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Chapitre 29

Depuis quand son mur était aussi doux ? Chrysis émergeait peu à peu de son sommeil. Elle était entièrement collé à quelque chose.

Après réflexion, son lit n'était pas dans l'angle d'un mur. Elle avait dû énormément bouger pour se retrouver dans la largeur de ce dernier.

Et purée qu'est ce qu'il était confortable ce mur. Et chaud aussi. Par contre elle arrivait pas à s'en décoller.

Elle entrouvrit les yeux, encore à moitié endormie. Mais son cerveau se réveilla d'un seul coup, alors qu'elle comprenait la situation.

Ce n'était pas un mur, oh que non : c'était Vasco.

Oh, la merde.

Elle se décolla doucement de lui,ne voulant pas le réveiller. Il avait plus besoin de dormir qu'elle. Mais elle s'aperçût qu'il avait les yeux ouvert, et l'observait en silence. Ses bras étaient serrés autours d'elle, et probablement avaient-ils gardés cette position toute la nuit.

— Tu es réveillé depuis longtemps ? Avait-elle demandée, ne sachant pas trop qu'elle autre réaction avoir.

— Quelques minutes.

Il se turent quelques instants. Puis, Chrysis se redressa pour s'extirper du lit.

— J'aimerai que tu restes.

Elle se retourna vers le garçon. Il avait parlé si doucement... les mains du blond avait glissé sur les hanches de la jeune femme. Il hésita à les enlever mais n'en fit rien. Il était bien, comme ça. Allongé dans les draps chaud d'un lit que la plus jolie fille du monde avait partagé avec lui. On aurait dit un ange tombé du ciel, avec ses cheveux blonds en bataille, ses joues rouges, et son tee-shirt mille fois trop grand pour elle.

Il ne voulait pas qu'elle s'en aille. Il voulait la garder près de lui, faire comme si tout allait au mieux dans le meilleur des mondes.

Oublier qu'en réalité Chrysis le fuyait, oublier que Dulce ne savait pas qu'il était son père, oublier qu'un mouvement de haine s'était élevé contre la jeune femme, oublier qu'elle avait dit devant une bonne flopée de journalistes « Faites passer le père de mon enfant. »

Elle l'avait dit. Elle l'avait dit devant des milliers de gens et ce matin, alors qu'ils étaient allongés tous deux dans ce grand lit, des millions de personnes devaient parler de ce retournement de situation.

— J'aimerais rester. Et sur ce mots, Chrysis se leva. Les bras de Vasco retombèrent lourdement sur le matelas, et il fit de même, frissonnant en sortant de la chaleur des draps.

Haris les attendait devant la porte. Les bras croisés sur sa poitrine, le regard noir, son pied droit tapotant le sol d'un air énervé.

— Tiens, tiens, mais que vois-je... Maugréa-t-elle. Les deux seules personnes capables de déclencher ma mauvais humeur avant que je ne me réveille. Elle pointa son doigt accusateur vers le garçon :

— Toi ! Le petit mafieu, je t'ai pas fait dormir ici pour que tu parasites mes protégées. Toi ! Dit-elle en pointant Chrysis. Le pot-de-colle t'attend en bas.

Le pot de colle ? Si elle s'était habitué à ce que Vasco soit surnommé « le petit mafieu », la blonde n'avait aucune idée à qui sa garde du corps avait attribué ce nouveau surnom.

Elle eut sa réponse très rapidement. Noah se tenait dans l'escalier, en parfaite immobilité, à les observer la bouche semi-ouverte. Visiblement, la surprise de voir Vasco et Chrysis sortir de la même chambre, toujours en pyjama, l'avait stoppé en plein élan.

— Je... vous... hein ? Bégaya-t-il. Haris ricanna d'un air moqueur :

— Il est arrivé il y a une heure. C'est que vous avez fait le buzz sur internet, vous savez. Les deux jeunes gens grimacèrent, peu désireux de connaître les tenants de ce buzz.

— Venez petit-déjeuner, continua Haris, le pot-de-colle et moi allons faire un compte rendu.

À l'entente de ce surnom, Noah se renfrogna, puis commença à descendre les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Dulce était bien réveillée elle aussi, et dessinait assise par terre. Sa mère vint l'embrasser, suivit de près par Vasco qui, pris au dépourvu, s'était contenté d'ébouriffer les cheveux blonds de la petite fille.

Avec Noah, il avait l'impression de devoir faire ses preuves. Que c'était lui qui méritait l'amour de Chrysis et Dulce, que c'était lui qui méritait le rôle de père. Pas Noah. Noah n'était que le meilleur ami, normalement.

— Eh, t'as mon short !

Il venait seulement de le remarquer, et Chrysis lui répondit :

— Désolé on est arrivés un peu en catastrophe hier, mais je vais te le laver ne t'inquiète pas.

— Bon, c'est pas qu'on a plus urgent, mais si. La garde du corps les observait sévèrement, ses deux mains posées à plat sur la table de la cuisine. Tous s'y assirent, après avoir pris de quoi grignoter.

— La situation et si alarmante et vous avez dormis tellement tard qu'on a même eu le temps de vous faire un petit diapo.

Chrysis rit de bon cœur en entendant ces paroles prononcées par Noah, pour se décomposer d'un seul coup en comprenant qu'il ne blaguait pas : Haris venait d'ouvrir son ordinateur face à eux.

— Vous avez vraiment...

La garde du corps appuya bruyamment sur le touche « entrée » pour la faire taire.

Sur un fond remplis de têtes de morts alignées les unes aux autres —sûrement une brillante idée de Noah— on voyait un texte où était écrit :

« Dulce, je suis ton père. »

L'ancien couple haussa les sourcils, et leur interlocutrice s'expliqua :

— Ça, c'est les titres de tous les journaux du pays depuis ce matin.

Elle appuya de nouveau sur la touche entrée :

« Le prince charmant a un gros sweat et le visage cagoulé »

Et encore :

« "Faites passer le père de mon enfant !" Il était temps. »

Et encore :

« Qui est le mystérieux amant de Chrysis Apo Ti Thalassa ? »

Et encore :

« Aujourd'hui, ce que les jeunes veulent c'est un bad boy ténébreux qui sort de nulle part. »

Chrysis s'était renfrognée : Vasco était tout sauf un bad boy ténébreux. Vasco était le gentil garçon.

«Cher Père Noël, je voudrai un papa ! Signé Dulce. »

— Ça, c'est ma préférée ! Avait réagit Noah.

Les titres défilaient, et aucun n'était mélioratif. Les seules félicitations étaient des « enfin ! » derrières lesquels se cachaient une ironie toxique.

— Ça, c'était le premier point. Vous avez toute la presse à vos trousses. Deuxième point à présent.

Haris cliqua, et un nouveau format de diapositives apparut. Cette fois-ci, le fond était violet avec plein de cœur roses et rouge. Chrysis pouffa. Au moins, ce détail avait le mérite de détendre l'atmosphère. Elle lança un regard amusé à son meilleur ami, qui lui fit un clin d'œil complice en retours. Haris, de son côté, continuait froidement :

— Vous avez soulevé une véritable hype sur les réseaux sociaux.

Une photo apparue. On y voyait de dos Vasco, qui portait Dulce dans ses bras, et tenait Chrysis par la taille. Sa main posée —ou plutôt crispée— sur le corps de la princesse était entourée en rouge avec plein de points d'exclamation.

Photo suivante. Cette fois ils se tenaient tous les deux face à face, alors que le jeune homme venait de sortir de la barrière. Des faux éclairs avaient été dessinés entre les yeux, pour représenter une tension.

Troisième photo. Vasco soulevait Dulce du sol et lui chuchotait dans l'oreille. Une bulle avait été créée dans laquelle on avait noté « Surprise, j'existe ». Et en rouge était entouré le regard d'étonnement que la fillette avait sur le coup lancé à sa mère.

Une autre photo. Cette fois-ci, c'était la tête d'Haris qui était entouré. Elle fusillait littéralement Vasco du regard, ce qui n'était pas très bon signe venant d'une garde du corps.

— Malheureusement, ça vous a regroupé plus de haters que de fans. Ceux qui pensent que « l'homme masqué » un psychopathe, ou alors que Chrysis ne l'assume pas. Avait dit Noah en grimaçant.  Haris avait attendu qu'il finisse de parler pour continuer :

— Troisième point, que je pense être le plus dangereux pour toi à l'heure actuelle Chrysis. Elle laissa échapper un rictus, et passa à la nouvelle diapositive. Encore une fois, le fond changeait pour laisser place à des dizaines de petits dessins de pierres tombales.

Qu'est-ce que c'était que ça encore ?

La première image apparue, et Chrysis se décomposa. C'était juste une capture d'écran de l'application téléphone. Avec le nombre 167 entouré en rouge :

— Ça, c'est le nombre d'appels que j'ai reçu de la part de ta famille.

Nouveau clic, nouvelle capture d'écran, des messages cette fois-ci, au nombre de 68 :

— Ça, leur nombre de messages.

Haris passa à la diapositive suivante. 52.

— Le nombre de mails.

Nouvelle diapositive. Un message avait était capturé.

[Bonjour Haris, Chrysis ne répond pas au téléphone depuis hier soir. De toute urgence, j'aimerais savoir si oui ou non je dois empêcher mon mari de faire une syncope et de barricader le palais pour empêcher à son soi-disant beau fils de s'incruster aux repas de famille à Noël.]

— Ça, c'est un exemple typique de message de ta mère.

Chrysis rit doucement, c'était tout à fait le style de la reine Léna, en effet. Mais son rire devint bien plus nerveux lorsqu'un deuxième message apparu :

— Ça, un exemple typique de ton père.

[Bonjour Haris, je compte sur toi pour assommer cet abrutit qui cache son visage, avant que je ne le fasse moi-même d'une manière bien moins délicate.]

Vasco c'était décomposé à cette dernière lecture, et Haris laissa place à la dernière diapositive. Un « the end » multicolore. Elle lâcha un faux sourire avant de refermer brusquement l'ordinateur et le repousser à l'autre bout de la table.

— Bien. Voici ce que je propose : ce soir d'ici dix-sept heures vos paparazzis se désintéresseront de vous pour focaliser toute leur attention sur la veillée de Noël. A ce moment là, le petit mafieu tu rentres gentiment chez toi. Et toi, Chrysis, tu te rends chez ta famille adorée qui attend sa fille prodige. Ça vous va ?

— Le petit mafieu ? C'est Noah qui avait parlé, haussant les sourcils. C'est la première fois qu'il entendait ce surnom, et pour cause : il était bien trop proche de la réalité pour être utilisé en public, normalement. La brunette se retourna vers lui en haussant les épaules :

— Très bon surnom pour un gars qui a une fille dont on cache le visage, et qui se cagoule lui-même en public.

Le garçon acquiesça, lançant un « pas mal » tandis que Vasco et Chrysis louaient Dieu pour le tac au tac de la jeune bodyguard.

— Toi, le pot de colle, t'as pas une vie en dehors de nous ?

— Euh... si. Pourquoi ?

— Bien, tu partiras donc avant ou en même temps que Vasco. Tout est réglé.

La garde du corps s'empara de son ordinateur pour le caler sous son bras, avant de s'adresser à Chrysis :

— On avait promis à Dulce de décorer sa chaise.

La jeune maman grogna, enfouissant son visage entre ses mains, ce qui déclencha un léger rire chez son amie.

— Tu sais quoi, je me charge de la corvée guirlandes et cloches, et toi de celle de répondre à tes parents. Tu as le pire...

Chrysis grogna, et se leva de table pour s'exécuter. Lorsqu'elle revint au rez-de-chaussée après une conversation stérile avec ses deux parents (enfin, surtout son père : sa mère, elle, semblait plus curieuse qu'autre chose), la jolie blonde trouva Noah et Vasco assis pas terre, les visages bariolé de rouge et les corps entourés de guirlandes. Elle explosa de rire en voyant sa fille prendre les décorations qu'Haris lui donnait pour les mettre en choix entre les deux jeunes hommes et sa chaise.

Et à sa grande surprise, deux autres silhouettes se ruèrent sur elle pour l'enlacer. L'un au cheveux roux, l'autre à la peau ébène. Antoni et Kim. Ils lui avaient tellement manqués...

— Alors toi, on peut dire que tu sais faire des retours fracassants. Lui lança le rouquin en riant. Noah nous a montré le diapo, c'est un très bon résumé de la situation.

La princesses sourit tout en se décollant de ses deux amis.

— Qu'est-ce que vous faites ici ?

Ils étaient tous deux parfaitement habillés, peignés, coiffés. Et évitaient habilement Dulce qui courrait partout avec ses feutres. Ces feutres...

Oh. Mon. Dieu..

La blondinette crut s'étouffer avec sa propre salive, et Kim lui tapota doucement le dos :

— Meurt pas ! Sinon, on a décidés de passer en coup de vent, nous étions sur le trajet pour aller chez les parents d'Antoni ce soir.

Elle reprit son souffle, et des yeux ronds observaient Noah et Vasco, dont les visages et les bras étaient bariolés de couleurs.

— Ça va ? Tu es toute blanche.

Elle rit nerveusement, et s'adressa aux deux camardes de jeux de sa fille :

— Vous n'avez pas regardés avec quels feutres elle jouait ?

— Heu, non... Avait répondu Noah, tandis que le visage du mafieu avait à son tours perdu toutes ses couleurs. Il s'était précipitamment levé pour courir vers la fillette, et lui prendre un de ses crayons pour les analyser.

—Ohputaindebordeldemerde !

— TON LANGAGE !

— Il y a de quoi jurer ! PU...RÉE ! C'EST DES MARQUEURS INDÉLÉBILES ET J'AI UN REPAS DE FAMILLE CE SOIR !

En entendant ces mots, Noah s'était brusquement redressé, et les deux jeunes hommes s'étaient rués vers la salle de bain du rez-de-chaussée, sous les regards hilare de leurs amis. Tous purent entendre leurs cris alors qu'ils se découvraient dans le miroir.

Chrysis ne pouvait s'empêcher de se dire que oui, Vasco était vraiment mal : s'il voyait sa famille ce soir, il voyait l'Elite de la Grande Mafia Européenne. Et le visage bariolé de dessins d'enfants ne pouvaient qu'attirer leurs soupçons...

Mais Antoni et Kim avaient coupé court à ses pensées en venant l'embrasser, chacun sur une tempe :

— Désolé, on passait vraiment en coup de vent. Il faut y aller ou bien on va être en retard chez moi. Avait soufflé le garçon aux cheveux de feu.

— Et... vous allez tous les deux chez toi ?

Les deux garçons sourirent en même temps.

— Et demain chez moi ! Nos deux famille se connaissent bien depuis qu'on est petits.

La blondinette haussa un sourcils. Il y avait une différence entre « bien se connaître » et « alterner Noël entre nos deux familles ». Mais fuyant la situation, Kim avait passé son bras autours des épaules de son ami, pour l'entraîner avec lui vers la sortie. 

La jeune femme resta quelques secondes stoïques, pas sûr de bien comprendre ce qui venait de se passer.

Elle l'aurait vu, quand même, si ses deux meilleurs amis s'étaient mis en couple ?!

À cette idée, Chrysis se rua vers la porte, pour l'ouvrir et hurler :

— J'AI LOUPÉ QUELQUE CHOSE OU QUOI ?!

Mais sa seule réponse fut les rires de ses deux interlocuteurs qui avaient détalé comme des lapins, pour se ruer vers leur voiture. Elle grommela dans sa barbe, fit un signe de tête aux garde royaux postés dans la rue pour leur dire que tout allait bien, et referma la porte.

Le reste de l'après-midi se passa calmement. Noah et Vasco étaient resté plusieurs heures dans la salle de bain, et tandis que le brun avait fini par abandonner tout espoir d'enlever les traces de feutres de son visage, le blond s'était frotté la peau s'arrache-pieds.

— Personne ne m'a appelé, c'est qu'ils ne m'ont pas reconnus à côté de toi. Mais si je reviens comme ça, c'est mort. Morts de chez morts, ils ne sont pas cons non plus.

Elle savait qu'il ne pouvait être plus sérieux et l'avait donc laissé se débattre avec tous les savons possibles et inimaginables, cherchant même des techniques sur Google l'aider. Mais ni un masque au dentifrice, ni un autre de jus de citron, ou encore du bicarbonate de soude mélangé à de l'alcool fort, rien de tout ça n'avait marché. La blondinette l'avait donc laissé à son triste sort, priants tous les dieux du monde pour qu'il finisse par réussir. 

C'est vers dix-sept heures qu'il débarqua dans le salon. Chrysis se leva brutalement du canapé sur lequel elle était avachie.

— Olala tu as réussi, yes yes yesss !

Elle souriait de toute ces dents, et ne put s'empêcher de rire, néanmoins, en découvrant le visage rouge vif de son interlocuteur :

— Il faudrait peut-être mettre de la crème hydratante par contre...

— Déjà fait. Soupira-t-il tout en mettant la capuche de son sweat shirt et tirant sur les ficelles, ricanant à son tours.

— Bon, il est l'heure que j'y aille, avant que ta garde du corps ne m'étripe.

— Je t'accompagne. Avait répondu Noah, en se levant à son tours. Vasco remarqua alors que Dulce était sur ses genoux. L'entièreté de son corps se crispa l'espace de quelques secondes.

— Bon, eh bien... à bient-

Mais Chrysis fut coupée au plein milieu de sa phrase par la porte d'entrée que s'était brusquement ouverte.

— Qu'est ce que c'est que ça encore ? Avait grogné la princesse tout en se retournant vers la source du bruit. La première chose qu'elle vit fut le regard livide d'Haris, qui s'empressa de poser les genoux à terre. Et la deuxième chose qu'elle vit fut sa mère, souriante, qui lui avait joyeusement répondu :

— « Ça », c'est ta mère.

Tous les jurons au monde dans toutes les langues qu'elle connaissait passèrent d'un seul coup dans la tête de Chrysis. Non pas qu'elle n'aimait pas sa mère —elle l'adorait réellement— mais il fallait dire que la reine tombait vraiment, vraiment très mal. La princesse se retourna vers les deux garçons, qui s'étaient eux aussi agenouillés. Vasco avait le visage baissé vers le sol, mais sa capuche retombait dans sa nuque.

Olalala...

— Relevez-vous. Dit gentiment Léna tout en se dirigeant vers sa fille pour l'enlacer, alors que Dulce se collait à sa jambe. Elle se baissa pour prendre l'enfant dans ses bras :

— Bah alors Dudu, t'as du feutre partout sur les mains.

— Oui, et plus qu'indélébile ce machin. Grommela Chrysis. Sa mère rit de bon cœur, tandis que la petite pointait fièrement son indexe vers les deux jeunes hommes, qui s'étaient relevés.

— Eh bien mon garçon, ma petite fille ne t'a pas loupé.

Noah, qui était si intimidé par cette présence royale qu'il n'osait pas détacher ses yeux du sol, lâcha un « en effet » tout en se grattant la nuque.

— Je suis ravie de faire votre connaissance. Chrysis m'a tant parlé de ses amis, sans que je puisse leur attribuer un visage.

A ce moment là, Vasco s'était juré de se maudire éternellement d'avoir coupé ses cheveux. Sans ce foutu crâne rasé, il aurait pu baisser la tête et laisser sa crinière couvrir son identité. Là, pas moyen. Avec un peu de chance, ce manque de cheveux empêchera la reine de faire un lien entre son visage, celui de Dulce... et de son père.

Craignant qu'elle ne l'analyse trop, il baissa la tête et lança avec un sourire contrit :

— C'est un grand honneur, votre Altesse. Si vous le permettez, cependant, j'étais sur le départ. Ma famille m'attend pour cette veillée de Noël...

— Mais oui bien sûr.

— Merci. Avait-il répondu d'une petite voix, tout en passant en trombe devant Léna. Avant de sortir de la pièce, il aperçut le visage blanc d'Haris. En même temps, avec cette situation, c'était son métier qu'elle risquait de perdre. Il entendit que Noah lui suivait, et sortit de la villa sans s'arrêter.

Léna, de son côté, avait commencé à parler à sa fille et à lui dire combien elle lui avait manqué.

Elle avait fait exprès de venir la chercher à la villa, dans l'espoir de ce fameux inconnu y soit encore. Jayson, son mari, avait voulu la suivre mais elle s'y était interposée, le connaissant assez bien pour savoir qu'il risquait de faire fuir le pauvre jeune homme.

Mais voilà, contre toute attente c'était deux pères potentiels qu'elle avait trouvé chez sa cadette. Deux garçons dont elle avait à peine aperçus le visage, malheureusement. Elle savait juste que l'un avait des cheveux noirs, mi-long et le visage recouvert de feutre, et que l'autre avait le crâne rasé et la peau anormalement rouge. Ce dernière là lui faisait penser à quelqu'un.

Non, Léna n'avait pas encore remarqué la ressemblance avec Dulce. Ce jeune homme lui avait fait pensé à quelqu'un d'autre... mais qui ?

⭐️⭐️⭐️
Bon, d'après vous comment va se finir cette « tension » entre Vasco et Noah ?
Noah est-il amoureux de Chrysis ? Ou bien Vasco est parano ?

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