Le Polyamour et moi
Bonjour, bonsoir à tous !
Je suis AthenaetJacquotte. Je suis queer et polyamoureuse, et membre permanent de Diver-City. Cet article sera posté sur les comptes de TeamHomolistes et Diver-City !
J'ai déjà parlé de mon coming out. Je me considère comme queer parce que mon identité de genre et mes orientations sexuelle/romantique n'ont besoin d'être dans aucune case. J'aime les gens, profondément. Indépendamment de leur sexe, leur religion, leur couleur de peau, la longueur de leurs cheveux, la couleur de leurs chaussettes, le choix de leurs sous-vêtements, l'usure de leurs lacets. Ou plutôt, avec tout ça.
Il y a bientôt 2 ans, je suis tombée pour la première fois amoureuse d'une fille. Je relate cette histoire dans la partie réservée à mon coming-out dans Diver-City.
Sauf que je suis tombée amoureuse de cette fille, et ensuite d'un garçon. Et ce garçon m'aimait en retour, et cette fille ne voulait pas de moi. Et ce garçon était d'une jalousie incroyable, mais je l'aimais comme ça. Du moins un moment.
Je n'ai jamais réussi à ressentir de jalousie dans un couple. Cela me handicape dans la compréhension de celle de mes partenaires. Je suis jalouse bien sûr, ou plutôt envieuse des autres. Dans la vie de tous les jours, c'est parfois arrivé que je jalouse quelqu'un. Mais le soucis, c'est que lorsque mon copain me menace de me tromper, ou bien reluque une autre fille, bah... je ressens rien. Et mes partenaires sont persuadés que c'est parce que je ne les aime pas vraiment...
La jalousie de mon dernier amoureux m'a poussée à faire sauter notre couple. J'ai supporté un an et demi durant la sensation de mise en cage, d'enfermement que me provoquait sa jalousie. Il m'a évincée de mes amis, il m'a isolée. Ce n'était pas conscient ni prémédité, cependant c'était ingérable pour moi.
J'ai toujours été d'une très grande liberté. Communiste dans l'âme (même si on n'est pas là pour faire de la politique), le partage et le don de soi sont au centre de mes valeurs.
J'ai quitté mon copain récemment et je me suis retrouvée très seule. Isolée, éloignée de mes amis, il a été difficile pour moi de retrouver des repères affectifs stables. Et là, pour la troisième fois de ma vie, je suis tombée éperdument amoureuse de trois personnes simultanément. Je ne pouvais plus le nier...
J'ai dans mon entourage de nombreux amis "virtuels", que j'ai rencontrés sur différents sites tels que Booknode ou Wattpad, qui alliaient plusieurs de mes passions. Parmi eux, un gars un peu plus vieux que moi, que je considérais comme mon "mentor", qui m'avait tout appris sur la communauté LGBT+, avec qui je parlais depuis 5 ans. Suite à ma rupture et à mes multiples amours infructueuses, je me suis tournée vers lui. Et il m'a répondu un truc très con, sur le ton de la rigolade : "Rejoins le clan des polyamoureux !".
C'était la première fois que j'entendais parler de ce mot. Je me suis précipitée sur internet pour savoir quel concept intéressant ce mot cachait-il. J'ai mis des semaines à compulser des vidéos, lire des articles, regarder et écouter des témoignages. Et puis, j'ai finalement admis ça : je suis polyamoureuse.
Qu'est-ce que cela implique pour moi ?
Le polyamour, c'est envisager d'entretenir plusieurs relations amoureuses à la fois. C'est tout. Chacun, ensuite, a une manière différente d'envisager le polyamour. Voici quelques exemples, et je vous expliquerai ma situation personnelle.
1) La hiérarchie
Certains polyamoureux ont une hiérarchie. Ils ont un "couple principal" et d'autres partenaires secondaires. Cependant, il s'agit à chaque fois de relations amoureuses et non uniquement charnelles. D'ailleurs, certains polyamoureux entretiennent aussi des relations amoureuses platoniques (sans sexe). Le "couple principal" passe en premier (il est même parfois marié), cependant les autres partenaires sont traités d'égal à égal.
Cette hiérarchie vient de l'idée (que je soutiens à 100%) selon laquelle on ne peut pas demander à une seule personne de couvrir la totalité de nos besoins. On connaît tous les conflits des couples dits "traditionnels" entrant dans la norme hétérocisgenre, parce que Madame a la migraine quand Monsieur a envie de se vider les *censuré*, parce que Madame en a marre de toujours faire la vaisselle et que Monsieur rentre toujours tard du travail.
Les polyamoureux en général (certains ne sont pas d'accord, attention) considèrent que demander à une seule personne d'être toujours au top, d'être là pour nous, que tout se passe bien tout le temps, est quelque chose d'impossible et de profondément égoïste. Au contraire, voilà par exemple comment pourrait s'organiser une communauté polyamoureuse : Madame A aime bien avoir des relations sexuelles avec Monsieur B mais aussi avec Madame C parce qu'elle a de temps en temps envie de faire l'amour avec une femme. Monsieur B quant à lui aime les intentions platoniques de Monsieur D, qui lui offre des bouquets, l'emmène au restaurant et va avec lui se balader en forêt. Madame A aime bien aussi partager sa cuisine avec Monsieur D, et celui-ci s'occupe du linge avec Madame E qui est aussi là lorsque Madame A se sent un peu patraque, parce que Madame E aime bien écouter les autres et prendre soin d'eux.
On est ici dans une configuration où A, B, C, D et E vivraient ensemble, et où A et B seraient un couple principal. Vous suivez ?
Ici, l'idée est de briser la configuration du couple où tout doit être géré à deux, et où on doit toujours être disponible pour l'autre. Pour moi, au 21ème siècle, on doit penser à dépasser l'idée du mariage et il faut que l'on essaie d'imaginer d'autres manières d'être heureux.
Si Monsieur B a envie d'une sortie à vélo mais Madame A déteste le vélo. Hé bien, Madame A a tout à fait le droit de détester le vélo, peut-être qu'un.e autre des partenaires de Monsieur B sera botté.e par l'idée de cette sortie ! Ce sont des exemples basiques mais au quotidien, ça change la vie.
2) Élever un enfant en communauté
Certains polyamoureux vivent tous ensemble et élèvent les enfants tous ensemble. Cela peut être à 4, comme à 12. Peu d'études ont été faites sur le sujet, cependant j'ai lu et vu des témoignages d'enfants qui ont été élevés par des communautés polyamoureuses. Les retours sont ceux-ci :
- les enfants ne sont pas forcément polyamoureux et ne comptent pas forcément reproduire le même type de schéma
- Ils ont été élevés dans beaucoup d'amour, entourés d'adultes qui s'occupaient d'eux, ont été confrontés tôt à une vision différente du système "admis" et font preuve d'une grande ouverture d'esprit
- Ils ont appris beaucoup de choses différentes car chaque adulte avait quelque chose de différent à leur offrir, à leur montrer, une personnalité différente
- Ils ont un sentiment fort d'appartenance à une famille, où chaque membre a une place particulière pour eux, et où ils sont sûrs de trouver de l'aide et du réconfort
- Ils n'ont jamais manqué de rien grâce à la cotisation de tous les salaires des polyamoureux
Je suis mitigée personnellement par rapport à cette façon d'élever des enfants, tout simplement parce que je trouve ça génial mais je ne veux pas d'enfants pour l'instant donc difficile de me projeter dans leur éducation !
3) Le concept de la compartion
"Comparción" en espagnol (langue où ce concept est apparu) puisqu'il vient de "compartir" = partager. "Compersion" en anglais, parce qu'il a fait l'objet d'une malheureuse traduction...
Après en avoir longuement discuté avec une amie américaine en master de langue française et parlant espagnol, nous l'avons traduit en français par "compartion", nom féminin, en prenant l'étymologie de "compassion" et "partager", puisque la compassion désigne le fait de partager le sentiment négatif de quelqu'un (souvent quelqu'un que l'on chérit), alors la compartion est le fait de partager le sentiment positif de quelqu'un.
On le désigne comme l'inverse de la jalousie. C'est le fait de ressentir du bonheur lorsque la personne que l'on aime est heureuse, et ce même si cette personne est heureuse grâce à quelqu'un d'autre.
Certains polyamoureux considèrent cela comme un pilier de leur amour : avoir plusieurs relations, et être heureux parce que nos partenaires s'épanouissent dans ces différentes relations, et ce même si on n'en est pas directement responsable.
La compartion induit un très grand respect de l'autre et de ses choix. Elle induit aussi un travail sur soi-même, car au fond, lorsqu'on dépasse notre jalousie, on peut arriver à être heureux du bonheur des autres, sans les envier.
Personnellement, je suis heureuse d'avoir enfin mis un mot sur mon "absence" de jalousie. La compartion est quelque chose que je ressens beaucoup, et que j'essaie peu à peu d'appliquer dans toutes les situations, pas seulement amoureuses, afin de ne plus envier bêtement le bonheur des autres et d'accompagner ceux que j'aime vers leur bonheur, tout en cherchant patiemment le mien. Un travail de longue haleine !
4) Avoir plusieurs couples ?
Beaucoup de gens voient le polyamour comme "avoir plusieurs couples", pour moi la réalité est plus complexe. Un couple induit deux personnes, cependant lorsque d'autres entrent dans l'échiquier, la mise de départ est faussée. Lorsque les relations polyamoureuses ne sont pas hiérarchisées et que l'on a donc pas un "couple" + des partenaires, mais plein de partenaires que l'on décide de considérer tous de manière égale, il faut soi-même trouver une manière de se définir.
Imaginons.
V. et moi sommes amoureux, mais il habite à 500 km de chez moi. De plus, j'ai plusieurs amours à sens unique, je ne peux en aucun cas décider de les ignorer et de dire "je suis fidèle à V. vu que de toute façon les autres ne veulent pas de moi". Déjà je ne crois pas (ou plus) en la fidélité, mais surtout, le soucis se pose de si je serais "en couple" avec V. par choix, ou par "dépit" entre guillemets.
Lorsqu'on a déclaré chacun éprouver des sentiments pour l'autre, on a cherché à se définir. Étant tous les deux polyamoureux, il était hors de question de se déclarer en "couple exclusif", vous imaginez bien ! De plus, s'appeler "copain" et "copine", "mec", "petit.e ami.e", ça ne nous plaisait pas non plus parce que dans la tête des gens, cela renvoyait immédiatement à l'exclusivité. Et puis, dire "j'ai 5 petit.es ami.es", ça fait un peu tableau de chasse pour des personnes peu habituées.
Nous avons donc choisi que l'on était "amoureux". Je dis "mon amoureux" de mon côté (je ne sais pas vraiment du sien). Ça nous va très bien comme ça. Si l'un de mes amours se conclut par une autre relation, je la considèrerai comme une relation égale à celle que j'entretiens avec V., parce que je ne conçois pas de hiérarchie dans l'amour.
5) "CHOISIS !"
La première réaction de mon petit frère est représentative de la première réaction générale que l'on m'oppose lorsque je me présente comme polyamoureuse. "Choisis !"
Mon polyamour est perçu comme une paresse, comme si j'avais juste la flemme de choisir, ou bien que j'étais trop faible pour choisir et en souffrir les conséquences. Cependant, c'est loin d'être le cas. J'ai choisi déjà, plusieurs fois, et j'ai énormément souffert, parce qu'en réalité je n'ai pas choisi : j'ai décidé de nier mes sentiments, de me mentir à moi-même et de mentir aux autres par la même occasion. Et à mon copain le premier, celui-là même qui me demandait de choisir ! J'ai fait comme si je n'aimais plus cette fille, parce qu' "un amour en chasse un autre", ou tout du moins c'est ce qu'il est sensé arriver. C'était "normal" de devoir choisir, et de choisir la personne qui m'aimait. Logique !
Sauf que j'aimais les deux autant l'un que l'autre, et qu'au lieu de guérir de mon chagrin d'amour, je l'ai nié, j'ai nié tout sentiment, j'ai caché ma plaie purulente jusqu'à l'oublier moi-même. Et ça m'a fait mal, très très mal, et pendant très très longtemps. S'il vous plaît, ne faites pas la même connerie pour les beaux yeux enamourée de quiconque.
Donc non, je ne choisis pas, non pas parce que je suis paresseuse, mais parce que l'amour est inconditionnel et que lorsqu'on aime deux personnes à la folie, il n'y a aucune des deux folies qui soit meilleure que l'autre.
6) L'amour est inconditionnel
Mais quelle transition mes amis !
Un autre des concepts importants du polyamour est le fait que l'amour soit inconditionnel. Certaines idées reçues disent que si on a plusieurs partenaires, alors on les aimera chacun un peu moins.
Est-ce que, plus tu as d'enfants, moins tu aimes chacun d'eux ? Est-ce que, plus tu as d'amis, moins tu aimes chacun d'eux ?
Le polyamour se base sur l'idée que l'amour est une des seules choses dont l'être humain soit pourvu de manière inconditionnelle. Le garder pour une seule personne, ce serait un peu comme privatiser toutes les réserves d'eau de la planète, quoi. Le polyamoureux part du principe qu'il a de l'amour à donner à toutes les personnes que son coeur jugera aptes à le recevoir. Peu importe que cette personne le leur retourne ou non !
Je suis entièrement, viscéralement d'accord avec ça, bien sûr !!
7) Le regard des autres
Comment annoncer mon polyamour ? Comment est-ce que je vais être vu.e ? Est-ce qu'iel ne voudra pas de moi parce qu'iel voudra m'avoir rien qu'à luiel ? Est-ce que je suis prêt.e à abandonner mon polyamour par amour pour luiel ?
Autant de questions qui me tracassent au quotidien. J'ai trouvé mes propres réponses, à vous de trouver les vôtres ! Pour ma part, j'y vais à l'assurance : je dis clairement ma manière de penser aux personnes que je rencontre et qui me plaisent. Je pense qu'une personne qui n'est pas capable d'accepter votre polyamour ne vous aimera jamais en entier.e, pour tout ce que vous êtes, et ne respectera pas vos choix dans une hypothétique vie future. Cela implique donc pour moi que cette personne n'est pas faite pour moi !
8) La confiance, la parole, la vérité, l'égalité et l'échange
Une multitude de relations n'implique pas moins de confiance, de communication entre les membres, de respect et d'échange. Au contraire, il faut que tout soit dit, clair et su par chacun pour que personne ne soit mal à l'aise ou n'accepte des choses qui le dérangent. De plus, de multiples relations sexuelles impliquent des précautions particulières quant à la protection contre les IST. Un test de dépistage régulier pour tout le monde est le bienvenu !
9) Rencontrer quelqu'un n'est pas synonyme de perdre quelqu'un qu'on aime
La plus grande libération que j'aie eue grâce au polyamour, c'est cela : rencontrer quelqu'un de bien, qui me plaît, et que j'ai envie d'aimer n'implique pas que je doive quitter mon copain, avoir une rupture douloureuse, m'éloigner de quelqu'un que j'aime profondément et lui faire du mal. En polyamour, tu peux aimer qui bon te semble, et ne plus jamais te sentir seul.e : tu n'as pas ce vide intense et cette sensation de solitude lorsque tu as une rupture, puisque tu as près de toi des personnes qui t'aiment et qui prennent soin de toi tout de même, qui sont là pour te soutenir et te prodiguer de l'affection. Cela ne rend pas forcément les ruptures moins difficiles, puisque tu aimes toujours autant. En revanche, tu es appuyé.e et soutenu.e dans tes choix, ton quotidien, tes emmerdes et tu ne demandes jamais à une seule et unique personne de toujours être là pour toi.
Alors je vais passer aux quelques questions qu'on a pu me poser !
→10) L'image du "true love" qu'on nous conte existe-t-il pour toi ?
Je n'ai jamais cru au "true love". Je suis de ces gens qui aiment se frotter à toutes les peaux, toutes les lèvres, toutes les personnalités. Je tombe facilement amoureuse et je ne cherche pas une sorte de connexion mystique, de perfection enjolivée. J'essaie d'aimer les personnes que je croise dans ma vie, pour ce qu'elles sont, pour ce qu'elles m'inspirent. Je pense que certains polyamoureux.ses recherchent néanmoins le "true love", mais un "true love" qui se caractériserait sous la forme d'une société polyamoureuse de plusieurs membres fonctionnant ensemble et où tout le monde serait amoureux de tout le monde ; une connexion assez forte pour faire sa vie à plusieurs. Ouais dans un certain sens, si c'est ce qu'on appelle "true love" chez les polyamoureux, ça me tenterait pas mal.
→11) Est-ce qu'il y a une notion de fidélité dans le polyamour ?
Complètement. J'ai appuyé sur le point de la communication un peu avant, mais l'important est surtout de connaître les règles qui régissent chaque relation et dont on décide conjointement de manière plus ou moins implicite. On reste fidèles à ces règles, même si elles sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus libres que celles d'un couple "classique".
Il est possible de tromper en polyamour : si j'ai décidé avec mes partenaires de partager avec eux mes expériences et de les tenir au courant de mes nouvelles amours, leur cacher que je suis amoureuse ou que j'ai une nouvelle relation peut être considéré comme une tromperie en soit. En revanche, je ne vois pas l'intérêt d'une telle pratique puisque les relations polyamoureuses se basent sur la confiance, l'ouverture d'esprit, le partage et la compartion.
→12) Peut-on être hétéro et polyamoureux ?
Totalement ! Prenons un exemple. Être une fille cis et avoir 4 partenaires polyamoureux masculins est parfaitement possible. Dans ce cas, cette fille cis est 100% hétéro ! ^^
Ah et tant qu'on y est ! Les relations polyamoureuses ne sous-entendent pas forcément de relations sexuelles avec plusieurs partenaires, je tiens aussi à le préciser.
→13) As-tu des moments où tu voudrais être exclusive avec une seule personne en oubliant toutes les autres ?
Il m'arrive d'avoir des moments de faiblesse, lorsque ma mère me dit que c'est glauque d'avoir plusieurs amoureux et de vouloir passer du temps avec eux tous ensemble, lorsque mes amis eux-mêmes ne comprennent pas et trouvent que "j'en ai jamais assez", ou lorsque je suis dans un moment de faiblesse et que j'ai du mal à assumer.
Ces moments ne durent heureusement jamais bien longtemps !
→14) Est-ce que les gens comprennent facilement le polyamour ou est-ce qu'il y a un amalgame avec la polygamie ?
Bien vu l'aveugle ! En effet, je dirais que 80% des gens à qui j'en parle pour la première fois me sortent le mot "polygamie". Il faut savoir que la polygamie désigne le fait qu'un homme ait plusieurs conquêtes féminines. Ces conquêtes ne sont pas forcément amoureuses et peuvent même être le fruit de mariages arrangés. De plus, la polygamie se rapporte uniquement à un homme "possédant" plusieurs femmes et non l'inverse : une femme qui a plusieurs partenaires est adepte de polyandrie.
C'est mot pour mot ce que je leur réponds, avec un petit ton agacé de toutes les fois où j'ai dû le répéter...
→15) Est-ce tes partenaires ont forcément des relations (amicales émotionnelles sexuelles etc) entre eux, comme un cercle fermé ou iels ont chacun.e leur "cercle", "cluster" ?
Mes amoureux pour l'instant ne se connaissent pas car je les ai rencontrés et les côtoie dans des milieux sociaux différents. Ils ont donc plutôt chacun leur cercle même si j'aimerais dans les mois à venir les faire se rencontrer en espérant qu'ils s'entendent bien. Je n'espère pas vraiment de relations homosexuelles entre eux (malheureusement, j'aurais adoré 😏) parce que la plupart sont hétéros.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire pour le moment, n'hésitez pas à débattre, je suivrai vos commentaires et y répondrai avec plaisir !! ♡
Des bisous !
Ath&Ja
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