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mon nouveau fond d'écran.

Surprise, surprise !!
Petit chapitre pour fêter les 20k vues 🎉🎉
Un énorme merci à vous tous qui lisez, commentez et votez pour cette histoire 💜💜💜
Et aussi, pas d'inquiétude, chapitre demain comme d'habitude, c'est pour moi, c'est cadeau 😉😘
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24. mon nouveau fond d'écran.

Je baille et sens ma mâchoire craquer. Je grimace et me tourne de l'autre côté. Je jette un coup d'œil à mon réveil... Je suis déçu de voir qu'il est déjà neuf heures et demi. Je grogne de mécontentement, ramenant la couverture contre moi, en sachant très bien que je ne pourrais pas me rendormir. Je vois les minutes défiler et pourtant, je ne trouve toujours pas le courage de me lever.

En même temps, pourquoi je me lèverais ? Pour voir Elliott revenir de son footing, bras dessus dessous avec mon père. Pour regarder encore ma famille et Elliott danser et chanter comme si je n'étais pas là. Pour frôler la crise d'angoisse une nouvelle fois. Pour finalement, retourner dans ma chambre et retrouver mon lit. Franchement, autant que j'y reste directement.

Je tends le bras et prends mon portable que j'ai laissé sur ma table de chevet. Je n'ai aucun message non lu et même si j'aurais aimé voir un « Bonjour » d'Elliott qu'il m'aurait envoyé avant d'aller courir, je ne suis pas spécialement étonné. Puis même si j'ai téléchargé toutes les applications possibles et inimaginables que Dae m'avait conseillé – ordonné à prendre, je crois qu'aucune n'est connectée à internet.

Je le pose à côté de mon oreiller et ferme les yeux quand quelques bruits se font entendre derrière ma porte de chambre. Ça y est, le cirque dominical va bientôt recommencer. Je fais passer ma couette par-dessus ma tête et tente de penser à autre chose. Au devoir d'histoire de demain. A la chorégraphie de Dae que nous avons vu avec les gars quand nous sommes allés l'espionner vendredi. A mon nouveau job que j'ai obtenu hier. A la partie de foot que j'ai faite avec Ali.

Mais surtout à Elliott... A ses yeux. A son sourire. A sa cicatrice. A sa stupide coupe de cheveux. A ses bras puissants qui me font sentir en sécurité quand ils m'entourent. A ses épaules larges contre lesquelles il est si facile de se caler. A ses abdos que j'ai aperçus à un de ses entraînements. A son petit cul que j'ai finalement pris le temps de regarder, de mater, de savourer...

Des petits coups me sortent de mes pensées qui devenaient un peu trop bizarres. Je pose une main sur mon entre-jambe en secouant la tête au même moment où ma porte de chambre s'ouvre. Je croise les doigts pour que ce ne soit pas Ali qui vient me chercher parce que je ne suis pas en état pour faire face à une petite fille innocente et pure.

La couverture est soulevée lentement et quelqu'un vient s'allonger à côté de moi. Je tourne la tête et malgré l'obscurité, je devine Elliott. Il n'y a que lui dans mon entourage avec un physique aussi imposant. J'ouvre de grands yeux sous la panique qui m'envahit parce que je ne suis vraiment pas sûr que sa présence dans mon lit soit mieux que celle d'Ali.

— Bonjour ma belle au bois dormant, chuchote-t-il en tournant son corps complètement vers moi.

— Salut...

J'hésite. Depuis la semaine dernière, je n'ai pas réutilisé le surnom que je lui ai trouvé. Nounours. Même si je trouve que ça lui correspond totalement – impressionnant physiquement mais avec un grand cœur fait en guimauve – j'ai conscience que c'est stupide et puéril comme surnom. Je suis d'ailleurs étonné qu'il ne m'ait pas ri au nez samedi dernier. Peut-être était-il trop fatigué pour le faire. En tout cas, je crois que je ne vais pas reprendre le risque qu'il se foute de moi.

— Tu n'es pas censé courir avec mon père ?

— On vient de rentrer...

— Et tu viens dans mon lit tout dégoulinant ? m'exclamé-je sans réfléchir.

— Ouais...

— Mais va te laver !

Je le pousse de toutes mes forces pour le sortir de mon lit qui, lui, est propre.

— Si je me lave, j'ai le droit de revenir ? m'interroge-t-il alors que je n'arrive pas à le bouger d'un millimètre.

— Bien sûr que oui.

Sans prévenir, il sort de mon lit et j'entends mon armoire s'ouvrir. Je rabats la couverture pour voir ce qu'il fabrique. Il farfouille dans mes habits.

— Mais qu'est-ce que tu fais maintenant ?

— Je vais prendre une douche, alors il me faut des vêtements propres.

Je ricane un peu. Ce mec espère trouver un habit qui m'appartienne qui puisse lui aller alors qu'il fait le double de ma taille et de mon poids. Il est un peu trop optimiste. Finalement, il tire un short de sport que je mets pour dormir habituellement.

— Trouvé !

— Pas sûr que ça t'aille.

— Au pire, je serai nu...

Sur ces mots, il disparaît dans le couloir, laissant la porte légèrement ouverte.

Nu ? Il veut revenir nu ? Dans mon lit ? OK, finalement, je vais quand même la faire cette crise de panique, on dirait. Mais qu'est-ce qu'il nous fait aujourd'hui ? Pourquoi il n'est pas avec ma famille ? Je respire à fond en essayant de contrôler mon stress qui monte mais rien à faire. L'imaginer nu à côté de moi me perturbe beaucoup trop.

Alors je prends mon téléphone et reste longtemps à fixer le fond d'écran qui représente un ciel étoilé. Je réfléchis alors à ce que je pourrais mettre à la place pour occuper mon esprit par autre chose que les abdos d'Elliott ou pire... Mais je soupire au bout de très longues secondes en me rendant compte que je n'ai absolument rien pour le remplacer.

Le temps a dû passer beaucoup plus vite que je ne le pensais parce que la porte se referme dans un léger bruit derrière Elliott qui s'essuie les cheveux avec une serviette. Mon regard dévie rapidement de sa tête vers son torse nu mais surtout le short qui bizarrement lui va. Je me mordille la lèvre tout en le détaillant avant qu'il ne me demande :

— Maintenant j'ai l'autorisation ?

— Hein ?

Je crois que mon esprit était trop occupé à étudier la forme de ses tablettes de chocolat pour pouvoir l'écouter.

— Je peux te rejoindre ?

Il fait un geste avec la main qui tient toujours la serviette, vers la place libre à côté de moi. Je déglutis et hoche la tête. Il me sourit et lâche le rectangle d'éponge pour se glisser immédiatement sous la couette.

— Pourquoi tu ne prends pas ton petit-déjeuner avec les autres ? l'interrogé-je alors que je devrais peut-être me la fermer.

— J'étais pressé de te revoir...

J'ai un petit rire nerveux parce que j'ai du mal à le croire. Il passe lentement un bras sous mon cou et je ne sais comment il s'y prend, il me rapproche de lui.

— Qu'est-ce que tu faisais avec ton portable ?

Je jette un coup d'œil à mon téléphone dont j'avais oublié la présence dans ma main. Je hausse les épaules. Je ne peux pas lui dire qu'il m'aidait à ne pas angoisser à l'idée qu'il puisse être nu dans mon lit.

— Je voulais changer de fond d'écran.

— Qu'est-ce que tu attends alors ?

— Je ne sais pas quoi mettre...

Il sourit avant de m'arracher le portable des mains. Il ouvre l'application « Appareil photo » et tend le bras en l'air.

— Allez souris ma belle au bois dormant...

Je lève les yeux vers lui, abasourdi par ce qu'il fait. Je n'ai pas le temps de répliquer ou même de sourire qu'il ramène déjà le téléphone vers nous.

— Voilà, ton nouveau fond d'écran ! affirme-t-il en me tendant l'objet.

Je le prends et observe la photo qu'il vient de prendre. Il prend toute la moitié droite du cliché avec ses cheveux mouillés et le haut de son torse nu qu'on peut voir. Il a ce petit sourire que je commence vraiment à adorer. De l'autre côté de la photo, il y a moi qui parait tellement moche et minuscule comparé à Elliott. Mais surtout, j'ai l'air absolument ridicule à le regarder... Et je ne remarque que maintenant que j'avais ma main sur son pectoral. Je sens mes joues rougir tandis que je bafouille :

— Je vais... Je ne vais pas mettre ça.

— Pourquoi ? On est trop mignons, non ?

— J'ai l'air surtout abruti dessus !

Il tourne l'écran vers lui et m'affirme :

— Pas du tout, tu es beau...

Je le vois se mordiller la lèvre et instinctivement, je me cache le visage dans le creux de son bras. Il m'embrasse le haut du crâne. Même si tout ceci me gêne, j'aime beaucoup trop cette proximité, cette intimité. Je suis bien dans ses bras.

— Allez mets-la !

Je relève la tête et tombe sur son regard sérieux. J'ai envie de l'embrasser, réparer mon erreur de ne pas avoir profité de notre baiser la dernière fois mais bien entendu, je n'en fais rien. Je me contente de faire ce qu'il me demande de faire. Je lance ensuite plus loin mon mobile et me blottis contre lui en lui demandant comment s'est passé le jogging avec mon père. Il me répond tout bas, d'une voix douce alors que je ne pense qu'à une chose : j'ai un Elliott affreusement sexy en fond d'écran et dans mon lit...

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