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Chapitre 7 - « Simple dommage collatéral. »

« J'arrive toujours pas à croire que tu reste au lycée pour les vacances. C'est quand même Noël ! » S'exclama Alexia en secouant la tête.

Lucie avait fini par dire aux filles qu'elle devait rester au lycée pour les vacances de Noël après quelques jours à avoir ses sombres pensées. Au départ, Alexia avait insisté pour qu'elle vienne chez elle, mais après lui avoir fait comprendre que ce n'était pas possible car ses parents voulaient qu'elle y reste, elle avait dû ensuite la convaincre de ne pas rester avec elle et d'aller passer Noël avec sa famille.

« Je n'ai pas le choix Alex. » Soupira-t-elle avec résignation.

Sa meilleure amie la regarda avec tristesse pendant quelques secondes avant d'abandonner le sujet et de se lever. « Il faut que j'y aille. »

Lucie la regarda en fronçant les sourcils. « Où est-ce que tu vas ? »

« À la bibliothèque. » Répondit-elle d'un ton tout enjoué avant de partir d'un pas sautillant, le sourire toujours aux lèvres.

« Alexia ? À la bibliothèque ? » Commenta Lucie en se tournant vers Camille avec incompréhension. « Tu trouves pas ça étrange toi ? » Cette dernière se contenta de hausser les épaules. « Je sais pas ce qu'elle a en ce moment, mais elle est bizarre. »

Depuis un certain temps, Alexia disparaissait à n'importe quel moment de la journée, sans donner plus de justifications, de quoi attiser la curiosité de Lucie et commencer à l'agacer. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui cacher pour qu'elle parte sans cesse sans qu'elle ne veuille lui dire pourquoi ?

N'ayant pas spécialement la tête à se poser plus de questions, elle se leva et rassembla ses affaires. « J'y vais, je vais aller voir Mademoiselle Smith pour lui demander si elle a le temps de me donner quelques conseils. »

Camille la regarda partir, bouche-bée. « Me revoilà toute seule. »

Elle souffla et se leva elle-aussi à son tour, se disant qu'elle allait aller travailler avec Thomas, comme il lui l'avait proposé la veille. Elle se dirigea donc vers le foyer qui devait être peu fréquenté à cette heure-ci.

Camille ne savait pas trop quoi penser des garçons. Elle n'était pas le genre de personne à se lier facilement d'amitié avec quelqu'un et elle n'aimait pas trop quand de nouvelles personnes s'insinuaient dans une de ses amitiés déjà existantes. Sa seule amitié d'ailleurs. C'était pour ça qu'elle avait du mal à accepter l'idée que les garçons interfèrent autant. Car, soyons honnête, un jour ils allaient faire partie intégrante de la bande, qu'elle le veuille ou non.

C'était les pensées qui lui occupaient l'esprit quand elle tomba sur Alexia et Maximilien en train de s'embrasser en tournant dans un couloir. Dans un premier temps, elle se figea avec choc avant de lever les yeux au ciel et de soupirer.

« La bibliothèque a bien changé apparemment. »

Tous deux sursautèrent en entendant sa voix et s'écartèrent rapidement, Max prenant deux teintes de rouge et Alexia écarquillant les yeux.

« Je reviens. » Dit-elle en se retournant vers lui avec une main sur son torse avant de s'élancer vers Camille et de la prendre par le bras pour l'entrainer plus loin.

« Ce n'était qu'une sortie entre amis, rien de plus. » Imita cette dernière avec un ton moqueur avant de souffler. « Sérieusement Alex, pourquoi tu n'as pas dit la vérité ? »

« Je ne peux rien dire à Lucie, tu le sais très bien. » Répondit-elle avec une pointe de tristesse dans la voix et en la suppliant du regard.

Camille grimaça en l'écoutant. « Elle se doute de quelque chose, elle n'est pas stupide. Ça fait trois semaines que tu disparais sans arrêt et sans dire pourquoi alors elle sait que tu caches quelque chose. »

« Je sais bien, » acquiesça-t-elle en pinçant les lèvres, « mais je t'en supplie, ne lui dis rien. »

Elle n'était pas convaincue. « Elle t'en aurait beaucoup moins voulue si tu lui avais dit dès le départ que tu sortais avec Max. Le fait que tu lui as mentis va beaucoup plus la blesser. »

L'expression d'Alexia s'effondra un peu plus. « Camille, s'il te plait. »

« Seulement si tu me promets de lui en parler le plus rapidement possible. »

Elle acquiesça avec véhémence avant de la prendre dans ses bras. « Je te revaudrais ça, merci beaucoup. »

Et sans plus de cérémonie, elle retourna là d'où elles étaient venues.

Camille était légèrement agacée par son comportement. Elle n'aimait pas mentir à une de ses amies, elle n'aimait pas mentir du tout. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait le pressentiment que cette histoire allait très mal se terminer. Désormais, si Lucie allait en vouloir à Alexia, ça allait bien plus être parce qu'elle ne lui avait rien dit plutôt que parce qu'elle sortait avec le meilleur ami de Lucas. C'était une situation à problème tout ce qu'il y a de plus ridicule.

Lorsqu'elle arriva au foyer et s'installa à côté de Thomas qui était déjà arrivé depuis un certain temps, celui-ci releva la tête et fronça les sourcils en voyant son expression. « Ça va ? »

« Mis à part qu'Alexia est en train de faire une grosse erreur en mentant à Lucie sur la nature de sa relation avec Max, tout va bien. » Répondit-elle avec un sourire railleur.

Il grimaça et secoua la tête. « Elle ne lui a toujours rien dit, même au bout de trois semaines ? »

« Non et ça va lui retomber dessus. » Elle ferma les yeux pendant quelques secondes pour se remettre les idées en place avant de les rouvrir et de se redresser. « Bon, je suis là pour quoi moi déjà ? »

« Euh, travailler ? » Dit-il d'un ton incertain.

Elle hocha la tête et sortit ses affaires. Ils ne perdirent pas une seconde de plus et commencèrent à travailler sur l'analyse de texte qu'ils avaient à faire en littérature. Même si le prof était vraiment bizarre, il était aussi très exigent et mieux valait faire son travail avec sérieux pour éviter les leçons interminables qu'il se faisait un plaisir de donner.

Pendant toute l'heure qui suivit, chacun apportait des précisions au travail que l'un pouvait faire et ils confrontaient leurs idées afin d'avoir le devoir le plus complet possible.

Camille n'était pas franchement étonnée par le comportement de Thomas, il n'était pas comme les trois autres. Du moins, si sa personnalité devait se rapprocher de celle de quelqu'un, alors ça serait celle de Max. Thomas était posé et calme, pas comme les deux autres guignols qui lui servait de frère et d'ami. C'était très agréable de travailler avec lui parce qu'il avait une très bonne réflexion qui la poussait elle-même à aller plus loin. Elle était plutôt contente d'avoir accepté de venir travailler avec lui.

Alors qu'ils en étaient à peu près à la moitié, Matteo arriva en courant dans le foyer essoufflé d'avoir cherché son frère partout dans le lycée durant la dernière demi-heure.

« T'étais où Tom ? » S'exclama-t-il en se posant à côté de lui. « On était censé se retrouver y'a une demi-heure. »

« Ici depuis depuis le début. » Répondit Thomas sans lui prêter plus d'attention.

Matteo fronça les sourcils, dérouté par son comportement. « Tu viens ? Lucas nous a donné carte blanche pour notre anniversaire. »

« Je travaille là. »

« Mais on s'était mis d'accord pour y réfléchir maintenant. » Insista-t-il, mais Thomas secoua la tête en relevant les yeux vers lui.

« Pas maintenant Matt, tu vois bien que je ne peux pas. »

Il se reconcentra ensuite sur son travail, laissant Matteo seul, choqué par ce qui venait de se passer. Il lança un regard à Camille qui n'avait pas bronché une seule fois avant de se lever et de partir avec les mains dans les poches, la mine renfrogné.

Il n'arrivait pas à croire que son frère préférait travailler avec cette fille plutôt que de venir l'aider à mettre en place un projet dont il était parfaitement conscient qu'il lui tenait à coeur.

C'est de mauvaise humeur qu'il croisa Lucas dans le couloir. Ce dernier fronça les sourcils en remarquant qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. « Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne devais pas bosser avec Tom là ? »

« Il m'a laissé tomber. » Répondit-il sans lui esquisser un regard.

Lucas soupira et passa un bras autour de ses épaules en l'entrainant avec lui. « Allez viens mon pote, j'ai un petit projet qui va te remonter le moral et qui va- »

« Vous valoir à tous les deux deux heures de retenues. » Termina une voix derrière eux.

Ils se retournèrent simultanément pour se retrouver face au prof de sciences qui les toisait d'un oeil sévère.

« Mais- » Tenta-t-il, mais il ne put rien ajouter de plus.

« Il n'y a pas de mais qui tiennent Monsieur Chapuis, il me semblait déjà vous avoir prévenu que je ne voulais pas vous reprendre à comploter vos stupides blagues. »

Lucas se renfrogna et se tourna vers Matteo avec un regard contraint. « Désolé. »

Ce dernier soupira et haussa les épaules. « C'est pas grave, c'est juste une journée pourrie. »

Ω

Une des choses que Lucie aimait bien faire pour participer au bon fonctionnement du lycée, c'était encadrer les retenues. Elle ne savait pas pourquoi l'administration avait décidé de les confier aux élèves, mais elle ne se posait pas plus de questions. Généralement, ces retenues étaient plutôt rares car elles n'étaient pas souvent utilisées comme sanctions, mais elles n'étaient pas inexistantes non plus. De ce fait, Lucie n'était pas étonnée quand on lui demanda de passer dans le bureau du CPE pour récupérer la liste des élèves qu'elle allait devoir surveiller le soir même.

Elle inspecta la liste des yeux tout en prenant le chemin de sa chambre et se figea sur place lorsque ses yeux se posèrent sur les deux derniers noms. Matteo Fournier et Lucas Chapuis.

Dans un premier temps, elle fut agacée de devoir se coltiner Lucas après la journée de cours, mais, en y réfléchissant bien, ce n'était pas une si mauvaise chose. Cela faisait quelques temps qu'elle cherchait un moyen de se venger pour tout ce qu'il pouvait lui faire depuis des années et cette retenue était l'occasion parfaite. C'était une opportunité qui ne se présentait qu'une fois dans une vie et elle n'allait certainement pas la gâcher. Elle reprit donc sa route avec le sourire aux lèvres.

Oh oui, il allait le regretter.

La fin de journée arriva bien plus rapidement que prévu, de quoi ne pas réjouir les garçons qui n'avaient vraiment pas envie d'aller en retenue.

« Tu penses que tu vas réussir à convaincre la personne qui s'en occupe de nous laisser faire ce qu'on veut ? Demanda Matteo qui n'avait pas cessé de se plaindre depuis qu'ils s'étaient fait prendre.

« Évidemment, » répliqua Lucas avec un sourire en coin et en levant les yeux au ciel, « je croyais que tu avais davantage confiance en mes capacités. »

Il poussa la porte de la salle dans laquelle ils allaient faire leur retenue, mais s'arrêta net lorsqu'il aperçut la personne qui allait se charger de les surveiller. Curieux de ce changement brusque d'attitude, Matteo le contourna, mais se figea tout aussi rapidement.

« Alors là, on est mal. » Murmura-t-il en grimaçant.

Lucas secoua la tête pour se sortir de sa torpeur et essaya de se convaincre lui-même qu'il pouvait le faire. « Lucie- »

Il n'eut même pas le temps d'ajouter un mot de plus que cette dernière l'observait d'un œil sévère. « Tais-toi et assis-toi. »

Il déglutit et fit ce qu'elle lui demandait en s'asseyant sur la chaise qu'elle désignait. Maintenant, il avait de quoi douter de ses capacités. S'il y avait bien une personne qu'il était incapable d'amadouer, c'était bien Lucie. Quelles étaient les chances pour que ce soit elle qui se charge de leur retenue ? À cet instant, il était persuadé qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir vivant.

« Matteo, tu t'assois ici. » Dit-elle et le concerné obéit alors que deux élèves de sixième rentraient dans la salle et qu'elle les laissait s'installer où ils le souhaitaient.

Lucas fronça les sourcils, mais ne fit aucun commentaire pour ne pas aggraver son cas. À quoi est-ce qu'elle jouait ?

« Très bien, » commença-t-elle en se retournant vers eux avec un grand sourire qui ne promettait rien de bon, « vous pouvez faire ce que vous voulez. »

Alors que Matteo faillit s'étouffer avec sa salive en se tournant vers Lucas sans comprendre, ce dernier observait Lucie avec suspicion. « Sérieusement ? Tu- »

Elle le coupa une nouvelle fois en le fusillant du regard. « Pas vous. J'ai prévu quelque chose qui va bien vous occuper. »

Elle s'empara d'une pile de feuille et alla la poser devant Matteo qui en prit compte en écarquillant les yeux. « Vingt exercices de maths ? Mais je n'aurais jamais le temps de tout faire ! »

« Si tu continues à perdre du temps à te plaindre, ça c'est sûr. »

Matteo ne se le fit pas dire deux fois et sortit ses affaires le plus rapidement possible pour se mettre au travail. Lucie se tourna lentement vers Lucas qui eut presque envie de se recroqueviller sur son siège face à la lueur féroce qui brillait dans son regard s'il ne tenait pas autant à garder sa dignité intacte.

« Quant à toi, » continua-t-elle en s'approchant doucement de sa table d'un air menaçant, « je sais que tu ne peux pas rester sans bouger plus de deux minutes, alors tu vas passer les deux prochaines heures à ne rien faire, à ne pas parler et à ne pas bouger. Vide tes poches et donne moi ton sac. »

Lucas la regarda quelques secondes sans ciller avant de lâcher un petit rire nerveux et de jeter un coup d'œil autour de lui avec incertitude. « T'es pas sérieuse ? »

Elle haussa un sourcil et tendit la main. « Je ne rigole jamais avec toi Lucas. »

Il fit ce qu'elle lui demandait et la regarda partir avec ses affaires, dont son portable et ses écouteurs qu'il avait l'intention d'utiliser pour passer le temps, pour les poser sur le bureau de prof.

Lucas était bouche-bée. C'était cruel. Il était bien incapable de rester deux heures à ne rien faire, il allait devenir fou. Il savait qu'elle avait raison et il se demandait justement comment est-ce qu'elle pouvait le savoir ? Il ne connaissait pas la réponse, mais à l'instant présent, il n'en avait que faire. Il s'ennuyait déjà de pied ferme alors que ça ne faisait même pas cinq minutes qu'il était entré dans la salle.

Pour passer le temps, il décida d'observer ce qui l'entourait, espérant trouver quelque chose d'assez intéressant pour le divertir. Malheureusement, c'était un échec cuisant puisque la salle en elle-même n'avait rien d'attrayant et les deux sixièmes et Matteo se contentaient de faire leur travail, sans un bruit. De plus, son regard revenait sans cesse à Lucie qui était assise au bureau du prof en train de lire un livre sur trois pré-adolescents qui parcouraient les États-Unis à la recherche d'un éclair. Avant même qu'il ne s'en rende compte, il ne pouvait plus la quitter des yeux et l'observait avec une attention toute particulière.

Ses cheveux châtains et ondulés lui tombant aux épaules étaient détachés et encadraient son visage qui exprimait sa concentration et elle mordillait le bout de son index. À chaque fois que quelque chose de peu plaisant devait se passer dans son livre, elle fronçait légèrement les sourcils et le vert de ses iris s'assombrissait quelque peu. Ce qu'il trouvait le plus saisissant chez elle, c'était ses yeux. Ils étaient d'un vert clair fascinant qui changeaient de clarté en fonction de la lumière, mais aussi de ses émotions. À chaque fois qu'il les regardait, Lucas avait l'impression d'être hypnotiser.

Non, il n'y avait pas à dire, il trouvait Lucie vraiment très belle.

Il sortit de ses pensées lorsqu'elle se leva pour aller aider un des sixièmes qui l'avait appelé et se sentit rougir légèrement en se rendant compte qu'il devait l'avoir fixée trop longtemps pour que ça paraisse anodin, espérant sincèrement que personne ne l'avait remarqué.

Il décida donc de faire comme si de rien n'était et recommença à s'ennuyer, ne sachant pas quoi faire pour s'occuper. Au bout d'un certain temps qui lui parut une éternité, il craqua et essaya d'attirer l'attention de Matteo qui planchait sur ses exercices de maths, visiblement à la limite du désespoir.

« Psst. » Tenta-t-il de l'appeler, mais là seule réponse qu'il eut fut quand une craie l'atteignit en plein dans la tempe. Il se retourna pour voir Lucie, qui avait repris sa place de départ, le regarder avec les yeux plissés. « C'était pour quoi ça ? »

« Pour que tu te taises de toi-même avant que je ne décide de te scotcher la bouche. » Répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel et essayant de retourner à sa lecture.

Lucas haussa un sourcil et s'appuya sur le dossier de sa chaise en croisant les bras sur son torse. « C'est de l'abus de pouvoir ce que tu es en train de faire. »

« Ce n'est pas de l'abus de pouvoir, » contra-t-elle en posant son livre sur la table, « il s'agit d'une simple vengeance personnelle. »

« Oh, donc la craie fait partie de ton plan ? »

Elle haussa les épaules d'un air désintéressé. « Simple dommage collatéral. »

Ils s'observèrent sans broncher pendant un certain temps. Lucas ne savait pas du tout ce qui était en train de se passer, mais il savait qu'il n'avait pas envie d'être le premier à détourner le regard. Au bout de quelques secondes supplémentaires, son cœur accéléra sans raison apparente, mais il fut sauvé quand Lucie reprit la parole.

« Vous pouvez y aller. »

Il fronça les sourcils et regarda l'heure pour se rendre compte que les deux heures de colles étaient passées sans même qu'il ne s'en rende compte. Combien de temps avait-il passé à regarder Lucie sans bouger ?

Il se leva, du moins essaya puisqu'il ne réussit qu'à retomber aussitôt dans sa chaise. Il réessaya une nouvelle, mais sans grand résultat. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, il se tourna vers Matteo qui avait apparemment le même problème que lui.

« Qu'est-ce que- » Il fut coupé par le rire de Lucie qui raisonna dans la pièce.

« Tu ne croyais quand même pas que j'allais te laisser t'en tirer avec seulement deux heures assis à un bureau à ne rien faire ? » Commenta-t-elle, sac sur l'épaule et en venant lui rendre ses affaires.

« Je rêve ou tu nous as collés à notre chaise ? » Lui demanda Matteo, mais elle ne lui prêtait aucune attention et gardait son regard fixé dans celui de Lucas qui le lui rendait bien.

« C'est de la colle extra forte alors le seul moyen pour que vous puissiez rentrer aux dortoirs, c'est d'enlever votre pantalon. » Elle commença à s'éloigner, mais se retourna juste avant de passer le seuil de la porte. « Faite attention sur le chemin du retour, on ne voudrait pas que vous soyez à nouveau collés pour exhibition. Au sens propre comme figuré d'ailleurs. »

Et avec un dernier sourire malicieux qui fit rater un battement au cœur de Lucas, elle tourna les talons et partit sans demander son reste.

Lucas se retourna vers Matteo qui l'observait avec des yeux exorbités. « Elle est malade ta copine. »

Il préféra ignorer le fait qu'il venait tout juste d'appeler Lucie sa copine, ce qu'elle n'était absolument pas, et soupira. Il devait quand même bien admettre qu'elle pouvait être effrayante.

Bien sûr, ils durent rentrer aux dortoirs en caleçon, certainement le moment le plus embarrassant qu'ils n'avaient jamais connu.


Nombre de mots : 3238

Je crois qu'on peut remercier iamantares pour la merveilleuse vengeance de Lucie.

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