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mes recherches.

Nous ne sommes pas vendredi et pourtant, je vous poste un nouveau chapitre ! Si c'est pas génial ça 😉
Dans la nuit de lundi à mardi, problem child. a atteint les 100 000 mots. Donc Elo_hope m'a conseillé de publier la suite pour fêter ça 🎉 J'espère que ça vous fera plaisir...
J'aimerais aussi vous dire que techniquement, il ne me reste plus que 4 chapitres à écrire sans compter l'épilogue. Et qu'après ça, j'aurais des petites choses à partager avec vous !!
Mais avant, je vous laisse à votre lecture en vous remerciant pour tout ce que vous faites pour cette histoire 💜💜💜

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29. mes recherches.

Mes joues prennent une jolie couleur cramoisie, je le sens alors que mes yeux s'écarquillent sous la panique. Ma bouche s'ouvre à plusieurs reprises tel un poisson hors de l'eau et je dois être tellement ridicule. Il n'y a plus de doute. Il y a quelque chose qui cloche chez moi pour que je fasse ça.

— Je... Je suis désolé, réussis-je enfin à bafouiller.

Je me redresse un peu, m'éloignant ainsi d'Elliott et de son corps chaud par la même occasion mais il me retient en m'attrapant par le coude. Il sonde mon regard me mettant mal à l'aise alors je détourne les yeux en reniflant légèrement.

— Je peux dormir là ce soir ?

Mon cœur s'arrête, j'en suis persuadé bien que je sache que c'est impossible. Mon organe vital ne peut pas décider de cesser de battre à cause d'une question sinon je serai en train de mourir ou peut-être même déjà mort. Je sais tout ça, cette base de la vie humaine et pourtant, j'ai cette impression quand il me demande ça. Bien entendu, si je ne l'avais pas embrassé, il y a trente secondes, je n'aurais pas cette réaction mais le fait est là...

Je l'ai embrassé. Encore !

Cependant, si dans la forêt, j'avais une excuse pour l'embrasser, aujourd'hui, je n'ai clairement rien pour expliquer mon geste. Rien. Absolument rien. Nothing. Nada. Niet. Ani. Nicht... Ou alors... A part peut-être... L'envie ? Non. Je m'énerve moi-même. Je grogne et me relève en me retirant brusquement de son emprise.

— Oh excuse-moi, râle-t-il en s'asseyant sur mon lit. Je ne pensais pas que ça te ferait chier.

Tandis que je fais quelques pas en arrière pour mettre encore un peu de distance entre nous, son regard vadrouille partout sur la pièce sauf sur moi avant de se poser sur ses chaussures. Il tend le bras pour les attraper et commence à vouloir les enfiler rapidement mais l'énervement lui complique un peu les choses. Je souris malgré moi et lui souffle :

— Bien sûr que tu peux rester.

Il ne lève pas le regard vers moi, ne m'adresse pas la moindre parole et continue de se rechausser.

— Elliott !

— Laisse tomber ! Je vais appeler Dae.

— Putain arrête ça ! lancé-je en donnant un coup de pied dans sa seconde basket qu'il s'apprêtait à attraper. Je te dis que tu peux rester.

Il se redresse et j'ai l'impression que même assis, il est plus grand que moi. Son regard me foudroie.

— C'est bon, j'ai pas besoin de ta pitié.

— Je ne fais pas dans la pitié. Si je te dis que tu peux rester, c'est que c'est bon, OK ?

— Si tu ne veux pas...

— Merde, Elliott ! Comment je dois te le dire ? m'énervé-je un peu, le surprenant.

Tout son corps se fige. Je le vois dans la seconde qui suit mon cri et je m'en veux aussitôt. Je prends une grande inspiration pour me calmer et fais un pas vers lui en disant plus doucement :

— Je veux que tu restes...

— Tu es sûr ?

Je lève les yeux au ciel parce qu'il m'exaspère. Il semble vouloir se faire désirer et moi, ça m'insupporte.

— Tu fais ce que tu veux maintenant que tu sais que moi, je veux que tu dormes avec moi.

— Je ne sais pas trop... Tu as vu ta réaction ?

— Ma réaction ?

— Quand je t'ai demandé, tu t'es reculé comme si...

Instinctivement, je lui donne un coup sur l'épaule pour le faire taire et il attrape mon poignet sans le moindre effort. Nous restons ainsi sans bouger et mon malaise d'il y a quelques minutes revient au galop. Je déglutis et me passe la langue sur les lèvres.

— Tu es bizarre ce soir.

Bien sûr que je suis bizarre. Bien sûr qu'il l'a remarqué. Je l'ai embrassé après tout ! Ça a de quoi le surprendre. C'est déjà énorme qu'il ne m'ait pas traité de fou ou qu'il ne m'en ait pas collé une.

— Oh ferme-la ! maugréé-je.

J'essaie de m'extirper de son étreinte mais il la resserre et me rapproche de lui. Je suis debout, entre ses jambes, à seulement quelques centimètres de lui et je perds pied...

— Je me la ferme si je veux, Woody !

Je roule des yeux juste avant qu'il passe ses bras autour de ma taille, posant sa tête sur le haut de mon torse. Je reste figé quelques secondes ne comprenant pas trop son geste puis doucement, je monte une main presque tremblante jusqu'à son crâne et me mets à lui caresser les cheveux timidement.

— Merci, chuchote-t-il dans le silence qui est soudain tombé entre nous.

Il se recule un instant plus tard et plonge son regard dans le mien, me faisant alors voir les larmes qui se sont nichées dans le coin de ses yeux. Je passe mes pouces sous ses derniers pour effacer celles qui ont filé.

— Tu sais bien que tu es chez toi ici.

Mes pouces glissent le long de ses joues avant que mes doigts aillent se lier dans sa nuque sans que je ne comprenne ce que je fais. Nous restons encore un long moment à nous fixer mais le malaise finit par s'épaissir et m'étouffer. Alors pour le briser, je demande :

— Tu as mangé au moins ?

Il hausse les épaules. J'ai vu juste.

— Allez reste-là, je reviens.

Je lui embrasse la joue et me détache finalement de lui pour aller dans la cuisine où je m'active pour lui préparer un petit encas sans réfléchir à tout ce qu'il vient de se passer dans ma chambre. Je suis en train de couper un cornichon sachant qu'Elliott les adore et encore plus dans un sandwich, quand George me rejoint dans la cuisine. Il fouille pendant un moment dans les placards avant que je lui dise tout bas :

— Sous l'évier.

Il se tourne vers moi pour évaluer s'il peut me faire confiance ou pas et finalement, il se jette sur la porte que je lui ai indiquée. Il pousse un soupir de soulagement avant de sortir victorieux la tablette de chocolat, un grand sourire aux lèvres.

— Merci, me souffle-t-il.

Il se relève pendant que je coupe le fromage. Il ouvre avec application son sachet de friandise et craque un carré qu'il met dans sa bouche. Il ferme les yeux et semble se délecter du chocolat. Je souris en le voyant faire.

— Il n'y a pas une bonne raison au fait que mon père te la planque ?

— Et toi, tu en as une pour te faire un sandwich alors qu'on est sorti de table, il y a quoi ? Une heure ?

— Elliott.

— Ah ! Elliott ! répète-t-il, souriant en s'appuyant contre le meuble de cuisine. J'aurais dû m'en douter. Il dort à la maison ? m'interroge-t-il en craquant un second carré qu'il me tend.

Je l'attrape en hochant la tête pour simple réponse. Je le mange tout en continuant de déposer les ingrédients sur les tranches de pain.

— Ses parents sont au courant ?

Je hausse simplement les épaules bien que la réponse soit évidemment négative. Mais je vois bien que George n'est pas dupe. Il comprend mais ne dit rien. Il se contente de me dire :

— Je suis content que vous vous entendez si bien.

— Moi aussi...

Je referme le sandwich et vais chercher une canette de Sprite dans le frigo.

— Ta cheville semble aller mieux.

— Ouais.

Il prend un autre morceau de chocolat qu'il engloutit aussitôt puis referme la tablette. Tout en s'accroupissant, il me chuchote sur le ton de la confidence :

— Ça reste entre nous, hein ? Pour le chocolat !

Il remet la tablette à sa place alors que je lui déclare :

— Vu que je suis complice en t'ayant dit où elle se trouvait, je ne vais certainement pas te dénoncer.

Il pose sa main sur mon épaule, un grand sourire aux lèvres, heureux de mon affirmation, puis il retourne dans le salon où mon père regarde un dessin animé avec Ali sur ses genoux. Je le suis de peu, fais un signe de tête à mon père qui me lève la main et retourne finalement dans ma chambre en écoutant George le prévenir qu'Elliott est à la maison.

Je n'ai pas encore fermé la porte derrière moi que je remarque qu'Elliott est assis à mon bureau, faisant défiler les pages Internet sur mon vieil ordinateur. Je fronce les sourcils, claque la porte et ne peux m'empêcher de lui lancer :

— Vas-y, ne te gêne surtout pas !

Je pose l'assiette un peu plus violemment que nécessaire sur mon bureau, juste à côté du clavier. Tout comme sa canette de soda. Je ne sais pas pourquoi le voir fouiller dans mes affaires m'agacent. Enfin, je pense surtout que c'est le fait que ce soit mes recherches pour mon départ qui me gêne, plus que le fait qu'il fouine.

— C'est quoi toutes ces recherches ? me demande-t-il comme si je n'avais pas parlé.

— C'est personnel.

J'appuie sur le bouton de l'écran et celui-ci s'éteint dans la seconde.

— Mange maintenant !

— Tu as mis des cornichons ?

— Tu le sauras en le bouffant.

Je vais m'allonger sur mon lit, le laissant mordre dans mon repas. J'entends le bruit caractéristique que fait la canette quand on l'ouvre et je passe mes bras sous ma tête.

— Tu comptes partir ? reprend-t-il, obstiné.

— Lâche l'affaire, Elliott.

— Quand ?

Cette fois, son corps me cache la lumière tandis qu'il me surplombe. Il a son visage sérieux, il veut une réponse et il fera tout pour l'avoir. Alors j'abdique.

— A mes dix-huit ans.

— Mais pour combien de temps ?

Je prends une profonde inspiration et murmure en fermant les yeux pour ne plus le voir :

— Toujours.

Il encaisse bien cette information. Il ne sourcille même pas. Comme si je venais de lui donner l'heure ou le temps qu'il allait faire demain et au fond de moi, je suis déçu. Je ne m'attendais pas à une crise ou un discours sur le pourquoi du comment je devais rester ici mais tout de même...

— Ton père est au courant ?

Je ricane et lui dis, sèchement :

— Il m'aide à gagner de l'argent pour que je me barre... Mais sinon, il m'aime à fond, ajouté-je, ironique en rapport à la conversation que nous avions eue sur mon paternel.

Il s'assoit à côté de moi.

— Alors... Finalement, on a que jusqu'en juin ?

Je déglutis et ne réponds rien mais mon silence en dit finalement plus long que tous les discours que j'aurais pu lui faire.

Cent seize...

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