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Chapitre 40

Quelque chose écrasait son visage, et Vasco se réveilla en sursaut, ayant du mal à respirer. Une masse tomba sur le matelas alors qu'il se redressait vivement, et il s'immobilisa sur le champs.

Qu'est ce que Dulce fait dans mon lit ?

Il se gratta les yeux, perplexes, et découvrit Chrysis qui dormait elle aussi a l'autre bout du matelas.

Oh mon Dieu, ma fille et ma femme sont dans mon lit.

Ce n'est pas ta femme ! Souffla rageusement une petite voix en lui, mais immédiatement submergée par l'autre :

Ma fille et ma femme sont dans mon lit !

Il se retint à l'idée de les serrer fort contre lui : ça risquait de les réveiller. Alors, au lieu de ça, le jeune homme sortit délicatement du lit. Son oreiller tomba à terre, sans un bruit, faisant rouler à ses pieds un petit bout de papier.

La lettre.

Son cœur s'accéléra à ce souvenir. Il avait oublié de la ranger et avait visiblement dormis dessus toute la nuit. C'était un véritable miracle que Chrysis ne soit pas tombée dessus. Il n'osait même pas imaginer la réaction qu'elle aurait eue.

Vasco fourra la feuille avec les autres, dans leur cachette, puis revint remonter la couverture sur les corps de la petite et de sa mère. Il descendit ensuite jusqu'à la cuisine, motivée à leur préparer le petit-déjeuner.

Dire qu'il avait probablement passé, sans même le savoir, l'une des meilleures nuits de sa vie.

Il alla vérifier le contenu de son congélateur. Il y avait toujours des glaces fraise-vanille. Depuis qu'il avait su que c'était le parfum préféré de Dulce, le jeune homme s'arrangeait pour ne jamais être à sec. Chrysis allait probablement grogner et dire que c'était une grossière erreur éducative de lui donner au réveil, mais qu'importe. Il voulait juste lui faire plaisir.

Soudain, quelqu'un toqua violemment à sa  porte d'entrée. Vasc fronça les sourcils : il n'attendait personne, surtout ainsi en début de matinée. Le jeune homme jeta un coup d'œil à l'écran de son téléphone portable, où il avait accès direct aux caméras de surveillance.

Pendant ce temps, l'intrus commençait à s'exciter sur la porte.

Enfin, non, pas l'instrus : c'était Haris. Le mafieu alla ouvrir à la garde du corps, qui entra dans la villa d'un air furieux.

Par pitié, dites moi que Chrysis l'a prévenue qu'elle restait dormir...

Comme si elle avait entendu ses pensées, la brunette lança rageusement :

— Elles devaient rester pour la nuit seulement ! Elles sont où ?

Au même instant, une boule de poils passa en aboyant entre leurs jambes, pour se ruer vers l'étage.

— Elles dorment encore...

— Plus pour longtemps. Grinça la jeune femme. On entendait d'ici les glapissements incessants de Bestiole, qui étaient visiblement en train de réveiller ses maîtresses.

Il reposa son regard sur la jeune. Elle se tenait, vigilance, à une distance respectable de lui. Sur ses gardes, elle semblait visiblement très peu enjouée de ce tête à tête. Vasco soupira. Que la bodyguard de la princesse le voit d'un mauvais œil de l'aidait vraiment pas. Il l'invita à entrer, ce qu'elle fit après une légère hésitation. Et, juste avant de le suivre, elle se planta face à lui pour cracher :

— Je te préviens, le petit mafieu : un seul pas de travers et je sauterai sur l'occasion pour t'envoyer derrière les barreaux. Et je vais l'attendre, cette occasion. Avec impatience.

Il l'observa, bouche-bée, et ne sut quoi répondre. Le mafieu remarqua néanmoins que son interlocutrice tremblait. Avait-elle peur de lui ? Ça expliquerait tant de chose...

Quelques minutes plus tard, Chrysis et Dulce le rejoignaient dans la cuisine, le chut sur les talons. Bien trop énergique, ce dernier tournait dans tous les sens, ce qui semblait beaucoup faire rire la petite fille.

Il lui tendit la glace, et Dulce se désintéressa immédiatement de l'animal pour l'empoigner et la fourrer dans sa bouche, visiblement insensible au froid. Chrysis eut un petit moment sans réaction, avant de dire :

— Pour ta pédagogie sur la nourriture, on en reparlera !

Vasco se contenta de sourire en haussant les épaules, tout en prenant soin d'éviter le regard de tueuse que lui lançait Haris. On aurait cru qu'elle l'accusait de tuer sa protégée par diabète.

Il ne savait vraiment plus quel comportement adopter à propos de la brunette. Et la seule fois où il avait demandé un peu d'aide à Noah, ce dernier s'était renfrogné, et ne lui avait fournis que de vagues réponses.

Comment pouvait-il se rapprocher de Chrysis, alors que sa chaperonne faisait tout pour leurs mettre des bâtons dans les roues ? Justement, cette dernière prenait déjà la petite Dulce dans ses bras, annonçant leur départ.

— J'ai laissé mon téléphone en haut, je vais le chercher. Je vous retrouve à la maison.

— Nous pouvons t'attendre. Lança Haris, tout en jetant un regard de biais au mafieu. Visiblement frustré, la jolie blonde soupira :

— Il ne va rien m'arriver. Allez-y, je vous rejoins. Ne t'inquiète pas.

Elle l'avait regardé l'air de dire « rien ne me prouve qu'il ne va rien t'arriver ». Mais ne pouvant pas obliger la jeune femme à la suivre, la brunette acquiesça.

Juste avant qu'elle ne sorte de la maison avec l'enfant, Vasco vint encadrer le visage de sa fille de ses mains et l'embrassa sur le front :

— A bientôt, Dudu.

— Bientôt !

La porte se fermait derrière elles, et les épaules du garçon se voutèrent légèrement.

— Je suis désolée de son comportement. Elle ne t'a jamais porté dans son cœur, mais ça a empiré depuis...

— Depuis que j'ai frappé Noah.

— Oui.

Le garçon s'était pincé l'arrête du nez en soupirant, avant de suivre Chrysis jusqu'à l'étage. Elle récupéra son portable sur la table de nuit et le fourra dans sa poche.

— Elle me déteste vraiment...

La blondinette posa ses yeux marrons sur son interlocuteur. La tristesse qu'elle lisait dans sa voix la déstabilisa.

— Elle ne te déteste pas, elle est sur ses gardes. Et nous ne pouvons pas le lui reprocher...

Vasco s'assit sur le lit. En fait, il s'y laissa presque tomber, d'un air désespéré. Sa main droit vint inconsciemment frotter son avant bras gauche. C'était un tic qu'il développait de plus en plus, ces temps-ci. Il ne sentait même pas l'irritation de sa peau, à vif.

Ce geste n'échappa pas à Chrysis qui s'approcha de lui, déconcertée. Elle l'empoigna d'un seul coup par le poignet pour l'empêcher de continuer, et souleva sa manche.

Le tatouage d'allégeance à la Mafia était là, bien en évidence, et couvrait quasiment tout son avant-bras. Le motif imprègnerait sa peau jusqu'à sa mort, et même après. Et les traces de brûlure aussi, s'il continuait ainsi. La jeune femme s'assit doucement à côté du blond, et plaça délicatement sa main à plat sur la peau douloureuse de ce dernier. Elle était brûlante.

— Pourquoi tu fais ça ?

Il avait haussé des épaule, la fuyant du regard, alors Chrysis avait continué :

— Il ne faut pas faire ça, As.

— Je sais.

Il avait tenté de se dégager, sans grandes convictions et pas plus de succès. La main de Chrysis semblait si froide. C'est seulement là qu'il s'était rendu compte à quel point ces frottements lui avaient fait mal. Il grimaça, réalisant qu'il punissait son corps de ses angoisses.

— Tu ne pourras pas effacer ce tatouage, tu le sais ? Ce n'est pas la peine de te malmener le bras ainsi, d'accord ?

Vasco avait difficilement hoché la tête. La princesse tenait toujours son bras, mais avant retiré sa main pour mieux voir le motif.

— J'aimerais tellement.

— C'est une partie de toi maintenant, Vasco. Et tu ne peux pas t'enlever une partie de toi-même.

Le regard qu'il lui lança était tant désespéré qu'elle le surprit à vouloir l'embrasser. Mais il était hors de question qu'elle l'embrasse par pitié. Au lieu de ça, elle baissa légèrement la tête et posa délicatement ses lèvres sur le bras du garçon, au centre de son tatouage.

Ce simple geste lui donna chaud, et la jolie blonde se redressa rapidement, un petit sourire sur le coin des lèvres. Vasco aussi souriait, mais plus tristement. Il regarda son bras quelques secondes, en silence, avant de le replier contre sa poitrine.

— Haris va t'attendre.

Elle acquiesça, mais avant de se lever une question lui traversa l'esprit :

— Pourquoi son opinion t'importe tant ? 

Il rit nerveusement avant de répondre :

— Peut-être parce que c'est la meilleure amie de la fille que j'aime !

Un ange passa.

Les épaules de Chrysis s'étaient légèrement voûtées, et elle avait finit par dire d'une petite voix :

— Donc tu m'aimes vraiment, hein ?

— Bien sûr, tu le savais non ?

Bien sûr qu'elle le savait. Il lui avait déjà dit, tout le monde lui avait déjà dit !

— Je crois que... je voulais pas y penser.

La jolie blonde se pinça l'arrête du nez, et continua :

— Tu es retombé amoureux de moi, Vasco ?

— Impossible : je n'ai jamais cessé de l'être.

La voix de Chrysis devenait de plus en plus fébrile. L'impact de ces mots lui faisait bien plus d'effet que prévu.

— Comment tu fais ? Je t'ai causé tant de mal...

Elle avait appuyé ces mots en posant inconsciemment son regard sur le bras du jeune homme.

Je n'ai jamais cessé de l'être. Ces mots résonnaient dans sa tête. Elle avait chaud et froid à la fois, et un long frisson remonta le long de sa colonne. Ça ne devait même pas m'étonner. Il s'étaient même embrassés, de la manière la plus sincère possible ! Alors pourquoi son esprit se murait face à ce sujet ?

— Je suis incapable du contraire. Lui répondit Vasco.

— Pourquoi ?

Elle voulait savoir. Elle voulait qu'il mette des mots dessus, qu'elle comprenne. Qu'elle sache... qu'elle sache si elle ressentait la même chose.

— Parce que tu es la seule fille dont je veux parler à longueur de journée, la seule qui me réchauffe le coeur quand je la vois, la seule qui me donne envie de sourire même quand ma vie est un véritable chaos. Tu es la fille qui me donne envie d'être quelqu'un de bien, la fille que je n'ai pas choisi mais que je refuse de perdre. Tu es La Fille, Chrysis. Avec des majuscules et des petits coeur autours.

S'il l'a regardait dans les yeux au début, il avait vite dérivé pour se mettre à fixer le sol, redoutant visiblement sa réaction.

Mais elle ne répondait pas, et prenant son courage à deux mains, il reprit d'une petite voix :

— Tu ne m'es pas amoureuse, toi, n'est-ce pas ?

— Oh, je pourrais As. Il le suffit de tendre la main, et je t'aimerai plus encore que je ne l'ai jamais fait.

Le mafieu ne le vit pas, mais Chrysis était terrifiée. Effrayée même, car elle se rendait compte que tout ce qu'il venait de lui décrire, elle aussi le ressentait. Peut-être même dix fois plus, mille fois plus, elle ne saurait le dire.

Eh bien fait le ! Tend cette main ! Je suis si fatigué de t'attendre, Chrysis, si fatigué...

— Tu ne veux pas ?

— Et si ça ne marchait pas ? Et si les nouveaux nous, on était incompatible ? Je ne veux pas prendre le risque de faire ce mal à Dulce.

— Tu ne veux pas me donner de chance ?

Il y avait cru, pourtant. A ces baiser, à cette flamme qui s'était ravivée. Le garçon avait les yeux plein de larmes, ça tordait le cœur de Chrysis de le voir.

— C'est à moi que je ne veux pas donner de chance. J'ai foiré une fois, et c'était déjà bien assez.

Il renifla piteusement, et elle se surprit à faire de même. Chrysis n'avait pas remarqué qu'elle pleurait, jusqu'à ce que les larmes tombent sur ses genoux.

— On eh bien, tiens...

Elle rit nerveusement à cette réflexion de Vasco.

— Dulce compte plus que tout, et j'ai trop peur de retomber amoureuse.

Le mafieu se souvint de Noah, des sentiments qu'ils s'était imaginés entre son ami et la jeune femme. Il y en avait tant d'autres, de ces hommes qui rêvaient de conquérir le cœur de la jolie Chrysis, princesse du Portugal. Plein d'autres qui feraient tout pour elle, ou en tout cas bien mieux que lui. Plein d'autres qui la méritaient tout autant, voire même davantage. Plein d'autres qui pourraient tous les matins embrasse Dulce, l'emmener à l'école, et aller l'y chercher le soir.

Il lui sourit doucement avant de dire :

— Eh bien si un jour tu veux bien le prendre, ce risque de retomber amoureuse, s'il te plaît, retombe amoureuse de moi.

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