0.1 - Yoongi
Aujourd'hui est un jour important pour moi. C'est pourquoi je me suis levé tôt, pour arrivé à l'heure en cours. En y réfléchissant bien, ça doit faire un bon moment que ça n'est pas arrivé. Enfin, même si je suis en retard, ça ne va rien changé, mais je voulais juste être parfait aujourd'hui. Faire tout parfaitement, pour paraître meilleur devant ses yeux. Oui, vous faîtes face à un Yoongi éperdument amoureux.
Et c'est très problématique. Vu que je n'avais jamais ressentis ça pour quelqu'un auparavant, je ne sais pas trop comment réagir à ces maudites pulsions. Être un alpha est tellement dur, malgré ce que la société en pense... On a beau être en tête du classement social, franchement être considéré comme un dépravé sexuel du point de vue des oméga, c'est pas la joie... En même temps, c'est vraiment ce que l'on est. Toujours cette envie de sauté un oméga en chaleur là, ma nature me répugne. Mais je ne peux aller à l'encontre des mes pulsions.
Tout en enfilant mon caleçon Superman, je repense à la beauté de mon crush. Comment me faire rentrer dans le crâne, que je n'ai aucune chance avec lui ? Que je vais me prendre un râteau monumentale ? Mon cœur s'emballe déjà, mais qu'est-ce que je vais faire de toi Min Yoongi... Je vais lui avoué mes sentiments comme un vrai homme ! Avec du courage !
Je veux rester à la maison... Dans mon lit, au chaud ! La séparation entre nous est toujours une déchirure qui s'empire de jour en jour.
Mes pas se font lourd quand je traverse ma chambre, puis enfin le salon. Là où se trouve d'ailleurs, ma très chère belle-mère, toujours devant sa télé. C'est le genre de femme grave pète couille, je ne comprends même pas ce que mon père fout avec elle. Quand je lui demande, il me répond toujours qu'elle est parfaite et qu'il l'aime. Comme quoi, l'amour rend bel et bien aveugle. Maman était beaucoup mieux imbécile, c'est la meilleure de toute façon.
Avant, quand je me réveillais le matin, il y avait toujours cette odeur alléchante de pain grillé et du lait au chocolat que préparé ma mère. Je m'en souviens comme si c'était hier, la vitesse à laquelle je dévalais les escaliers, pour m'attablé devant les merveilleuses choses qu'elle nous confectionait avec soin. Tout ces déjeuners en famille, tout ces bisous avant que je ne parte en direction de mon "enfer", tout ça me manque terriblement... Je ne peux la voir que durant mes vacances car elle habite assez loin d'ici maintenant. Avant de partir, je me souviens qu'elle c'était sincèrement excusé de s'éloigner autant de moi, mais d'après elle, son corps tout comme son esprit en avait terriblement besoin, de partir loin de tout ses problèmes, de repartir à zéro.
Encore aujourd'hui, je trouve sa décision tellement égoïste. Je n'ai strictement rien demandé à la vie, c'est eux qui ont décidé de m'avoir. Alors pourquoi est-ce qu'ils me rejettent maintenant ? Constamment, j'ai l'impression d'être une gêne aussi bien pour le nouveau couple de mon père que pour ma mère, lors des seuls fois où je lui rends visite. Mais malgré tout ça, je ne peux m'empêcher d'aimer ma mère plus fort que tout. Je sais que ça n'a jamais été très facile pour elle avec papa, maintenant elle est de nouveau heureuse et j'aime la voir comme ça.
Assez pensés à tout ces souvenirs moroses, il me faut retourné à la réalité. La dur réalité, qui me fait voir une connasse devant moi, bras croisé, me regardant de travers. En plus d'être conne, elle est moche avec son nez qui part en couille, ses cheveux gras et ses grosses cernes. Évidemment, à force de resté tard la nuit devant la télé, on finit comme ça. Bravo papa, pour cette fabuleuse trouvaille ! En vérité, j'ai aussi des énormes cernes de panda, mais ce n'est pas pour les même raisons.
《 Dégage du passage, tu gêne.
- Toujours aussi violent à ce que je vois... J'ai pourtant dit à ton père de te supprimer tes jeux débiles. Ça te rends trop agressif.
- Mais n'importe quoi, tu disjonctes sérieux... Et mêle-toi de ton cul.
- Pfff... Enfant pourri gâté. 》
C'est sûr cette "insulte", qui est d'ailleurs totalement fausse, qu'elle dégage enfin du passage pour que je puisse m'engouffré dehors. Ma journée a très mal débuté, puisque encore une fois, elle est venue cherché la merde pour rien. Mais ce n'est pas grave, je compte bien la terminer en beauté, cette journée.
Alors que mes mains sont congelées par ce temps glacial, j'attrape vainement mon portable coincé dans la poche arrière de mon jean, pour envoyer un message au gars le plus mignon de ma classe, dont je suis tombé fou amoureux comme un con.
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