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Chapitre 70

— Pourquoi tu es allée dire à Noah qu'on était cousins ?

Natacha regardait Vasco d'un air nonchalant, totalement insensible à son exaspération :

— Je n'ai pas dit qu'on était cousins, j'ai simplement suggéré qu'on avait un lien de parenté.

— Mais Haris sait qui tu es ! Elle est en panique totale maintenant !

Un éclair de satisfaction était passé dans les yeux bleus de la jeune femme. Elle avait eu les conséquences qu'elle souhaitait. Comprenant ce qui se passait dans la tête de son interlocutrice, Vasco s'était davantage énervé, et avait répliqué tout en se pinçant l'arrête du nez :

— Comment je fais, moi, si elle comprends tout ?

— Arrange toi pour lui faire croire que par famille que voulais dire Mafia.

— Ça ne devrait pas être à moi de réparer tes conneries ! Avait-il craché tout en rapprochant son visage de celui de son interlocutrice. Mais cette dernière n'avait pas bougé d'un pouce, maintenant fermement son regard.

Vasco soupira, à bout, et recula d'un pas. Ça ne servait à rien de continuer sur le sujet : sa cousine était aussi fermée qu'une huître, et bien trop déterminée.

— Jusqu'à quand restes-tu à Lisbonne ? Avait-il finit par demander, supprimant ainsi les hostilités.

— Jeudi matin. Chrysis m'a invitée au spectacle de danse de votre fille mercredi soir.

Le blond haussa les paupières, très étonné que Natacha ait accepté l'invitation.

— On s'y retrouve, alors !

La mercenaire s'était contentée d'acquiescer avant de tourner les talons sans un mot de plus. Vasco s'était à nouveau pincé l'arrête du nez, priant intérieurement pour réussir à noyer le poisson avec Haris. Il fallait à tout prix que la garde du corps se désintéresse de lui. Et à vrai dire, la préoccupation que cette dernière avait pour Noah allait faire tout le travail à sa place.

Le mercredi qui vint, Dulce se réveilla bien plus tôt qu'à son habitude. Excitée et légèrement stressée par son spectacle de danse, la blondinette avait courut partout toute la journée, empêchant à ses deux parents de réviser leurs examens qui arrivaient à grands pas. Haris avait finit par l'emmener à la plage une bonne partie de l'après-midi, en embarquant Bestiole avec elle. Le chiot avait atteint sa taille adulte mais restait une petite boule de nerf, grandement influencé par les humeurs de Dulce.

Le spectacle était à dix-huit heures, suivit d'un dîner partagé avec tous les parents. Les enfant sur cours de danse de la petite princesse avaient tous sa tranche d'âge, de trois à six ans. Le thème de l'année étaient « tritons et sirènes » et tous les bambins avaient des tutus ou des collants vert eau à paillette.

Avant que le spectacle ne commence, tous les enfants étaient entrés sur scènes avec leurs moniteurs, pour se mettre en place. Évidemment, les parents de deux d'entre eux avaient dû sécher leurs larmes. Dulce, elle, paraissaient plus préoccupée qu'autre chose, et parcourait l'assemblée du regard.

Elle sourit légèrement en apercevant Noah, Haris, Sasha, Kimia, Antoni, et même Natacha, mais retrouva très vite son air occupé. Chrysis lui faisait coucou, mais la fillette était restée stoïque face aux démonstrations d'affection de sa mère.

Au bout de quelques longues secondes, Vasco était arrivé en trottinant dans la pièce. Il avait dû faire un détours sur la route pour acheter le dîner, ce qui l'avait mis légèrement en retard. Le jeune papa s'était faufilé dans la foule pour atteindre le siège vide qui l'attendait à côté de la princesse.

Dès qu'elle vit son père, les yeux de Dulce s'illuminèrent. Un grand sourire était apparu sur son visage et elle se mit à applaudir en sautillant sur place, pour ensuite pointer le blond du doigt :

— C'est papa !

Les autres spectateurs, qui trouvaient la situation craquante, s'étaient mis à rire doucement, tandis que la professeurs vint doucement calmer sa jeune élève. Vasco, lui, souriait de toute ses dents, et rendit son salut à sa fille en lui faisant coucou.

Le spectacle finit par commencer. Les enfants étaient placés en duo pour chacun d'entre eux jouer une personne ou un objet différent. Dulce, elle, était visiblement un coquillage, qui s'ouvrait et se fermait élégamment —normalement— et marchait parfois au ralentis sur la pointe des pieds.

La petite princesse bailla plusieurs fois : son après-midi l'avait probablement épuisée.

Un peu avant le final, la blondinette dû se recroqueviller à genoux par terre, la tête sur les jambes et les bras pliés devant. La musique eut soudainement de la puissance, pour ensuite s'éteindre d'un seul coup, les lumières avec elle. La pièce resta dans le noir deux secondes, et un étonnant silence y régnait. Puis, les projecteurs s'étaient rallumés sur les jeunes danseurs pour une dernière rapide chorégraphie accompagnée d'un salut.

Dulce ne fit pas cette fin de spectacle. Oh, elle était bien présente, mais la blondinette s'étaient visiblement endormie par terre, au premier rang. Très vite, les murmures suivit de rires montèrent dans la salle, pour rapidement passer à l'hilarité lorsque le corps de la fillette tomba sur le côté, yeux clos et filet de bave sur le bord des lèvres.

La monitrice arriva en trottinant pour réveiller la blondinette, qui se redressa en titubant avant que l'on essaie de la porter.

Le représentation se termina, et Dulce courut vers ses parents pour les entraîner vers le buffet. Suivis de prêt par leurs deux gardes du corps, la famille royale déambula et parlant à presque tout le monde. Leurs amis, eux, n'étaient pas conviés au repas partagés et partirent donc après un chaleureux au revoir, sauf pour Natacha qui se contenta d'un contact visuel avant de tourner les talons.

Certains parents étaient habitués à croiser les jeunes parents le mercredi soir au début ou la sortie des cours ; d'autres étaient dévorés par la curiosité de leur parler. On leur demanda même quelques photos, ce qu'ils refusèrent gentiment pour éviter d'être submergés.

D'un commun accord, Vasco et Chrysis avaient en effet décidés d'une politique simple : leurs vies personnelle et professionnelle devaient êtres strictement délimitées. Et là, c'était leur vie privée, donc ils n'agissaient pas comme des figures princières mais comme des parents normaux.

Ils rentrèrent chez eux tranquillement en fin de soirée, alors que le soleil commençait à tomber. Dulce s'endormît dans la voiture, et ils entreprirent de la coucher tout habillée, en lui retirant juste son pantalon, ses chaussures et ses chaussettes.

Chrysis et Vasco se rendirent ensuite sur la plage en face de leurs villas, pour admirer ce qu'il restait du coucher de soleil. Assis sur le sable encore tiède, les deux amoureux, épaule contre épaule, ne prononçaient pas un mot.

De longues minutes s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce que les premières étoiles apparurent dans le ciel. Là, le blond cassa le silence et sa voix surplomba le clapotis des vagues :

— Je compte les jours, tu sais.

La princesse sourit doucement, et lui saisit la main pour en embrasser la paume :

— Moi aussi.

— Seize jours...

— Je suis triste pour Kim et Antoni, j'aimerai leur annoncer.

La jeune homme soupira, visiblement du même avis.

— Nous ne pouvons pas risquer que des rumeurs s'ébruitent, tu le sais.

Oh, oui, elle le savait. Leur réputation était encore trop bancale. Ils étaient dans ce que Jayson appelait « le mois de no-man's-land ». Le drapeau blanc qu'ils agitaient face au peuple et aux médias ne devaient surtout pas cesser de flotter dans les airs.

Alors ils continuaient leur vie, comme si de rien n'était. Seuls Jayson, Léna, Inacio, Soraia, Haris et Sasha étaient dans la confidence. Et c'était déjà bien assez.

Leurs semaines de révisions avaient finis par se terminer, suivis de leurs examens. Les deux jeunes gens ne purent passer que très peu de temps ensemble, submergés par le travail. Chrysis passait ses partiels en présentiel, contrairement aux cours qu'elle avait eu tout au long de l'année, et souffrait de ne pas pouvoir passer autant de temps qu'elle le voulait avec Dulce.

Le mois de mai était de plus en plus chaud, et pas une seule goutte de pluie ne tomba durant plusieurs jours. Les climatisations furent très vite programmées pour chaque après-midi, afin de rendre la température printanière supportable.

Le vendredi vingt-huit mai, tous avaient terminés leurs examens de fin d'année, depuis plus ou moins longtemps selon certains. Ils décidèrent de fêter les vacances le soir-même, le rendez-vous étant donné chez Chrysis à vingt heures. Sans étonnement, si Kim et Antoni étaient arrivés à l'heure dite, Noah avait quant à lui eu deux heures d'avance afin de profiter d'Haris.

Le groupe d'amis se mirent à table après le coucher de Dulce, prenant soin de ne pas faire trop de bruit. Très vite, l'alcool se vida dans leurs verres et les cadavres de bouteilles jonchèrent le sol, sous l'œil exaspéré des gardes du corps.

— Et si on allait en boîte ? Avait finit par demander Kim, les paillettes pleins les yeux.

— J'ai pas de tenue adaptée... Grogna son petit-ami, déçu.

— Tu as oublié que j'ai la moitié de vos fringues chez moi. Elles sont dans la chambre d'amis. Avait rétorqué la princesse.

— Oh yesssss !

Le rouquin et le garçon à la peau ébène s'étaient rués à l'étage pour se changer, très vite suivi par le reste du groupe.

Fut une époque où la jolie blonde aimait beaucoup sortir, se vêtir de robe moulantes et séduisante. Mais depuis la grossesse, la jeune maman n'assumait pas son nouveau corps et ses formes. Si elle s'était écoutée, ce soir-là, elle aurait enfilé un pantalon de soie ample et un simple top. Mais en la voyant arriver vêtue ainsi, Vasco avait faillit s'étrangler :

— On va en boîte, pas à un dîner avec mes parents !

La princesse avait grimacé :

— Ça n'est pas si mal...

— Pas si mal ?! Chrysis, tu es jeune et sublime, alors profites-en pour t'habiller comme tel.

— Aucune de mes anciennes robes n'est à ma taille, tu sais.

Le garçon s'était rapproché d'elle, pour plonger ses yeux dans les siens et poser calmement les mains sur ses bras :

— On en a déjà parlé, et mon avis sur la question reste le même. Tu a un corps magnifique, je ne dis pas ça parce que je suis ton petit copain et que je t'aime, mais parce que c'est vrai.

Elle lui sourit en haussant les épaules, et il continua :

— Je je vais pas t'obliger à t'habiller autrement, mais sache que tu peux le faire sans aucune honte.

— Je ne sais pas quoi mettre...

Baissant ses bras, le garçon prit la jeune femme par les bras pour l'entraîner derriere

Trente minutes plus tard, tous se retrouvaient à nouveau dans le salon, bien habillés et pomponnés. Leur niveau l'alcoolémie déjà bien élevé ne faisait qu'augmenter leurs hilarité générale, et Sasha dû hausser la voix pour prendre le volant et ainsi empêcher l'un d'entre eux de conduire. Haris, elle, resta à la villa pour veiller sur Dulce.

— Je nous emmène où ? Avait calmement demandé le bodyguard tout en pianotant sur le GPS intégré de la voiture.

— À l'Aphrodite !

Depuis toujours, l'Aphrodite était leur boîte de nuit de prédilection. L'établissement existait depuis toujours et gardait tout son succès au fur et à mesure des années, se débrouillant toujours à être dans le top des meilleurs discothèques de Lisbonne. C'est Vasco qui leur avait fait découvrir l'endroit, il y a quelques années de ça. Si Chrysis ignorait à l'époque pour le jeune mafieu avait choisi ce lieu en particulier, elle savait aujourd'hui que c'était parce qu'il appartenait à la Mafia.

Une fois dehors, ils arrivèrent par l'entrée VIP, sous l'œil averti des videurs. Les visages familiers de Vasco et Chrysis eurent don de leur arracher un semblant de sourire. Personne ne vit que l'un d'entre eux s'était rapidement baissé vers Vasco pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille.

Une table VIP à l'étage leur fut immédiatement attribuée, mais les amis se dirigèrent immédiatement vers la piste de danse. Sauf Vasco, qui s'assit confortablement dans un fauteuil. Le jeune mafieu n'attendu même pas une minute avant qu'une silhouette ne se dirige vers lui, en lui tendant un verra d'alcool. Il s'en saisit, observa le contenu sans broncher, puis le reposa sur la table sans broncher.

Elvira s'assit en face de son frère. Son rouge à lèvres brillait dans le noir, lui donnant un air effrayant.

De toute sa fratrie, Elvira était celle dont Vasco se méfiait le plus. Sa psychopathie atteignait parfois un tel niveau que personne n'était en capacité de rivaliser avec elle. Même les Petrov étaient parfois impuissants.

Dieu seul savait ce que la mafieuse avait derrière la tête ce soir, et Vasco priait pour que cela ne concerne pas Chrysis.

— Tu emmènes tes aristo préférés dans nos clubs, maintenant ?

— Chrysis a peut-être le sang bleu, mais les autres non.

— Oh, donc vous daignez quand même vous mélanger aux gueux. Avait ironisé la jeune femme, avant de porter à ses lèvres le verre que son frère avait délaissé quelques temps plus tôt.

— Arrête de jouer au méchant flic, Elvira, ça ne te va pas du tout. Avait tranché sec le blond, tout en détournant son regard de son interlocutrice pour le poser sur la fosse, à la recherche de visages familiers.

Puis, sentant qu'elle l'observait d'un air amusé, il lui l'avertit sèchement :

— Ne t'avise même pas de les approcher.

— Oh, mais seulement l'une d'entre eux m'intéresse, tu sais.

— Je t'interdit de toucher à un seul de ses cheveux.

Elle leva les yeux au ciel avant de répondre :

— Tu n'es pas drôle.

— Et toi, arrête d'agir comme une tueuse en série face à sa nouvelle victime.

L'insulte marcha très bien, car le visage d'Elvira se crispa instantanément. Elle se redressa, d'un air raide, et lança d'un ton sec :

— Tu es venu le mauvais jour à l'Aphrodite, Vasco. Ça n'est pas moi qui m'occupera de ta petite amie aujourd'hui, si elle tente d'aller sur le toit comme la dernière fois.

— Qu'est-ce que tu sous-entend ?

— Je ne suis pas ici pour faire la fête, mais pour gérer une transaction très délicate. Le bâtiment et bourré de nos soldats, et je ne te raconte pas ce qui se passa là haut.

— Quel genre de transaction ?

La mafieuse s'était rassit d'un air supérieur avant de continuer :

— Des armes tout droit volées d'un cargo en direction de l'Afghanistan. On a rarement eu un si gros lot.

Vasco s'était pincé l'arrête du nez. À tout moment, le bâtiment explosait. Et eux, ils étaient coincés à l'intérieur. Son interlocutrice décida de remuer le couteau dans la plaie en rajoutant :

— Mais bon, ça tu l'aurais su si tu ne t'étais pas retiré des missions : elle t'était attribuée, normalement.

Le jeune mafieu comprit. Comprit que sa grande sœur s'était mise a détesté Chrysis car elle avait l'impression que la jeune princesse lui avait volé son frère.

— Ça n'est pas de sa faute. Avait dit le jeune homme, en replongeant ses yeux verts dans ceux de son aînée. Voyant qu'elle semblait l'écouter attentivement, il continua :

— Ne crois-tu pas que j'aurais fini par me retirer, à un moment ou un autre ?

Ce dernière années, il avait peut-être assumé son rôle de fils du Parrain à la perfection, mais c'était terminé. Tout ça n'était pas lui, mais simplement un masque pour surmonter sa vie.

Elvira se leva, reste les yeux plongés dans ceux du blonds quelques instants, avant de faire demi-tour vivement et disparaître entre les gens. Vasco soupira, et son dos s'affaissa légèrement sur son siège.

Quatorze jours.

C'était à la fois si peu et une éternité.

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