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Chapitre 1

" On sacrifiera la représentante du Dieu de la nuit, Tezcatlipoca qui est aussi le dieu de la mort et qui s'avère être toi. "

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Lorsque je repris connaissance, j'étais dans une cellule sans fenêtre. Le sol était froid et dur. Cette pièce me rappelait vaguement quelque chose. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, d'y être déjà venue. Mais je n'arrivais pas à souvenir quand. Où avais-je bien pu être emmenée ?

Mes pensées étaient entremêlées. Je n'arrivais pas à réfléchir correctement à ma situation. J'avais toujours cette image qui me revenait sans cesse en tête : Coraline, Armande, Tegan et Hannah allongés sur le sol et inconscients alors que Carter et Aymeric étaient transpercés par ce rayon rouge.

Ce que je ne voulais pas était arrivé malgré mes efforts pour essayer de l'en empêcher. Mes amis étaient morts à cause de moi. Je commençai à sangloter en remontant mes genoux sur ma poitrine pour enrouler mes bras autour et y enfouir ma tête.

Je ne savais pas ce qui allait m'arriver. J'aurai dû mourir avec eux mais je ne pouvais plus me battre puisque j'étais devenue paralysée. Je me sentais tellement coupable de ce qui venait de se passer, j'étais responsable de leurs morts, à eux aussi.

J'avais tué indirectement huit personnes. J'avais peur qu'elles viennent me hanter la nuit. Qu'avais-je fait pour mériter toutes ces morts autour de moi ?

Comment pourrais-je vivre normalement après avoir ôté la vie de tant de gens pour la simple et bonne raison que j'étais vivante, moi ? Ma vie en elle-même n'était que porteuse d'une malédiction. J'avais tué ma mère. J'avais tué mes amis. Comment avancer après tout ça ?

Je voulais retourner à ma vie d'avant, celle où je n'étais qu'une simple étudiante comme les autres. Je ne voulais plus de toute cette souffrance, de cette culpabilité qui me rongeait de l'intérieur.

Alors que je continuais à pleurer à chaudes larmes, recroquevillée dans ma cellule, j'entendis des pas, puis un bruit de clé et la porte s'ouvrit, laissant entrer de la lumière dans la minuscule pièce. Je relevais la tête.

Je me souvenais maintenant ! Cette pièce, c'était celle de mon rêve ! Étais-je encore dans un rêve ? Je priais intérieurement pour que ce soit le cas et qu'à mon réveil, mes amis soient vivants et en pleine forme.

Hélas, je savais bien que dans mes rêves, je ne pouvais pas bouger comme je voulais. Alors cette hypothèse était vaine. J'étais dans la réalité et je n'avais plus aucun échappatoire.

Un homme entra dans la cellule et s'assit sur une chaise devant moi. Je ne pris pas la peine de me lever.

- Tu es enfin réveillée. Ça fait quatre jours que tu es évanouie.

Ça faisait quatre jours que j'étais dans cette cellule, inconsciente ? Ce n'était plus un rêve, c'était bel et bien la réalité, je ne pouvais plus le nier. Mais où pouvais-je bien être ? Et que me voulaient-ils ? Ne voulaient-ils pas simplement ma mort ? Alors pourquoi me gardaient-ils enfermés ici ?

- Je... Vous... Que voulez-vous... de moi ? réussis-je à dire, ma voix étant embrumée par le fait que je n'avais pas parlé depuis plusieurs jours.

- Allons manger d'abord, tu dois récupérer de l'énergie. Je te présenterai au village, même si tout le monde te connaît déjà et je te montrerais où tu logeras.

J'étais affamée, la seule évocation du mot "manger" fit gargouiller mon ventre. La personne sortit et elle attendait que je la suive.

Je me levai une première fois mais j'échouai. Tous mes muscles étaient engourdis, je n'avais plus aucune force dans mon corps.

J'essayai une nouvelle fois de me lever et je m'appuyai sur le mur avec tout le côté gauche de mon corps. Le combat m'avait épuisé et mes quatre jours de repos n'avaient pas suffit à me régénérer.

Ma tête me tournait. J'essayai de reprendre mon souffle et quand je me sentis prête, je rejoignis l'homme en longeant le mur pour prendre appui.

Il se montrait patient ce qui éveilla ma curiosité. Pourquoi se montrait-il si hospitalier et accueillant après m'avoir enlevée et avoir tué mes amis ? Tout ceci était suspect.

On marcha le long du couloir. Les murs étaient faits de pierres et le couloir était éclairé par des flambeaux accrochés aux murs.

On pénétra dans une grande salle où une grande table était dressée. Ça ressemblait aux châteaux forts du Moyen-Âge qu'on pouvait trouver en France. Pleins de nourriture y étaient entreposées. Je ne pris pas plus de temps pour détailler la pièce. Je ne me contrôlais plus, c'était l'instinct de survie qui prit le dessus.

Je me jetai tant bien que mal vers la nourriture et je mangeais à même les plats avec les mains. Je dévorais tout, passant de fruit à viande à légume, je mangeais tout ce qui se trouvait sous mes mains sans faire la fine bouche.

Voyant que l'homme ne s'approchait pas, je devinai que tout était pour moi et je ne m'en privais donc pas. Plus mon ventre était rempli, plus j'étais satisfaite. Lorsque j'eus fini mon repas, j'avais repris des forces et je pouvais marcher un peu plus normalement.

L'homme me proposa une douche, que j'acceptai volontiers. De l'eau chaude ! Ça me faisait un bien fou, j'en avais vraiment besoin ! Je dus rester une bonne heure sous la douche à savourer la chaleur de l'eau.

Lorsque je sortis, je vis sur la chaise où j'avais posé l'uniforme que je portais encore, qu'était maintenant posé une petite robe blanche à bretelle et légère.

Cette robe... Elle était dans mon rêve aussi, je m'en souvenais. J'étais amochée de partout, j'étais dans cette cellule et je portais cette robe. Était-ce une rêve prémonitoire ? Allais-je être frappée jusqu'au sang dehors ? Dans tous les cas, je n'avais pas repris assez de force pour pouvoir combattre à nouveau et m'échapper.

Je me vêtis de cette robe et je sortis de la pièce. L'homme m'attendait toujours, il se montrait réellement patient et je trouvais ça louche. Il allait falloir que je surveille mon environnement. On se dirigea vers la porte de sortie.

J'avais décidé de coopérer pour savoir ce qu'il me voulait ainsi que sortir de cette cellule pour pouvoir m'échapper par la suite, lorsque j'aurais plus de force. Je devais savoir à quoi ressemblait les lieux.

Lorsque mon pied franchit le seuil de la porte, le soleil m'éblouit, me rendant momentanément aveugle. Je portais ma main au-dessus de mes yeux, l'utilisant comme visière pour essayer d'habituer mes yeux. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas vu la lumière du jour.

La chaleur me frappa elle aussi. Il devait faire facilement trente degrés. Où avais-je atterri ? Cette chaleur n'arrivait jamais en Angleterre en pleine saison hivernale. Où étais-je ?

Lorsque mes yeux s'habituèrent à la lumière, je commençais à voir ce qui m'entourait. Il y avait énormément de végétation. Mais ce n'était pas les épicéas de mon école, c'était des palmiers gigantesques. Il y avait pleins de petites maisons faites en terre cuite. Les maisons étaient plus rondes au-dessus que carré comme ça l'était où j'habitais.

L'homme m'amena dans un grand bâtiment qui lui était beaucoup plus carré que les autres mais il n'était pas fait de terre cuit. Ça ressemblait étrangement à un temple maya, ou bien aztèque, ou bien les deux. On y pénétra puis on alla dans une grande salle où attendait plusieurs personnes.

- Alyssia Piétrowiak, te voilà enfin, m'accueilla un homme qui devait avoir la trentaine en années humaines.

Je ne répondis rien. Je regardais tout autour de moi. La pièce était grande mais vide, il n'y avait aucun meuble qui ornait la salle. Il y avait un garçon de mon âge à côté de l'homme. Il était blond avec des yeux bleus et la peau mate, sûrement bronzée par le soleil tapant.

Il me rappelait un peu Aymeric, même si lui avait la peau blanche. Je secouai la tête pour éviter de penser à ça maintenant. Je ne devais pas me laisser aller à mes sentiments. Ce serait néfaste dans ces conditions.

- Tu dois sûrement te demander où tu es n'est-ce pas ?

Je hochai la tête de bas en haut, ne prononçant aucun mot.

- Nous sommes sur une île dans le Pacifique. Nous sommes les seuls habitants de cette île.

Le Pacifique ? On était dans le Pacifique ? Mais comment allais-je pouvoir rentrer chez moi ? C'était à des dizaines de milliers de kilomètres de l'Angleterre ! Pourquoi avaient-ils fait tout ce chemin rien que pour me kidnapper ?

- Que me voulez-vous ? redemandai-je, cette fois avec plus d'assurance que dans ma cellule.

- Pour faire simple, nous voulons ressusciter le Dieu suprême : Itzamna, dieu du jour, de la nuit et du ciel. Et pour cela, on va sacrifier le représentant du Dieu du jour, Kinich Ahau, qui est ici présent.

Il me montra le garçon blond d'environ mon âge puis il poursuivit :

- Et on sacrifiera la représentante du Dieu de la nuit, Tezcatlipoca qui est aussi le dieu de la mort et qui s'avère être toi.

- C'est impossible ! m'écriai-je. Je suis la représentante d'Apollon, dieu grec de la guérison !

Je regardai autour de moi complètement paniquée. Mes amis étaient morts à cause d'une erreur ? Je n'étais pas cette fille-là. Je voulais rentrer. Ils se trompaient totalement sur mon compte. Je n'étais pas la représentante d'un quelconque Dieu de la nuit au prénom imprononçable. Je n'avais aucun lien avec la tribu Azya. Je descendais simplement d'Apollon, rien d'autre.

- Apparemment, tu ne connais pas toute l'histoire. Il y a fort longtemps, une jeune fille est née sous le nom de Zia, ici, sur cette île dirigée par les Azyas. Sa mère était l'ancienne représentante de Tezcatlipoca, cependant, elle a couché avec un humain qui avait réussi à s'échouer ici, ce qui a donné une fille avec le tatouage mais qui ne pouvait pas utiliser la magie. La magie coulait dans ses veines mais elle ne pouvait aucunement maîtriser sa magie.

Cette histoire me rappelait Hannah. Sa mère avait fait un enfant avec un humain et elle n'avait pas hérité des pouvoirs de sa mère. La vue de son corps étendu dans une flaque de sang me fit rapidement mettre un terme à mes pensées.

Je ne voyais pas où voulait en venir mes kidnappeurs. Je n'en ai que faire de cette histoire, en quoi me regardait-elle ?

- Puis un jour, cette fille a décidé de partir et elle s'est installée en Angleterre sous le nom de Katia Piétrowiak.

Je figeai instantanément à l'entente de ce prénom. C'était ma mère. Mes pensées se mélangeaient. Qu'était en train de raconter cet homme ? Que ma mère était une Azya ? Impossible, elle m'en aurait parlé sinon.

Ma mère avait toujours vécu en Angleterre. Elle avait perdu sa famille et s'était retrouvée seule. C'était à ce moment-là qu'elle avait rencontré mon père. Il n'y avait aucune trace de tribu Azya dans sa vie.

" Tout ça c'est de ma faute. Je t'ai caché énormément de choses, comme l'identité de ton père mais aussi ma propre identité. Si tu es en danger aujourd'hui, c'est de ma faute. Excuse-moi ma chérie. "

Les mots qu'elle avait prononcé lorsqu'elle était venue me rendre visite dans mon cauchemar me revinrent en mémoire. Se pourrait-il que ce que disait cet homme soit vrai ? Non, c'était impossible.

- Elle est tombée enceinte, continua-t-il et donna naissance à toi, Alyssia Piétrowiak. Tu es croisée entre la religion grecque, aztèque et maya, c'est une première. Et en plus, tu possèdes les extrémités. Ce n'est pas comme si tu avais le feu et l'eau, qui sont des pouvoirs dits "communs". Tu possèdes la mort et la Nuit, synonyme du tatouage noir et la guérison et le Jour, synonyme du tatouage blanc. Tu es bien plus puissante que n'importe quel mage sur Terre. Tu es incroyablement puissante.

Je restais abasourdie par ce que je venais d'apprendre. Déjà que d'après les livres, j'étais sacrément puissante en possédant simplement le tatouage blanc, si en plus de cela, j'avais le tatouage noir, je serai invincible, je posséderais les deux extrémités : noir et blanc, nuit et jour, poison et guérison.

De plus, j'étais reliée aux deux religions d'après leurs dires : Azya et Grecque. J'avais accès à des Dieux de religions différentes.

Mais c'était impossible. Je ne pouvais pas avoir deux Dieux qui m'étaient attribués, ce n'était écrit dans aucun des livres que j'ai lu. C'était impossible. Nous ne pouvions pas être reliés à deux Dieux, nous ne pouvions pas posséder deux pouvoirs dès la naissance. Tout ceci était faux.

L'homme qui m'avait sorti de la cellule m'accompagna jusqu'à une des petites maisons de terre cuite à la fin de cette discussion. J'étais trop surprise par la situation et les révélations sur ma mère pour pouvoir répondre alors je me laissais diriger par cet homme.

- Ce sera ta nouvelle demeure tant que tu vivras ici. C'était la maison de ta mère. Elle a laissé toutes ses affaires en partant et elles y sont toujours, tu pourras y jeter un coup d'oeil si tu le souhaites.

Puis il s'en alla sans rien ajouter de plus. J'entrai dans la bâtisse et je fus surprise. C'était plus grand que ce que l'extérieur laissait croire. Il y avait à gauche, une cheminée avec un chaudron au-dessus. C'était sûrement pour faire la cuisine, car ça m'étonnerait qu'ici ils aient besoin de se réchauffer vu la chaleur qu'il faisait.

Il y avait un lit et une table. C'était tout ce dont j'avais besoin. Je remarquai un coffre à côté du lit et de la paperasse sur le bureau. La décoration était simple.

Je regardais les papiers posés sur le bureau. C'était plusieurs cartes. Il y avait une carte du monde, une carte de l'Europe puis de l'Angleterre puis une carte faite à la main. Je regardai de plus près. C'était une carte de l'île où j'étais prisonnière d'après la légende "Île Azya".

À côté, il y avait une liste de plusieurs façons de s'évader d'ici. Ma mère avait dû faire un long voyage avant d'arriver à destination. Peut-être que je pourrais faire comme elle et revenir chez moi.

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Voici le premier chapitre de Prisonnière, deuxième tome de la trilogie d'Alyssia ! J'espère que l'histoire vous plaira autant que le premier tome et que je serais à la hauteur de vos attentes !

N'hésitez pas à voter, commenter et me donner votre avis afin que je puisse m'améliorer !

Merci de me suivre dans la suite de Marquée ! Je vous fais de gros bisous !

Bonheur à tous !

Maloann

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