'un coup de main ? dit-il.
- Depuis quand tu veux cuisiner toi ? réponds Ben en rigolant.
- Je demande juste.
Il a l'air un peu agacé, et ne voulant pas rendre cette situation gênante je réponds.
- Non c'est bon t'inquiète pas on gère. je souris.
Je l'entends souffler légèrement avant de repartir rapidement vers le salon ou les autres gars jouait à fifa.
- Qu'est ce qu'il a ? je demande à Ben.
- Je sais pas, il est un peu bizarre depuis ce matin, je comprends pas pourquoi, mais c'est Flo donc ça me choque pas.
Je ne réponds pas, je sais pas ce qui le tracasse à ce point. Je chasse Florian de mes pensés et termine ce que j'étais en train de faire.
Une fois tout prêt, on met la table sur la terrasse et on appelle tout le monde pour manger.
Je m'installe à côté de Malia, Ben s'assoie de l'autre côté, et en face de moi se retrouve Florian. Pendant tout le repas j'ai sentis son regard sombre se poser sur moi, quelques fois je défiais son regard, et il affichait toujours le même petit sourire en coin, exactement le même que lorsqu'on se croisait dans le métro ou au bord de la Garonne, à quoi joue t-il ?
Alors qu'on terminait le dessert, d'un coup Léo se lève et parle fort de sorte à ce que tout le monde puisse l'entendre.
- Bon les gars, et les filles, il ajoute en se tournant vers nous, je vous propose un truc, pour notre première soirée à Montpellier je propose qu'on aille tous en boîte !
- Ah ouais grave ! Ajoute Luc.
- Moi je suis chaud ! Continu Igor.
Ben, Antoine et Walid se contentent de lâcher des petits « ouaiiis »
- Les gars vous êtes partant ? reprends Léo en se tournant vers Flo et Oli.
- Moi je suis chaud, Flo ? réponds Oli.
- Je.. Je sais pas, il va y avoir du monde un peu non ?
- Alors j'ai regarder un peu les boites ici, y'en a une ou genre c'est assez stricte niveau entrée, genre ils laissent pas rentrer n'importe qui, on peut tester ?
- Et tu penses qu'on est assez connus pour rentrer dans ce genre de boîte ?
- Mais large frérot ! En plus c'est la boîte où vous avez rapper l'été dernier. Reprends Léo.
- Puis au pire on a blanche neige. Je rappelle juste comme ça que c'est une mannequin célèbre dans le monde entier.
- Ah bah merci, je vois pourquoi je suis là, je sers de pass vip pour les boites c'est ça ? je dis, outré par ce qu'il vient de dire.
- Nan mais t'es con toi ! Dit Ben. L'écoute pas il est teubé.
Je ne réponds pas.
- Non mais c'est bon on va tester, et si ça marche pas on part dans une autre tant pis si y'a du monde ils vont pas m'empêcher de passer avec mes potes que j'ai invité en vacances.
Il insiste sur les mots « que j'ai invité », je lève les yeux vers lui et vois qu'il me fixe, je souris légèrement.
- Bon on va se préparer du coup ? je reprends d'une petite voix.
Tout le monde acquiesce d'un air enthousiaste et se lève pour aller se préparer, je m'occupe vite fait de ranger la nourriture histoire de ne pas la laisser pourrir à l'air libre, et je fonce dans ma chambre ou j'y retrouve Malia.
- Tu sais comment t'habiller toi ? me dit-elle.
- Absolument pas, j'ai pas pris de robes de soirées je pensais pas qu'on bougerait.
- A vrai dire moi non plus, mais j'ai toujours une ou deux robes avec moi, tu préfère laquelle ?
Elle me tends deux robes, une en velours bordeaux, courte qui lui arriverait au milieu des cuisses, et une moulante noire, qui lui arriverai jusqu'au genoux-tibia.
- Met la bordeaux ! Elle est canon !
- C'est ma préférée ! T'as de bons goûts !
On rigole, et pendant qu'elle se change je fouille parmi ma valise pour trouver une robe, je jette mon dévolue sur une robe noire à dentelle.
Simple mais j'aime bien. Je me maquille ensuite légèrement, je brosse mes cheveux et je les boucles légèrement, j'enfile une paire de talons et me voilà prête.
- Comment je suis ? Je demande à Malia une fois prête.
- Parfaite !! J'ai l'air d'un thon à côté de toi.
- Dit pas de connerie c'est plutôt moi qui ai l'air hideuse a tes côtés.
On rigole, puis on prends nos affaires et on descends dans le hall ou les gars étaient en train de nous attendre. Des qu'ils nous ont remarqué on a eu le droit à une scène vraiment très drôle, plus personne ne parlait, il y avait juste des petits « bah dis-donc ! » ou des « pohhh elles envoient du lourd » ce qui nous fait relativement rire. Arrivé en bas de l'escalier, Oli s'avance près de Malia et lui tends son bras, une scène digne de Titanic, pour ma part je me met à l'écart accompagné d'aucun bras, et je suis le groupe qui se dirige vers les voitures.
Durant le trajet je suis à l'arrière contre la vitre droite et Florian est au milieu à côté de moi, les gars ont mis de la musique hyper fort dans la voiture pour selon Ben « s'ambiancer avant la boîte » ce qui me fait assez rire. Soudainement Florian se penche vers moi et me parle doucement dans l'oreille pour que je sois la seule à entendre avec cette musique forte.
- T'es vraiment magnifique dans cette tenue.
Heureusement qu'il fait nuit sinon j'aurais parier avoir rougis.
- Merci Flo.
Je lui souris et quelques temps plus tard on arrive à la boîte de nuit.
On se présente tout les 10 à l'entrée, Flo et Oli en premiers, et le videur qui ne les reconnaissait pas commençait à s'impatienter.
- Putain mais on est déjà venu rapper ici lors d'un show case en plus ! s'énerve Flo.
- Laissez tomber on va ailleurs sinon, dis-je aux frères en arrivant au milieu d'eux deux.
En me voyant débarquer le videur change soudainement d'expression.
- Vous êtes Alice Fischer ?
- Euh ouais pourquoi ?
- Ma femme est vraiment fan de vous ! Ça vous dérangerai de faire une photo ?
- Seulement si vous acceptiez qu'on rentre mes amis et moi ! je souris pendant qu'aucun des gars n'osent dire un seul mot.
- Bien sur !
Je souris en me tournant vers les gars, ils ont l'air content, je suis un pass vip mais je suis contente d'avoir pu les aider. Je fais la photo avec le videur, et je rentre suivis de la petite troupe.
- Alice t'es une reine. Dit Benjamin une fois qu'on est rentré.
- Oh j'y peux rien moi.
- Ca va vos égos pas trop blessés les gars ? Rigole Igor
- J'ai mal là, à montpellier on nous connais même pas c'est chaud, réponds Flo avec ironie.
On rentre dans l'espace danse de la boîte et c'est impressionnant elle est très grande, il y a une grande piste ainsi qu'un étage pour les tables sur le côté, on monte à l'étage, et on s'installe sur une table assez reculé, D'en haut on peut voir depuis la rambarde, les gens danser sur la piste, il y a pas mal de monde et il y a une bonne ambiance.
La soirée se passe, et chacun fait à peu près sa petite vie, y'a ceux qui reste bloqués sur les canapés près de la table, ceux qui sont constamment sur la piste, ceux qui boivent peut être un peu trop et ceux qui se préoccupent plus de trouver une fille à draguer que de tout le reste.
Au bout de quelques instants à m'ennuyer sur le canapé aux côtés de Léo et Luc qui buvaient, je décide de descendre danser sur la piste.
Une fois en bas, j'aperçois Florian en train de danser collé-serré dans les bras d'une blonde, les mains posés sur ses formes, de cette femme qui doit avoir environ 25ans, elle le regarde avec des yeux de prédatrice, elle l'a reconnue ça se vois, mais à quoi joue t-il ?
Je ne le calcule pas même si au fond j'avoue que le voir comme ça avec cette fille me fait un peu quelque chose, mais Florian n'est rien pour moi à part un ami, je n'ai absolument rien à lui dire ou à lui reprocher. Je me met à danser au milieu de la piste toute seule, et il a fallut que quelques minutes avant qu'un homme que je ne connaisse pas vienne me rejoindre.
Je ne sais pas pourquoi j'agis comme ça, mais je rentre dans le jeu de cet homme et me met à danser avec lui, qu'est ce que je veux prouver au juste ? Je n'arrive même plus à me contrôler. Au bout d'un moment je tourne la tête, et trouve la fille avec qui Florian dansait toute seule, mais aucune trace de Flo sur la piste de danse.
Je décide de fausser compagnie à cet inconnu et me dirige vers le bar histoire de me désaltérer. Je commande un coca, ne voulant pas boire d'alcool, mais mon coéquipier de danse qui a décidé de ne pas me lâcher me rejoint.
- Bah alors on s'amusait bien, pourquoi t'es partie ?
Ok bon je sens qu'il va être légèrement relou celui là.
- J'en pouvais plus de danser.
- Laisse moi te payer à boire alors.
- J'ai déjà ce qu'il faut merci. dis-je en montrant ma boisson.
- Non mais je te parle de vrai boisson, il me prends mon coca de force et le repose sur le bar, servez nous deux vodka s'il vous plaît ! dit-il en direction du serveur.
- Je n'en veux pas.
- Aller voyons, ça serait bête de pas profiter de la soirée.
- Elle t'a dit qu'elle n'en voulait pas, alors dégage. dit une voix masculine derrière moi.
L'inconnu part dépité, et je me retourne vers l'homme qui viens de me libérer, et je fus vraiment surprise de tomber face à Florian.
- Viens on rentre. me dit-il sans rien ajouter d'autre.
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