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mon réconfort.

Hey ! Je voulais vous écrire ce petit mot pour vous tenir au courant de l'avancée. Sachez donc que j'ai écrit le dernier chapitre de cette histoire le weekend dernier. Je n'ai plus que l'épilogue. J'ignore si ça vous plaira. Je suis assez mitigée les derniers chapitres. Je suis contente de l'avoir fait comme c'était dans ma tête mais en même temps, effrayée par le fait que ce soit ennuyant 😞
Enfin, nous verrons bien quand nous y serons et d'ici là, nous avons encore un long chemin à vivre ensemble... Je vous poste aujourd'hui le chapitre 41 et il y en a 65 en tout 😉
J'espère que vous passerez un bon moment avec nous. Merci pour les vues, tous les votes et commentaires 💜💜💜

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41. mon réconfort.

Nous nous sommes naturellement assis au milieu de la salle, l'un en face de l'autre. Nous sommes en tailleur et nos genoux se touchent pour que nous soyons au plus près l'un de l'autre. Il attrape mes mains et les serre, le visage penché en avant.

— Allez, raconte-moi ce qui se passe.

— Je... Je peux te poser une question avant ? se renseigne-t-il alors que sa voix se brise à la fin de sa phrase.

— Bien sûr.

— Tu...

Il renifle avant de passer son avant-bras sous son nez pour l'essuyer avec la manche de sa veste d'uniforme. Je lui lâche la main et cherche dans mon propre sac un paquet de mouchoirs que je suis persuadé d'avoir pris la semaine dernière.

— Tu as... Tu trouves que...

— Que quoi ? essayé-je de l'aider à continuer en lui tendant le fameux sachet qui était au dernier endroit que j'ai vérifié. Tu peux tout me dire.

— Ça te dérange que je sois si proche d'Elliott ? lâche-t-il à toute vitesse telle une grenade enclenchée.

J'ouvre la bouche, abasourdi par sa question. Je ne m'attendais pas à ça. Je me passe une main dans les cheveux et lui réponds sincèrement :

— Je crois pas. Tu es comme ça avec moi aussi, alors je sais que ça n'a rien de... D'amoureux ou d'aguicheur ou quoi que ce soit. Pourquoi tu me demandes ça ? Quelqu'un t'a fait une remarque à propos de ça ?

— Ady...

Si c'est Ady, ça veut dire que ça s'est passé hier, pendant leur soirée, pendant leur Saint-Valentin. Je comprends mieux son état lamentable de ce matin, il n'a pas dû dormir de la nuit.

— Oh merde, murmuré-je. Qu'est-ce qui s'est passé ?

— L'apocalypse ? Ou ce qui y ressemble, je crois.

À cet instant, je ne sais pas si c'est la réalité ou si c'est encore la capacité de Dae à tout exagérer. Alors je le laisse poursuivre sans intervenir.

— On était dans la véranda, chez moi. J'avais fait le dîner, on discutait. Je lui avais acheté cette casquette qu'il aimait bien. Je l'avais emballée dans un papier doré et je l'avais cachée sous un coussin du canapé. J'étais tellement impatient de lui donner, tu ne peux pas imaginer.

Dae ne me regarde toujours pas alors qu'il me raconte sa soirée mais c'est comme si je voyais ses larmes au coin des yeux. Il faut dire que les trémolos dans sa voix me font bien comprendre que Dae est sur le point de se remettre à pleurer comme tout à l'heure. Il se mouche bruyamment puis reprend :

— C'était vraiment cool, comme je l'espérais puis... Il m'a dit qu'il avait postulé à Newcastle mais... Ce n'était pas ce qui était prévu. Pas du tout !

Il semble si désespéré, ça me brise le cœur.

— Il devait postuler à Londres. On devait aller là-bas ensemble. On aurait pris un petit appartement ensemble, tu vois ? Même mes parents étaient d'accord. C'était... C'était ce qu'on s'était dit mais lui...

Il prend une profonde inspiration avant de finalement s'énerver :

— Lui, il veut aller à Newcastle ! Merde !

Il se lève et commence à faire les cent pas devant moi.

— Newcastle, juste parce que ça lui coûtera moins cher vu que son père vit là-bas ! C'est ridicule. Stupide. Merde !

Il tape des pieds sur le sol avant de retirer sa veste de costume qu'il jette plus loin.

— Je ne m'y attendais tellement pas. Il aurait pu m'en parler plus tôt ou plus tard. Ou pas du tout. Je sais pas moi ! C'est pas compliqué de venir me voir entre un cours et son entraînement pour me dire qu'il mettait tous nos projets à la poubelle.

Pendant qu'il vidait son sac, il s'est remis à faire des allers et venues dans la salle tout en se triturant ses petits doigts. J'ouvre la bouche pour l'intimer au calme mais je n'ai pas le temps.

— Et pourquoi il a fallu qu'il le fasse le jour de notre première Saint-Valentin ?

Il se tourne vers moi et plonge son regard empli de détresse dans le mien attendant que je lui trouve une réponse :

— Il n'avait peut-être pas le courage de le faire alors que vous étiez pas seuls...

— Parce que tu crois que quand on couchait ensemble le weekend dernier, il y avait toute l'équipe de rugby avec nous ? me balance-t-il, sèchement.

Je suis tellement abasourdi par ces paroles qui ne lui ressemblent absolument pas, que je reste silencieux quelques secondes. Dae en profite pour passer ses mains dans ses cheveux à plusieurs reprises alors que de nouvelles larmes s'échappent de ses yeux.

— Il avait peut-être juste peur de te le dire parce qu'il savait que ça te ferait du mal.

— Ah bah ça pour me faire mal... Mais le seul moment où il a trouvé le courage de m'avouer ça, c'est pendant notre dîner en amoureux ? Il aurait au moins pu me dire ce qu'il allait faire avant d'envoyer son dossier dans cette stupide université. Ou alors m'arrêter quand je lui parlais de notre future vie londonienne pour que je ne me fasse pas autant de films.

— Il en avait sûrement envie aussi de cette vie londonienne...

— Mon cul, ouais ! s'écrie-t-il, hors de lui.

Mon dieu ! C'est rare un Dae énervé et heureusement parce que la vulgarité ne va pas du tout avec son visage d'ange.

— Je... Je voulais juste faire ma vie avec lui...

— Je sais...

Je me frotte les yeux, cherchant une solution ou au moins des mots qui pourraient le réconforter. Cependant, je ne trouve rien à dire. Je ne suis pas fait pour ça. Je regrette vraiment la présence d'Elliott. Il va falloir se la jouer au feeling.

— Dae, viens là, l'intimé-je en tapotant le sol entre mes jambes.

Sans même réfléchir, il s'installe à la place que je lui ai indiquée et laisse aller son dos contre mon torse. J'entoure son corps frêle de mes bras et le serre. Je lui chuchote :

— Calme-toi ! Tout va s'arranger.

— Non... Comment...

— Ce n'est pas parce que vous serez dans des villes différentes que vous ne vous aimerez plus.

Il hausse les épaules, peu convaincu par ce que je lui dis.

— S'il m'a aimé un jour...

— Oh si, il t'aime ! Si tu l'avais vu me parler de toi, le premier jour où je suis arrivé. Il t'a décrit comme un rayon de soleil !

Dae bascule la tête en arrière jusqu'à ce qu'elle repose sur mon épaule. Il a fermé les yeux et semble déguster l'information que je viens de lui donner.

— Pourtant, il m'a reproché de ne pas l'aimer, m'avoue-t-il, tout bas.

— Que tu ne... Quoi ?

— Il pense que... J'ai des sentiments pour Elliott et que je me suis rabattu sur lui parce que je ne pouvais pas avoir Elliott vu qu'il était avec Jeff à ce moment-là. Que c'est la seule explication à mon comportement avec Elliott et...

Ça ne m'étonne pas. Ady m'avait dit être jaloux mais il semblait plutôt bien le vivre. En tout cas, c'est l'impression qu'il m'avait donnée mais après tout, il est facile de cacher une vérité derrière un mensonge et un sourire de façade. Mon père en est la preuve...

— C'est pour ça que tu m'as demandé si ça me dérangeait ?

Il hoche la tête tant bien que mal vu sa position. Encore des larmes perlent de ses yeux alors j'attrape le paquet de mouchoirs qu'il a laissé par terre et en sort un pour essuyer délicatement la joue que je peux voir.

— Quand on te connait, on sait que tu ne joues pas. Tu es juste... Comme ça. Et Ady le sait mieux que personne mais... Parfois, la jalousie est plus forte que notre raison. En plus, tu avais dû t'énerver juste avant à cause de Newcastle...

— Et j'avais de quoi m'énerver, m'interrompt-il.

— Je ne dis pas le contraire, Dae, murmuré-je pour essayer de le calmer. Mais du coup, il devait être énervé aussi et tu as dû le faire reculer dans ses retranchements parce que tu as raison, il aurait dû t'en parler avant de le faire et surtout pas te sortir ça le soir de la Saint-Valentin. Il le savait et s'en voulait mais pour ne pas en avoir le dit... Il a laissé parler sa rancœur, sa jalousie, son mal être peut-être aussi.

Mon ami renifle avant que quelques sanglots lui coupent presque la respiration.

— Je sais que tu l'aimes. Qu'il t'aime. Il faut... Que vous parliez, tranquillement et surtout sans mensonge, sans non-dit. La vérité peut faire mal mais elle nous permet d'avancer.

— Tu m'énerves quand t'as raison comme ça.

Je ris et lui fais un bisou sur la joue. Nous restons un long moment dans cette position. Je pense qu'il en avait besoin pour se sentir mieux. Dae tourne aux câlins, s'il n'en reçoit pas, il est comme une coquille vide.

— Et vous ? Votre soirée ?

Même au plus mal, il prend le temps de s'intéresser à ses amis. Personne ne mérite ce mec.

— Bien. Très bien.

— C'est tout ?

— Allez essuie-moi ces larmes ! lui ordonné-je gentiment pour tenter de changer de conversation.

Il se redresse et se fait tourner sur le sol pour me faire face. Je lui tends le mouchoir que j'ai toujours en main et il l'accepte aussitôt. Il fait ce que je lui demande mais n'oublie pas pour autant ce qu'il veut savoir.

— Alors ? Dis-moi ce que vous avez fait !

— Rien de spécial. On a juste gardé mes petites sœurs.

— Et quand elles ont été au lit ?

Je ne peux empêcher un sourire d'apparaître sur mes lèvres.

— Il m'a offert un porte-clés et on a... discuté.

— Montre-le moi !

Je ricane devant son enthousiasme. J'ai envie de lui dire d'en parler avec Elliott mais je crois qu'il a besoin de se changer les idées alors je sors le cadeau de mon petit-ami et lui donne.

— Mais c'est trop chou ! Je ne savais pas Elliott si romantique !

— Moi non plus...

Mais il me l'a prouvé. Avec ce cadeau. Avec sa compréhension. Avec sa douceur, sa tendresse, son amour quand nous nous laissions emporter par les vertiges de nos orgasmes. Dans le silence de la maison, dans la pénombre de ma chambre, dans le cocon que nous nous sommes créés, nous avons réussi à atteindre une nouvelle étape de notre relation et j'ai tellement hâte d'en franchir d'autres avec lui...

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