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mes sarcasmes.

49. mes sarcasmes.

La nuit est tombée depuis longtemps lorsque Sun et moi nous engageons dans sa rue. Toujours main dans la main. J'ignore combien de temps s'est écoulé entre le moment où j'ai fait ma crise et maintenant. Cependant, ça n'a pas vraiment d'importance pour moi, même si je me doute que j'ai dû inquiéter mon père, Elliott et Dae.

— Je serais bien resté sur le talus en fait ! déclaré-je lorsque nous ne sommes plus qu'à quelques mètres de la maison des Lim.

— Et moi donc ! murmure-t-il.

De sa main libre, il sort son trousseau de clés de sa poche de manteau mais il n'a pas le temps de les utiliser. La porte d'entrée s'ouvre en grand, allant jusqu'à taper contre le mur. Ce n'est pas la mère de Sun ou même Dae qui se trouve dans l'ouverture mais Elliott. Je m'arrête soudainement, obligeant Sun à en faire de même.

— Ça va, je ne vous gêne pas trop, j'espère ! me lance-t-il sèchement.

Je n'ai pas besoin d'être à côté de mon petit-ami pour savoir que je vais passer un mauvais quart d'heure. Mais s'il croit que je vais me laisser faire, il se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Tandis que nous nous défions du regard, Sun passe le sien entre Elliott et moi avant de me lâcher la main. Il me tapote amicalement l'épaule et me chuchote :

— Bon courage !

Je lève les yeux au ciel une courte seconde et le regarde se diriger vers la maison. Il passe à côté d'Elliott mais aucun des deux ne fait un geste vers l'autre. Sun referme la porte derrière lui, nous laissant le brun et moi, seuls pour régler nos comptes.

— Tu faisais quoi avec lui ?

Je croise les bras, comme pour me protéger. De lui. De ses mots. De sa jalousie inutile. Je ne veux pas de cette confrontation.

Je me suis enfui dans la forêt en le snobant volontairement. Ayant oublié mon portable à la Cookie Factory, je n'ai pas pu lui écrire. Je refais enfin surface plusieurs heures plus tard et je tiens un autre gars par la main. Je suis en tort sur toute la ligne et pourtant, je n'aime pas la tournure que prennent les choses.

— Tu es sûr de vouloir réellement savoir ?

— Sérieux ? s'étonne-t-il, abasourdi. Tu ne manques vraiment pas d'air !

Je fais demi-tour et commence à m'éloigner. Je n'ai pas le courage de faire face à son sermon...

— Où crois-tu aller comme ça ? me hurle-t-il.

Sa colère est à son paroxysme. Il est à bout et pourtant, je poursuis mon chemin en lui répondant :

— Je ne sais pas, mais loin d'ici et de toi.

— Merde Hugo !

Ses pas résonnent dans le silence de la rue tandis qu'il court pour me rattraper. Comme je m'y attendais, il se saisit de mon bras et m'oblige à lui faire face. Nous restons de longues secondes à nous observer et alors que je ne rêve que de me jeter dans ses bras pour qu'il me réconforte, sa jalousie m'explose en pleine face :

— Si tu voulais te le taper, il suffisait de me le dire. Je ne t'aurais pas attendu comme un con !

— Ouais, c'est ça... Je voulais juste me taper Sun, dis-je sarcastique. Tu veux que je te dise quoi d'autre ?

Cette fois, je crie dans la rue, perdant mon sang froid. Je m'en fous des gens qui sont dans les habitations qui nous entourent.

— Que je l'ai pris sur le sol boueux de la forêt ? Ou plutôt que c'est lui qui m'a baisé contre un arbre ? Dis-moi ! C'était quoi dans ton scénario de merde ?

Pendant ma tirade, mon ton n'a pas baissé d'une octave.

— Dis-moi à quel point tu penses que je suis un gros enfoiré de merde !

Tous mes membres tremblent de rage. Les larmes sont sur le point de couler. Je me passe les mains sur le visage, à bout.

— Tu te fous de ma gueule, c'est ça ?

— Ouais, un peu, là !

Je déglutis, retenant comme je peux le sanglot qui menace d'éclater. Il fait un pas vers moi et me prend dans ses bras. Enfin.

— Je suis désolé, me chuchote-t-il au creux de mon oreille.

Je passe mes bras autour de son corps robuste. Il me serre avec force. Les larmes dévalent mes joues.

— Mais... Tu disparais pendant des heures et quand tu reviens, tu es avec lui. Tu le tiens par la main.

Je lui donne de légers coups dans son dos et bien que je sache qu'il ne doit pas sentir grand-chose de mes assauts, ça me fait du bien.

— Crétin ! Je ne pourrais jamais te faire ça...

Je me calme finalement quand je sens sa joue se poser sur le haut de mon crâne. J'enserre son pull de mes mains et enfouis un peu plus mon visage contre son torse. Pour sentir sa chaleur, son cœur.

— Je suis peut-être un crétin mais... Je me suis tellement inquiété en te sachant dans la forêt. Putain, tu sais à quel point, c'est dangereux là-bas. Et je te croyais seul, sans portable, ni lumière. Je...

Je me recule un peu, juste assez pour être encore en contact avec lui tout en voyant son visage. Il est ravagé par l'inquiétude. Je m'en veux peut-être un peu en fait d'être parti comme je l'ai fait.

— Je n'ai rien, le rassuré-je alors qu'il le voit bien. Il y avait Sun !

Il me lâche et fait quelques pas en arrière, en grimaçant.

— Mais je ne le savais pas, moi ! Et qu'est-ce qu'il foutait avec toi d'ailleurs ?

— Si tu imagines qu'on s'était donnés rendez-vous ou je ne sais pas quoi, oublie ça tout de suite. C'était juste... une coïncidence.

— Une sacrée coïncidence dans une si grande forêt !

Désespéré, je soupire de manière exagérée pour qu'il comprenne à quel point il m'insupporte. Je le contourne et vais m'asseoir sur le bord du trottoir comme le soir de notre premier baiser dans cette même forêt. J'étends mes jambes et attends. Elliott. Ses baisers. La fin de la nuit. Les révélations de mes parents. Ma majorité. Ma vie. Je ne sais plus.

Mon petit-ami, lui, bascule la tête en arrière en grimaçant. Il grogne devant batailler dur contre lui-même. Finalement, il met les mains dans ses poches et s'installe derrière moi, une jambe de chaque côté de mon corps. Je me laisse aller contre lui et il m'embrasse dans le cou avant de reprendre la parole :

— Que tu te barres à l'autre bout de la planète, ça fait chier mais OK...

Son front atterrit sur mon épaule et il poursuit :

— Mais qu'est-ce que je ferais s'il t'arrivait quelque chose ?

J'ai un pincement au cœur. Mon but n'était pas non plus qu'il souffre de ma petite fugue. Ma tête rejoint la sienne tandis que ma main va caresser sa joue balafrée.

— Je suis désolé. De t'avoir inquiété. D'être revenu main dans la main avec Sun. D'avoir minimisé ce que tu avais pu ressentir. Je...

La suite de ma phrase se perd dans le silence du village quand les bras d'Elliott m'encerclent avec force, me coupant presque la respiration pendant une courte seconde. Il embrasse à nouveau mon cou. À plusieurs reprises. Il mordille même ma peau, me faisant gémir légèrement.

— Elliott, soufflé-je pour le ramener à la réalité.

— J'ai dit à mes parents que je dormais chez Dae, m'apprend-t-il, changeant complètement de conversation. Mais... Là, tout de suite, je rêve d'autre chose que le canapé-lit de la véranda des parents de mon meilleur-ami. Si tu vois ce que je veux dire.

Je ricane.

— Je vois même très bien ce que tu veux dire. Obsédé, me moqué-je.

— Rappelle-moi le règlement des couples ?

Je secoue la tête, clairement amusé.

— Après une dispute, il doit y avoir réconciliation sur l'oreiller.

— Tu vois, ce n'est pas moi qui le dis !

— T'es con ! Et tu proposes quoi ?

— Alors je t'aurais bien proposé un arbre de la forêt mais à priori, c'est déjà fait avec Sun !

Je me tourne brusquement vers lui et vois qu'il arbore un grand sourire. Je ne comprendrais jamais ce mec. Je lui donne un coup sur le bras et me remets ensuite dans la bonne direction.

— T'es vraiment con ! répété-je.

— Je sais, tu viens déjà de le dire mais ça n'empêche pas le fait que tu vas finir ta nuit. Avec moi. Dans ton lit.

Il me lèche sensuellement le lobe de l'oreille pendant que mon cerveau tente de saisir ce qu'il vient de me dire. Bon, l'idée de m'envoyer en l'air avec mon petit-ami est loin de me déplaire mais... Mon lit ?

— Je ne veux pas rentrer chez mon père, affirmé-je, sûr de moi.

Elliott arrête ce qu'il était en train de me faire et penche son corps sur le côté pour me voir.

— Quoi ? Pourquoi ça ?

Cette fois, c'est lui qui se moque de moi parce qu'il sait pertinemment ce qui s'est passé. Nous avions rendez-vous à la Cookie Factory donc il est forcément aller voir mon père, son grand copain pour avoir une explication à mon comportement.

— Tu sais très bien !

— Je sais ce que ton père m'a dit... Maintenant, j'aimerais ta version.

Je me passe la langue sur les lèvres, appréciant qu'il veuille m'écouter alors que je sais déjà qu'il est du côté de mon père.

— Il... Il m'a avoué qu'ils me cachaient bien quelque chose comme je m'en doutais mais il refuse de me le dire.

— Tu ne serais pas en train d'oublier une partie de l'histoire ? m'interroge-t-il.

— Il refuse de me le dire tant que ma mère ne sera pas là mais on sait tous que ma mère est tellement occupée qu'elle débarquera ici que lorsque cette ville pourra lui permettre de gagner du fric.

— Peut-être pas ! Tu n'en sais rien. Si c'est pour toi, je suis sûr qu'elle viendra le plus rapidement possible.

— Mouais...

— Et puis, il faut comprendre ton père. C'est normal qu'il ne te balance pas un secret de famille entre un cookie et un lait chaud alors qu'il n'en a pas parlé avec ta mère. Je suis sûr que toi-même, tu le comprends, non ?

Je grogne, ne voulant absolument pas répondre à cette stupide question. Il m'ébouriffe les cheveux et me dit :

— Alors maintenant que tu sais tout ça, tu ne vas pas rentrer chez toi ? Pendant combien de temps ?

— Je ne sais pas. Je n'ai pas réfléchi à ça.

— Tu vas crécher où en attendant ?

Je baisse la tête. Je ne peux clairement pas aller chez Elliott.

— Ma grand-mère.

— Tu ne peux pas fuir dès que quelque chose ne te convient pas Hugo.

— Je ne fuis pas ! me défends-je.

— Si. Mais je comprends ton énervement et tout mais ton père t'a promis qu'il te dirait la vérité. Maintenant, il ne peut pas faire mieux. Il est dans la même situation que toi, il doit attendre. Et puis... Ta petite fugue de ce soir n'a pas inquiété que Dae et moi. Tu as fait vraiment peur à ton père et toute ta famille. Je pense qu'ils seraient tous contents de te voir ce soir.

— Toute ma famille ?

Il hoche la tête en faisant un petit bruit pour acquiescer. Il sait que je ne peux pas résister à cet argument. Je ne veux plus inquiéter mes sœurs, maintenant que je les ai retrouvées.

— Puis il n'y a que ton lit pour pouvoir faire tout ce que j'ai en tête...

Ni résister à celui-ci ! Je rigole avant de lui ordonner :

— Appelle-le vite alors. J'ai hâte de réchauffer mon lit avec toi.

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