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SF chapitre 27 : L'évacuation



( Point de vue interne : Kirron )


3 jours sont passés, tout le monde a travailler si dur pour la guerre qui va bientôt arriver. Moi je reste ici, dans cette chambre isolée avec mon petit-frère sous respirateur, question de confort en lui tenant la main.

Il dort profondément dans ce lit assez pittoresque mais suffisamment chaud pour qu'il soit à l'aise. J'entends la porte derrière moi s'ouvrir, je ne prends même pas la peine de me retourner, par le son de ses pas je reconnais de suite Joseph.

- Bonjour Joseph... Comment ça se passe dehors ? Je lui demande, il vient déposer une assiette de fruits à côté de moi.

- Les troupes s'organisent, nous allons évacuer les humains ainsi que tous les enfants et les blessés dés demain matin, Jack, Rochelle, Nadin et Ginreï sont partis dégager les souterrains des nids de rats, nous devrions être en sécurité. Il m'explique en venant s'asseoir à côté de moi.

- Où est Annie ? Elle n'est pas venue me voir de la journée... Je rajoute, Joseph prends une grande respiration et vient me tapoter dans le dos.

- Annie est demandée de partout en ce moment, la pauvre n'a pas un moment de répit... Toi non plus d'ailleurs, tu ne te ménages pas.

- J'ai manqué d'inattention, et Valérian a faillit mourir. Je veux qu'il soit en sécurité, après cela j'irais briser ce démon en milles morceaux, il doit payer pour ce qu'il a fait à mon petit-frère. 

- Je t'aiderais Kirron. Me dit Joseph en caressant mes cheveux albinos ; Ce qu'à fait ce démon est impardonnable et je lui ferais payer de sa vie. Je vois soudainement le muscle de son bras gonflé avec les veines ressortissante, j'écarquille les yeux de surprise face à une telle scène.

De toute mon enfance avec Valérian, je n'ai jamais vu Joseph en colère, même pas une seule fois, ça me fait un peu rire.

- Allez mange un peu et viens prendre l'air cinq minutes, je vais veiller sur Valérian en attendant. Il rajoute en me tapant dans le dos, signifiant que je dois me lever, je me lève et décide de lui obéir, j'emmène les morceaux de pommes avec moi et je vais prendre l'air dehors.

Il fait assez beau dehors.

Le vent est très frais et le ciel est d'un bleu magnifique, je marche dans le camp bruyant, tous les humains rassemblent leurs affaires et leurs familles, je vois quelques personnes en galère avec leurs affaires, je viens les aider et ils me remercient, même s'ils me regardent bizarrement, je suis un Humain Modifié après tout, cela ne m'étonne même plus.

- Bonjour Monsieur. Me dit soudainement une voix d'enfant. 

Je baisse les yeux et voit cette petite fille aux long cheveux bleu avec des yeux violet me regarder avec des yeux innocent. Je me souviens de cette petite fille, c'était la gamine qui était parvenue à rentrer dans notre territoire et la raison pour laquelle les Protecteurs s'étaient introduit chez nous autrefois.

Je me penche sur elle pour être à sa hauteur.

- N'est ce pas la plus courageuse demoiselle de la bande. Tu as grandie depuis la dernière fois que je t'ai vue. Je lui dis avec le sourire, ça l'a fait rougir, je la vois sortir quelque chose de son sac, je crois reconnaître mon vieil appareil photo. Il a été réparé et semble presque neuf.

- Est-ce que cet appareil photo vous appartient ? Elle me demande en le tendant vers moi, je viens le récupérer pour l'examiner ; Ça m'a pris beaucoup de temps mais je suis parvenue à le réparer, l'objectif a été le plus difficile, j'espère que cela vous conviendra. Je lui souris tendrement en prenant une photo d'elle, l'objectif est absolument parfait.

- Tu as fait ça toute seule ? Je lui demande en lui montrant tout l'intérêt que je lui porte, ma mère faisait la même chose lorsque je me suis lancé dans l'écriture, elle acquiesce toute timide.

- C'est absolument fascinant, tu as fais du très beau travail. Tu peux me rappeler ton nom ? Je lui demande.

- Je m'appelle Dalia Tsubaki, ravie de vous rencontrez. Elle me dit, je me permet de caresser ses cheveux bleu avant de reprendre ma promenade, Dalia me suit au pas, c'est une fille très sage.

- Dites Monsieur... Elle commence à parler. Vous pensez que... Niphie il sait qui je suis ? Sa question me surprends. 

- Tu peux être plus précise ?

- Je ne me souviens pas beaucoup de ce jour là... Elle recommence à parler, je la vois attraper mon vêtement lorsqu'elle marche ; mon frère et moi nous étions à l'école, et puis, il y a eu un gros bruit, et plus rien... J'avais froid, j'avais si mal... Je ne pouvais pas bouger, mon frère était gravement blessé, il y avait une femme et un homme... L'homme m'a pris dans ses bras avant de me donner à cette femme... Et mon frère, mon frère a été emmené...

- Tu penses que Niphie est ton frère disparu ? Je lui demande avec intrigue, ce n'est pas une chose impossible. Dalia baisse les yeux un moment tout en agrippant la manche de ma veste, je viens donc lui prendre la main.

- Je ne suis pas sûre... J'ai envie de croire que c'est lui, mais il est tellement différent et il ne semble pas se souvenir de moi. Elle me réponds.

- L'essentiel c'est qu'il soit en vie non ? Je viens lui dire en toute honnêteté, elle écarquille les yeux de surprise ; Oui, si tu réfléchis bien Dalia, regarde aujourd'hui ce que tu es, tu as grandis, tu es très intelligente que ce soit en mécanique et en technologie, tu as même bravée le danger de notre territoire. Et tout ça, sans ton grand-frère. Cela prouve une grande chose te concernant. Sois heureuse qu'il soit vivant, qui sait, un jour sa mémoire lui reviendra peut-être.

À cause de ma tendance à être trop honnête, je m'attendais à ce qu'elle soit triste et qu'elle pleure comme toute enfant normale, mais au contraire, je la vois m'offrir un beau sourire avec une mine beaucoup plus rassurée.

Elle se sent fière de tout le parcours qu'elle a fait, et cela sans son grand-frère pour la protéger. 

Après un long moment, nous arrivons dans les quartiers des humains, je croise enfin Annie aidant les autres, elle est complètement épuisée. Je marche très doucement derrière elle et je viens la surprendre en l'attrapant par les hanches, elle couine d'une façon tellement adorable.

Elle se retourne vers moi avec ses joues toutes rouge.

- Coucou Mademoiselle, beaucoup de travail à ce que je vois. Je lui dis, elle se montre toute timide, je viens caresser ses long cheveux blanc.

- Va t'asseoir, je m'occupe du reste. Je lui dis, je la vois aller s'asseoir aux côtés de Dalia pendant que je m'occupe des dernières retouches pour aider les habitants. Nous partons dés demain matin, dés demain nous évacuons tous les faibles, nous resterons entre guerriers pour affronter l'ultime cataclysme. Mes mains tremblent rien que d'y penser.

La nuit est enfin tombée.

Tous les humains se sont regroupés dans la zone de départ, ils dorment sous des tentes protéger par une barrière magique crée par Rochelle, Nadin et Serge veillent à tour de rôle, Damian quand à lui est près de Pandore, ils sont en train de manger ensemble, Pandore a toujours du mal à manger par ses propres moyens, ça me fait presque pitié.

La déchéance de la princesse.

Je décide de m'écarter un peu, mon cœur bat très fort dans ma poitrine, je déteste ce sentiment, je n'ai jamais ressentie unetelle pression depuis un moment, la dernière fois, ça a été lors du début des cataclysmes, où j'ai faillis mourir...

La fin est proche, je le sens. 

Alors que je m'éloigne de la zone, je croise Ginreï et Anna qui travaillent ensemble, Ginreï entraînant sa puissance de feu contre les plantes de Anna, même si Anna ne va pas se joindre à la bataille, elle va servir de support comme Annie... Nous serons très peu de guerriers contre lui.

Depuis la fenêtre du quartier général, je vois Helen s'entraîner avec ses poisons en compagnie de Spandel, en même temps, elle s'occupe de ses jumeaux dans ses bras, il y a même Keith auprès d'eux, et plus loin... Je retrouve Aizen dans un coin, il semble très nerveux, se grattant toujours le cou.

- Qu'est ce que tu fais ici ? Je viens lui demander, il sursaute en me voyant.

- Oh ? Pardon... Je n'avais remarqué ta présence, j'étais perdu dans mes pensées, qu'est ce que je peux faire pour toi ? Il me réponds un peu désorienté.

- Tu as une tête de coupable, pourquoi cela ? Tu t'apprêtes à faire un mauvais coup ? Je l'interroge sur mes gardes, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un très mauvais pressentiment à ses côtés.

- J'ai juste eu une petite altercation, rien de bien méchant... Comment va... ton petit-frère ? Est-ce qu'il va mieux ? Il me demande, il semble honnête là-dessus.

- Il va beaucoup mieux... merci de t'inquiéter pour lui. Nous partons demain matin pour évacuer les humains, est-ce que tu fais partie du voyage ?

- Malheureusement non... Personne ici ne me fait assez confiance, je vais protéger le quartier général et préparer le terrain pour la bataille, quand à vous... Vous devrez accompagnez les humains jusqu'à la zone puis revenir, le terrain sera prêt quand vous serez là. J'installerais des pièges un peu partout, je vous enverrais des signaux afin que vous puissiez vous sécurisez. Il m'explique avec le sourire, avec mes ombres je peux voir à quel point son âme est effrayé. De quoi a t-il peur ? 

Je finis par le laisser, Aizen va rester seul ici pendant qu'on fera tous un détour. D'un autre côté, ce n'est pas une mauvaise idée, Aizen est le frère de Rose, tant qu'il sera dans les parages il ne peut rien arriver. Et les Protecteurs sont tous sur leurs gardes face à lui, donc même s'il nous trahit, nous pourrons nous en débarrasser facilement.


X



Le lendemain matin.


( Point de vue interne : Spandel )


Au premier rayon de l'aube, je me réveille avec Nadin et Serge, Helen aussi est déjà réveillés comme tous les autres. Nous sommes tous prêt pour la route, nous rassemblons les humains pour les conduire jusqu'aux souterrains, mais avant de partir. Une chose m'inquiète...

Le Sablier de Cray.

Je suis incapable de le toucher ni même de le regarder trop longtemps, je sais que cette chose peut nous observer et suivre nos moindres déplacement, je peux sentir son aura regarder au travers de mon âme... Il sait que je me tiens devant son sablier. Si nous l'emmenons avec nous alors Cray saura où nous cacherons les humains. Je ne vois qu'une seule solution, je dresse une barrière tout autour du sablier afin d'empêcher quiconque de le toucher.

- Spandel. M'interpelle une voix familière, je tourne le regard pour voir apparaître Pandore avec ses bras recouvert de bandages, elle a un air un peu fatiguée sur son jolie visage.

- Tout le monde est prêt pour partir, nous n'attendons plus que toi. Elle rajoute, j'acquiesce et vient l'approcher.

- Comment vont tes bras ? Tu penses que tu arriveras à faire le voyage ? Je viens lui demander avec inquiétude, elle me sourit légèrement.

- Oui ne t'inquiète pas, ce sont mes bras qui ont des problèmes, pas mes jambes, j'ai bien plus d'énergie dans la marche que vous tous réunis. Elle me dit, cela me fait sourire de la voir ainsi.

- Ça me rassure, je suis sûre que quand tout sera fini, tu seras entièrement guérie, et je te promet que tout ira pour le mieux. Je lui dis avec espoir de la rassurer, elle me fait un plus beau sourire et vient me faire un câlin malgré ses blessures.

- J'ai confiance en vous. Mais même si vous ne voulez pas de mon aide, je vous protégerais par tous les moyens. Elle me déclare, je la serre dans mes bras avant qu'on ne retourne dehors pour le grand départ.

À la sortie, je vois Aizen commencer sa mise en place de piège pour protéger la base, Pandore s'en va rejoindre Damian et moi je vais rejoindre Aizen.

- Tout est en place Aizen ? Je lui demande.

- Je gère tout, à votre tour la base sera sécurisée au maximum. Il m'assure avec une grande fierté. 

- Tu es sûr que tu veux pas quelqu'un pour rester avec toi ? Je lui demande un peu inquiet de devoir le laisser tout seul ici.

- Il n'y a pas de soucis pour moi, et je pense que les autres préfèrent m'isoler ici que de m'avoir dans leurs pattes. Il me dit avec un ricanement nerveux, ça semble l'affecter. J'émets un gros soupir et je me permet de lui faire un câlin, il sursaute de surprise.

- Ahhhh qu'est ce que tu fais ?? C'est pas que ça me dérange mais... j'ai pas l'habitude que des hommes me fassent des câlins. Il me dit tout embarrassé.

- Ne te dénigres pas Aizen. Je lui confie ; même si tu es le frère de Rose, tu as beaucoup contribué depuis que tu es là, je reconnais tes efforts et je te considère comme un camarade, les autres t'accepteront un jour, tu verras. Il rougit encore plus face à mes mots, ses lèvres tremblent, lui qui a toujours une mine aussi fier, le voilà presque aussi doux qu'un agneau, il serre les deux avant de baisser la tête devant moi.

Il semble vouloir me dire quelque chose.

- Spandel... J'ai une requête, s'il te plaît. Il arrive à me dire, je le vois sortir une croix d'argent de sa chemise, je remarque même quelques petites tâches de sang à l'intérieur de sa chemise ; De tous les Protecteurs, il n'y a que à toi que je puisse faire unetelle demande... je l'ai déjà fais, mais je ne le sens pas, donnez moi une chance de raisonner ma sœur pendant la bataille, je suis convaincue qu'elle m'écoutera. C'est la seule requête que je demande, avant d'attaquer, laissez moi me charger de ma propre sœur.

Sa requête me fait frissonner de terreur... Rose a tenté de m'assassiner, et elle a bien faillit y arriver, si Helen n'était pas intervenue, je serais sans doute mort. Sa sœur est l'alliée de mon oncle, même sa partenaire... Elle est tout aussi coupable que lui. 

Je serre les poings rien qu'à l'idée, il m'est difficile de parler.

- Je ne peux rien te promettre... Je parviens à dire même si cela assèche ma gorge ; Mais comte sur moi pour t'aider, je t'offrirais une tentative, mais je ne te garantie pas que les autres te suivront .Le seul conseil que je peux te donner, c'est de penser à ce qui te semble le plus juste.

Aizen incline la tête à mes paroles en me remerciant. Nous concluons là-dessus, en sortant du camp général, tous les autres m'attendent pour le grand départ. Je prends mes affaires puis nous prenons enfin la route. Jack, moi et Serge nous assurons l'entrée de la marche, les autres couvrent l'arrière des humains, en revanche je vois que Nightmare ne nous a pas suivit...

Je me demande où il est partit... ?

- Quelque chose ne va pas Spandel ? Me demande soudainement Helen en marchant à côté de moi, elle qui était derrière il n'y a même pas deux minutes. Je rougis face à son beau visage.

- Rien de spécial... Je me demandais juste où étais passé Nightmare, je suis surpris qu'il ne soit pas avec nous.

- Nightmare ? Personne ne l'a vu depuis hier soir, il est sans doute partis en balade. Intervient Serge en fumant son cigare.

- Ne t'inquiète pas pour lui, si l'envie lui prends de nous rejoindre, il arrivera en même pas cinq minutes. Me rassure Helen en m'embrassant la joue, je vois quelques visage dégoûté derrière nous, mais Helen s'amuse à les narguer, ça me rassure de la savoir auprès de moi avec nos jumeaux.

Pour l'instant le chemin se passe sans encombres. Nous arrivons à la fin du premier jour.

Nous nous sommes tous installés dans un coin sombre pour nous reposer, nous en profitons pour manger en même temps tous ensemble, Helen reste près de moi, il y a aussi Damian et Pandore avec nous, Kirron, Joseph et Annie mangent ensemble, aidant Jiro et Valérian à manger, pareil pour tout le monde, chacun à ses vivres. Damian aide Pandore à manger et je me rends compte que Pandore a de moins en moins de mal à mange toute seule, ses bras tremblent encore et elle perds ses couverts dés fois, mais elle parvient à les garder plus longtemps dans les mains. Mais est-elle capable de tenir un sabre ou même une autre arme ?

- Spandel ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Me demande soudainement Pandore, elle s'est arrêtée de manger ses nouilles sautés et arrive à tenir ses baguettes. Je reprends vite mes esprits.

- Ah pardon. Je réagis assez embarrassé ; J'étais juste étonné devoir que tu arrives à mieux manger depuis la dernière fois. Je la vois baisser les yeux sur ses nouilles et sur ses doigts, elle sourit avant de poser sa tête contre l'épaule de Damian.

- Damian m'aide beaucoup dans ma rééducation, et grâce au anti-douleurs je peux manger plus facilement, je ne sens presque plus rien dans mes bras. Elle m'explique avec un sourire avant de faire tomber ses baguettes dans ses nouilles, elle en ricane avant de récupérer ses baguettes et retourne à ses nouilles avec l'aide de Damian. Helen a le sourire aux lèvres grâce aux efforts de sa sœur, pourtant, je peux voir une lueur étrange dans ses yeux, cette lueur apparaît lorsqu'elle doute.

Je passe ma main dans ses cheveux blanc et lorsqu'elle se retourne vers moi, je lui met une boulette de viande dans la bouche, un nouveau sourire lui apparaît alors qu'elle mange la boulette de viande.

Ça fait toujours du bien de partager un repas tous ensemble autour d'un bon feu de camp.

Après le repas, les humains se sont endormis sauf quelques uns qui veulent assurer la garde avec nous, je reste près du feu en compagnie de Serge et Jospeh. Helen est sur le côté en train de nourrir nos jumeaux avec Keith dormant sur ses genoux.

- Nous avons encore de longues heures de marche devant nous, mais dés demain soir, les humains ainsi que nos enfants seront mis en sécurité. Parle Serge, j'acquiesce à ses mots, mais une fois les humains mis en sécurité, la bataille nous tombera dessus.

- Il vaudrait mieux éviter de sous-estimer nos ennemis, qui sait quel coup Cray peut nous faire dans le dos. Rappelle Kirron encore éveillé.

- Kirron a raison, mon oncle peut se montrer fourbe et cruel à n'importe quel moment. Il faut espérer qu'il respectera sa parole. Je dis aux autres, même si cela angoisse tout le monde, il faut être réaliste.

Il s'agit de mon oncle après tout.

Quelques minutes plus tard, je décide d'aller me reposer auprès de ma femme Helen, elle est déjà endormie, avec nos enfants près d'elle, je viens me placer à ses côtés mais avant que je ne ferme les yeux, je vois Pandore et Damian dans les bras l'un de l'autre. Ils s'embrassent tendrement en se câlinant.

Puis je m'endors.

Tout est silencieux et chaud, c'est très calme. Et alors que je dors, je sens une présence s'approcher de moi, mes yeux s'ouvrent et je me revois entouré de ses fleurs bleu présentent dans le Royaume des Morts, là où Nightmare m'avait emmené. La même odeur, les mêmes couleurs... Le même son d'eau qui coule plus loin. 

Je ne peux pas bouger, je suis allongé dans ses fleurs qui sentent si fort, mon regard est concentré que sur une seule direction... Vers le son de l'eau, je vois une fontaine décoré de cristaux et d'or plus loin, une âme y est très proche. Cette âme pleure, je peux entendre ses lamentations de là où je suis. Les battements de mon cœur s'accélère dans ma poitrine lorsque cette âme tourne la tête vers moi.

Pardon... Pardon... Pardon... Je l'entends dire dans ses lamentations, elle ne cesse de s'excuser avant de se mettre à hurler de douleur et disparaître, les fleurs bleus tout autour de moi prennent une couleur rouge sang, l'obscurité envahit les lieux étouffant toute lumière autour de moi. L'âme apparaît soudainement devant moi avec un œil aussi rouge que le sang me regarde en pointant un sabre au dessus de ma gorge.

Meurs ! Crie l'âme avant de m'enfoncer la lame dans la gorge, je me réveille en sursaut, tout ruisselant de sueur, Helen a la main sur ma poitrine et nos jumeaux se réveillent en pleurs, Helen m'attrape pour m'emmener un peu plus loin afin de calmer nos jumeaux avec un changement de couche puis elle se met à les bercer.

- Spandel, qu'est ce qui se passe ? Encore un cauchemar ? Elle me demande, je tends mes bras afin de prendre mes enfants dans mes bras pour me rassurer, Helen me confie nos jumeaux et toute suite ça m'apaise.

- Oui, mais ce cauchemar là était très différent de ceux que j'ai d'habitude. Je ne le sens pas du tout Helen, il y a quelque chose quine va pas. Je lui explique en berçant mes fils, de là je peux toujours surveiller Keith qui continue de dormir, il dort près de Serge.

- Peux-tu être plus clair Spandel ? Explique moi ton cauchemar, je t'écoute. Elle me dit en s'asseyant à mes côtés. 

- J'ai revus le Royaume des Morts. Je lui confie avec la peur au ventre; une âme qui pleurait, elle ne cessait de demander de pardon, puis elle s'est mise à hurler de douleur avant que les ténèbres n'arrivent, l'âme est devenue agressive et elle a essayé de me tuer. Je lui raconte, je vois qu'elle écarquille les yeux devant mes propos.

- Ce ne sont pas les mêmes cauchemars que tu me racontes d'habitude, c'est même le premier que je recense chez toi... Je dois t'avouer qu'en psychologie je suis vraiment nulle, tu veux que j'en parle à Jiro ? Elle me propose, je ne peux que acquiescer malgré tout ce que j'ai entendu sur lui.

Elle revient quelques minutes plus tard avec Jiro, il a l'air très fatigué à cause de son rétablissement, mais il semble éveillé, Helen lui a même servis un café.

- Ta copine m'a raconté que tu as fais un cauchemar bizarre. Il commence à parler après qu'il boit son café d'une traite ; Déjà sur ta tronche je peux lire que tu es rongé par l'angoisse, tu es envahit de mauvais pressentiment. Tu as peur que l'on meurs tous, tu peux prétendre vouloir garder une attitude calme et réfléchit afin de préserver les ondes positives et le calme entre nous tous. Mais tu as peur.

Mon regard dans ses yeux vairons me paralyse sur place, sa capacité de cerner à jour les autres est impressionnante.

- On ne peut cependant pas t'en vouloir. Il rajoute avec un demi-sourire ; tu es le chef des Protecteurs, leur grand espoir. La lumière dans les ténèbres, tu es même l'un des plus puissants Protecteurs, capable de confronter n'importe quelle menace, ta croyance en la vie et l'espoir te confère un pouvoir. Mais il y aune faiblesse, si tu te mets à douter, tu t'affaiblis n'est-ce pas ?

Mon cœur rate un battement.

Jiro ricane face à ma réaction avant que son visage ne devienne très froid.

- Sois réaliste Spandel, tu ne sauveras pas tout le monde. Les paroles de Jiro me glace le sang ; nous aveugler de la sorte, ne fera que de nous affaiblir davantage, pour quelqu'un qui a frôler la mort comme moi, c'est une évidence... Tout ce que tu peux faire maintenant, c'est te battre pour remporter la victoire, mais avec la conscience que tu ne sauveras pas tout le monde, on est tous au courant de ce qui nous attends, à ton tour maintenant. Conclut Jiro avant de recommencer à tomber de sommeil.

Il est encore trop faible.

Je sens les larmes couler le long de mon visage, Jiro a raison et je ne le sais que trop bien.


X



( Point de vue interne : Alvis )


Je ne sais depuis combien de jours nous sommes ici. Nous perdons toute notion du temps dans ce palais au fond du Désert de l'Oubli, Éléna me guide à travers son palais qui est absolument immense, à l'extérieur nous pouvons apercevoir les monstres rôder à l'extérieur, détruisant la moindre source de lumière qu'il puisse trouver.

- Tu peux me parler plus en détail des ombres d'ici ? Je lui demande avec curiosité, étant devenu un démon, ma perspective auprès des esprits est devenu très différente.

- Comme son nom l'indique, c'est le Royaume des Morts. Toutes les personnes ayant perdus la vie dans ce monde se rassemblent ici. Elle commence à m'expliquer ; Le Paradis et l'Enfer n'existe pas dans cet univers, c'est le royaume qui juge ce qui t'attends après ta mort, si toute ta vie, tu as respecté tes promesses, agis en bonne personne, tu peux alors reposer en ces lieux, voir tu peux voir un monde intérieur s'ouvrir uniquement pour toi, tu pourras y retrouver les tiens, voir peut-être renaître en une toute autre personnes.

- Et pour les autres ? Je l'interroge, je la sens me prendre la main et la serrer alors que nous avançons le long d'un très grand couloir emplit de lumière, elle se met à trembler.

- Tu as des exemples dehors. Elle dit sur un ton très froid, en regardant dehors, je vois que les monstres ne sont plus très loin, ils ont aperçus notre lumière, l'œil de l'un d'eux devient rouge vif et il veut nous foncer dessus, mais la barrière le repousse ; Ces monstres que tu vois, ce sont des âmes rongés par la haine et la tristesse, ils sont incapable de purger leurs peines même s'ils le voulaient, c'est le stade ultime. J'ai tout essayée pour leur venir en aide, mais ils n'écoutent pas et ont essayé de me tuer plusieurs fois. Et ils arrivent qu'ils deviennent des démons.

Plus loin, nous commençons à voir une entrée très sombre, je peux sentir une très grande pression m'envahir, Éléna garde ma main dans la sienne alors que nous approchons de plus en plus, pour voir s'étendre une plus longue allée, plonger dans les ténèbres, les seules lumières se trouvant ici, proviennent de fleurs rouges comme le sang poussant sur une pelouse noir.

Il règne une très mauvaise ambiance.

- C'est pire que ce que je le croyais... Dit soudainement Éléna en se penchant pour ramasser une fleur rouge. 

- Que représente ces fleurs ? Je lui demande en cueillant l'une d'elles pour l'observer de plus près, malgré la couleur rouge de cette fleur, elle est d'une grande beauté.

- Ces fleurs représente la pureté de cet endroit, si les fleurs ont une teinte bleu, l'endroit est chargé de tristesse et l'air devient irrespirable, si les fleurs sont rouge, l'endroit est pollué par la haine et alors tu sens ton cœur se faire écraser par la pression de cet endroit. Un être humain ne pourrait pas supporter une telle pression. Elle m'explique en touchant les pétales de la fleur.

- Si tu ne te sens pas bien, je peux continuer tout seul. J'essaye de lui dire par peur qu'elle ne meurt à cause de cet endroit, je sens bien que quelque chose cloche ici.

- Ne me prends pas pour une faible femme non plus s'il te plaît. Elle me rétorque en me jetant la fleur à la figure ; Je n'ai peut-être pas des pouvoirs exceptionnel comme vous autres, mais je suis lagardienne de cet endroit depuis très longtemps, je connais toutes les pressions qui peuvent apparaître dans ces lieux, sans moi vous seriez incapable de vous repérez en ces lieux, croyez moi. Je rougis un peu en baissant la tête.

- Désolé... Je ne voulais pas vous vexer.

Éléna reprends la marche et je la suis de près, l'endroit est complètement vide. Tous les esprits sont partis d'ici, ne laissant place que au silence.

- Tu viens souvent ici ? Je lui demande avec curiosité, elle continue d'avancer en me guidant.

- Non, je n'aime pas venir ici. Elle me réponds avec une voix très basse ; les esprits détestent être dérangés, la moindre chose les effraient. Si tu les sors de leur zone de confort, ils peuvent devenir agressif, ce n'est que lorsqu'ils m'appellent que je viens à eux. Mon travail est juste de veiller en ces lieux dans l'enceinte du palais. C'est le contrat que j'ai passer avec eux. 

J'acquiesce juste à ses mots alors que je commence à entendre un bruit d'eau qui coule plus loin, la pression est encore plus forte que cela me donne envie de vomir, j'entends que Éléna commence à tousser un peu au fur et à mesure que l'on approche du bruit de l'eau. Je pense apercevoir une fontaine d'or et de cristaux, mais l'eau est rouge comme le sang.

Je vois Éléna courir vers cette fontaine, elle tousse encore plus fort avant de toucher la fontaine, je vois que son corps s'affaiblit alors qu'elle plonge ses bras dans l'eau. Ses yeux s'illuminent brusquement et une immense énergie se dégage dans toute la pièce.

Je sens mon cœur serrer dans ma poitrine alors que je tente de la rejoindre, elle crie de douleur, des larmes de sang commence à couler de ses yeux, je viens l'attraper et je l'éloigne de cette fontaine, la transportant sur mon épaule je cours en direction de la sortie, mais avant je me retourne vers la fontaine, un liquide noir coule de l'eau et prend la forme d'une âme perdu, nous regardant d'un œil rougis par le sang. Cette vision m'effraie encore plus, me rappelant le jour où Nightmare est devenue un démon.

- On dégage d'ici !! Je crie en continuant de courir à travers cet endroit, détruisant toutes les fleurs sur mon passage, des cris horrible résonnent dans tous les murs, énervant les monstres dehors, ils traversent les murs encore debout alors que les barrières protectrices se détruisent autour de nous, je continue de courir encore plus loin jusqu'à arriver dans le désert.

Il est absolument immense.

- Allez tiens le coup Médium, il faut partir d'ici. Je lui dis en la gardant sur mon épaule, je l'entends haleter fortement, elle essaye de reprendre son souffle. 

Je cours le plus vite possible dans ce grand désert, cherchant à échapper aux âmes en colère, jusqu'à ce que je trouve les restes de ruines enfouis sous le sable, je me cache en dessous avec Éléna pour être à l'abri un moment. Je vois qu'elle commence à perdre connaissance, à deux doigt de l'arrêt cardiaque, je me dépêche de lui faire un massage cardiaque pour la ramener, je me permet même de baisser sa robe pour intensifier le massage et même lui souffler dans la bouche. Elle parvient enfin à retrouver son souffle et son cœur repart.

- Tu n'as pas le droit de mourir, ta fille t'attends avec les autres. Je lui dis, elle tousse très fort avant de respirer normalement, elle ne fait que trembler alors je viens la prendre dans mes bras, gardant toujours un œil dehors. Les monstres nous ont perdus de vue. Je remarque alors une sphère de cristal noir comme la nuit dans ses mains, elle ne l'avait pas tout à l'heure.

Il faut l'arrêter... tout le monde va mourir... Il faut prévenir les autres avant qu'il ne soit trop tard... ça va commencer... La fontaine de sang, elle l'a mangée. Bredouille Éléna avec une voix tellement tremblante que j'ai du mal à déchiffré ses mots, mais il y a une chose qui est sûre, il faut retourner dans le Monde des Humains au plus vite. Cependant, un détail me chiffonne.

Que veux-tu dire par la fontaine de sang l'a mangée ? De qui tu parles ? De Cray Phillips, l'oncle de Spandel ? Je lui demande, je la vois secouée la tête doucement.

- ... Un imposteur. Un complot... La guerre approche. Elle bredouille avant de recracher du sang.

- NIGHTMARE !!! Je crie soudainement, même si cela attire l'attention des monstres.

Coucou ! Il réponds en apparaissant la tête en bas ; Tu en as mis du temps à m'appeler, je croyais que tu étais mort.

Pas le temps de jouer Nightmare ! On ne va plus se cacher pour fuir le combat, ramène nous dans le Monde des Humains maintenant. Je lui ordonne, il ricane avant de voir l'état de Éléna.

C'est partit !! Il dit avant de nous attraper et nous attirer dans l'un de ses portails obscurs, nous apparaissons aussitôt à la sortie des souterrains juste devant tous les autres. C'est un deuxième campement un peu plus grand où les humains installent déjà leurs campement avec tous les enfants.

Coucou tout le monde, on est de retour. Salut Nightmare avec un grand sourire.

- Te voilà enfin Nightmare, on se demandait tous où tu étais passé. Vient nous accueillir Serge, il vient m'aider à porter Éléna qui est dans un sale état.

- Mais qu'est ce qui vous ai arrivez tous les deux ? Me demande Serge en utilisant sa manche pour m'essuyer la figure comme à un gosse.

- Nous nous sommes échappés du Désert de l'Oubli, tout est détruit... Le Royaume des Morts est tombé en morceaux, les monstres risquent d'arriver vers nous très bientôt. Je préviens, immédiatement Serge demande de renforcer la sécurité auprès des humains et surtout des enfants, je vois alors Éléna tendre les bras vers Spandel, elle lui donne la boule de cristal noir.

- Ce n'est pas elle... Il faut l'arrêter au plus vite ou tout le monde va mourir. Elle parvient à lui dire, Helen vient vite lui venir en aide.

- La fontaine l'a mangée, ce n'est pas elle, c'est un imposteur, elle va tout détruire. Elle parle encore avant de s'écrouler, Helen lui donne un calmement pour l'empêcher de bouger.

Dis donc, je ne veux pas gâcher les retrouvailles, mais il manquerait pas un couple par ici ? Nous fais remarquer Nightmare en flottant au dessus de nous, je regarde autour de nous, et il manque effectivement deux personnes, sachant que Aizen est resté au camp de base.

- Pandore et Damian ont disparût ! Nous dis Dalia en regardant partout. Un horriblement frisson de terreur nous rampe dans le dos, je commence à comprendre où Éléna voulait en venir maintenant.

Aizen est en danger.


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( Point de vue interne : Rose )


Alors que je dors sur mon pupitre après de longues heures de travail, je rêve de nouveau. Je me revois petite avec mon frère, il avait encore une bouille d'ange à l'époque, on affrontait la faim et le froid ensemble. On volait tout ce qu'on pouvait trouver puis on se le partageais. Nous n'avions besoin de personne, même lors des cataclysmes, nous n'avions pas peur, nous avions l'habitude du chaos.

Je le revois me sourire avec un air niais, puis d'un seul coup, je vois comme une épée lui trancher la gorge avec le sang qui gicle sur moi et sa tête qui roule à mes pieds.

Je vais te tuer... Une voix glaçante qui me murmure à l'oreille, je me réveille en sursaut de la table, Cray m'avait déposer une couverture sur mes épaules, il est actuellement entrain de faire la sieste dans notre lit. Je frotte mes yeux puis je sens que j'ai quelque chose dans ma main, une de mes poupées de papier, elle s'est sans doute placé dans ma main lorsque je dormais.

Mais il y a une odeur bizarre... J'examine cette poupée de papier et je vois des traces de sang séché dessus et il y a même un peu de sang frais avec, des mèches de cheveux oranges qui ne sont pas les miens en tombe également. Des cheveux orange... Je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine, ce sont des cheveux de mon frère. Et il y a un message sur cette poupée.

- « Rejoins moi à l'entrée du monde des Humains, viens seule ou il mourra. » La peur m'envahit brusquement, je vois que mes mains tremblent fortement. Je pourrais prévenir Cray, mais si je le fais, Aizen mourra... Non, je ne peux pas le permettre, je refuse de croire qu'il est peut-être mort.

J'avale ma salive, prends ma cape avec mon épée, je dépose un baiser sur la joue de Cray avant de quitter le château.




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