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Chapitre 6 : Le VSCC

L'après-midi, mon esprit était très perturbée des événements passées, je pensais à ce moment avec Alex à ce qu'il m'avait dit et je cherchais la raison de se retournement de situation, je n'avais rien suivi des deux heures de mathématiques ou le professeur nous parler des probabilités. J'étais venue à me demander qu'elle était la probabilité que j'avais rêvé ce midi ?

La fin des cours arriva très lentement puis  je me dirigea très rapidement à la bibliothèque du lycée. J'entendis la voix d'Alex et de Daven, je m'approcha presque sur la pointe des pieds pour ne faire aucun bruit, j'allais peut-être savoir qui étaient ses deux là. Je tendis l'oreille après m'être cachée derrière une étagère remplie de livre.

- Alex, je ne suis pas rassurée que tu sois proche d'elle, alors fais-moi plaisir et dégage d'ici !

- Tu crois vraiment que je vais t'écouter même si tu me dis ça ? Ne sois pas bête, je n'ai pas l'intention de partir au contraire, je compte rester près d'elle, que tu le veuilles ou non, je fais parti de la garde également. J'ai le droit donc entre toi  bien ça dans ton crâne !

- T'es vraiment ridicule à dire ça, tu es parti pour une humaine comme Gaalad, il y a bien longtemps, tu n'es plus considéré en tant qu'ami de la famille royale et protecteur suprême. Ta sois disant bien aimée est morte à quelle âge ? Tu l'as tuée ?

- La ferme tu veux ! Ne me provoque pas comme ça, j'ai l'autorisation du roi Henry !

- Tu vas me dire que tu l'as vu et il a pardonné ton crime ? Tu as en frein la loi en t'enfuyant avec cette fille ?

- C'est ça ! Il n'aurait pas pu me punir, nous sommes trop important pour le roi, il a besoin des personnes de confiance dans son entourage, aujourd'hui encore plus qu'hier et tu en connais la raison, l'héritière.

- Tu l'as bien dit, « des personnes de confiance », tu ne l'es pas à tout moment, tu peux fuir comme à l'époque de la guerre des siècles. Un égoïste n'est pas fait pour protéger une autre personne, tu ne sacrifierais pas ta vie pour elle !

- N'oublie pas que durant cette guerre, je n'étais pas le seul à fuir, si je fais appelle à ma mémoire ta sœur et partit également non ?

- Ne la mentionne pas, devant moi pour moi vous n'êtes que des traites, je n'ai pas confiance en toi, je demanderais un accord au roi pour pas que, tu t'approches de l'héritière.

- Tu ne l'auras pas, la situation est de plus en plus critique, tu as besoin de moi !

Je ne savais pas de quoi il parlait, on dirai qu'ils venaient d'un autre monde, ils mentionnaient un roi et une guerre des siècles dont jamais en cours d'histoire j'avais entendu l'existence.

- J'ai changé Daven, contrairement à ce que tu penses, je ne fais pas parti du côté sombre, le VSCC a voulu me recruter, évidemment j'ai refusé. Alors donne moi une chance de t'aider, tu sais très bien que son oncle va employer tous les moyens à sa disposition pour la retrouver, maintenant que la date finale approche. J'ai fait mes recherches, ils ont réussi à remonter à Talltown, tu ne pourras pas la protéger toi même. La princesse est réellement en danger à deux on pourra être plus fort.

- Je peux me débrouiller sans toi, tu es faible comparer à moi.

- C'est bon t'as fini Daven ! J'ai compris, j'ai toujours été inférieur à toi et alors ? Je ne suis plus aussi faible, je me suis entraîné, arrête de faire ta tête de mule ça pourrait coûter très chère en situation de combat. Rrr ! Dit la de sortir de là, je déteste qu'on écoute en cachette ! s'écria Alex, sa voix résonna dans la vielle bibliothèque.

- Lysie, c'est bon sort de là et vient ! Fit Daven en élevant la voix, il avait l'air fatigué et excédé à la fois.

Je pris une grande inspiration avant de me dévoiler, j'étais gênée comment savaient-ils que j'étais là ? De quoi parlaient-t-ils avant ?

- Ma petite Lysie, je t'avais proposé de répondre à tes questions non ? Alors pourquoi tu écoutes aux portes ? Me lança Alex assit sur la table d'un air agacé, je supposais que la conversation avec Daven l'avait énervé.

- Désolé, je ne voulais pas... c'est que... essayais-je de trouver un bon prétexte.

- Ce n'est pas toi, ce midi qui m'a dit que c'était trop facile de s'excuser ?

- Ça suffit Alex ! s'exclama d'une grosse voix Daven, il était une personne très patiente. j'admirais ce côté chez lui.

Il n'avait plus le même sourire que d'habitude, son visage était bien plus sérieux, plus ferme, il fronçait les sourcils. Malgré la tonne de problème, qu'il devait avoir il s'avança vers moi avec un aura protecteur comme toujours, il s'abaissa à ma taille et posa sa main sur mon épaule, son regard suffisait à m'apaiser. Tout le contraire d'Alex, on à l'exemple de caractère vraiment opposés.

- Bien, tu veux connaître la suite de l'histoire ?

J'hocha timidement la tête de haut en bas puis furtivement lança un regard furtif à Alex, sa tête était baissé et fixé le sol, Daven me tira une chaise et me fit signe de m'asseoir. Je ne me fis pas attendre et prit place, je me demandais pourquoi Alex restait ici, il avait l'air d'y être obligé. Je le regardais attentivement avec un air inquiet, Daven le remarqua et me rassura.

- Ne t'inquiète pas, il fait juste la tête, il se calmera après. Chuchota-t-il à mon oreille.

Nous étions si proche, je pouvais sentir son souffle dans mon cerveau tout s'activa à la vitesse de la lumière. Daven était vraiment beau, je ne pouvais pas me mentir à moi même la dessus, je ne comprenais pas la situation et pourquoi depuis hier ma vie avait-elle tourné ainsi. Deux garçons d'une beauté sans égale, devenant proche d'une fille timide qui ne se faisait pas trop remarqué jusque là. Et toutes ses questions que je me posais, je voulais des réponses, qui était Daven Horan et Alex Hill d'où venaient-ils ?

- Daven ? Prononçais-je tout bas, je rougissais après avoir dit son prénom, ce n'était pas naturelle pour moi d'appeler mon professeur familièrement, ce qui était normale.

- Oui ?

- Je peux vous demandez quel est votre relation exactement ? Je suis désolée d'être aussi curieuse mais entre vous, il y a quelque chose et ce que vous disiez un peu plus tôt, c'est quoi la guerre des siècles ? Et vous parliez de moi en disant « elle » ?

Alex me regarda d'un air surpris comme-ci je venais d'entendre ce qu'il ne fallait pas, j'étais malheureusement trop curieuse, pour ne pas poser la question et surtout je n'étais pas assez bête et comprenait facilement les quelques informations, j'avais donc vite fait le lien.

- Je vois que tu as beaucoup de question et tu es très perspicace, si tu veux savoir pour lui et moi nous sommes cousins, nous ne sommes pas en très bon terme.

J'avais remarqué, pas besoin de le préciser pour voir qu'ils ne s'entendaient absolument pas.

- Oh mon dieu, j'ai envie de vomir en t'entendant dire ça ! Se réveilla enfin Alex en s'approchant de notre table.

- Tu crois que ça me fait plaisir moi, d'être de la même famille qu'un traître et un lâche ?

- Ta sœur nous a bien plus trahi que moi ! Je ne  regrette rien si tu veux savoir car par amour je pourrais tout faire.

- Je t'ai dit de ne pas parler d'elle ! s'énerva Daven en s'approchant de lui, le serrant par col du tee-shirt noir qu'il portait.

Il était peut-être patient mais il était comme moi, la patience à toujours une limite faut juste la définir.

- Tu perds vraiment le contrôle de toi même, juste en la mentionnant ! Tu l'aimais tellement et dire qu'elle est ta plus grande honte aujourd'hui.

- Tu joues avec le feu, ne t'étonne pas si tu brûle les doigts. Fit monsieur Horan les poings serrés, enfin Daven.

Ce monsieur Horan ne se comportait pas comme un professeur, à présent je pouvais vraiment voir qu'il n'était qu'un simple jeune homme de vingt trois ans.

- C'est une menace ? Ajouta Alex, je me leva surpris de l'affrontement entre eux, j'avais l'impression de voir deux enfants se chamaillant.

- Prend-le comme tu veux, je te préviens juste de faire très attention car je ne serais pas éternellement patient !

- Daven ! Alex arrêtez s'il vous plaît, ne vous battez pas ! Essayais-je de calmer la situation.

L'atmosphère électrique entre eux était vraiment terrifiante, les deux avaient un aura tellement menaçante et glacial, ils n'étaient pas de la même famille pour rien. Ils se lâchèrent et prirent de la distance, si j'avais sû que poser cette question créerait une embrouille, je ne l'aurais pas demandé.

- Désolé, comme tu peux le voir on se porte un amour inconditionné l'un envers l'autre. Blagua-t-il, je rigola de l'ironie, qu'il avait employé. Daven essayait de faire retomber la pression, je sentais qu'il ne voulait pas que soit mal à l'aise.

- Bon grouille toi Daven, comme ça je peux partir !

- Pourquoi tu lui as demandé de rester ? demandais-je en levant un œil sur lui, il prenait visiblement son mal en patience.

- Pour ta sécurité. fit-il sans sourire, j'avais bien failli croire en sa blague.

- Haha et plus sérieusement ?

- Évidemment je plaisante. disait-il sans trop y croire, il ne répondit pas à ma question finalement et changea directement de sujet. Bien où en étions-nous hier dans l'histoire ?

- Gaalad fut mit prison par son frère.

" Après avoir jeté son frère en prison, Guilhem dirigea son royaume avec bonté, la paix régna un demi siècle, avant qu'une traîtresse aida Gaalad à s'enfuir de la grotte où il était enfermé. "

- C'est sa sœur ! Lança Alex, ma chère cousine ! fit-il d'un ton sarcastique, mais en réalité ce qu'il venait de dire n'avait aucun sens et pourtant, pour le coup j'avais été longue à la détente.


Daven avait l'air réellement blessé, il ne leva même pas la tête vers son cousin, je comprenais maintenant pourquoi il avait ordonné à Alex de rester. C'était pour dire l'indicible pour lui, évoquer sa sœur devait être douloureux  et pénible. Je m'apercevais que l'histoire qu'il me racontait n'en était pas qu'une, elle était vraie et cela remettait en question tout ce que je croyais jusqu'à présent.

Voilà pourquoi hier quand il me racontait l'histoire avec tant d'aisance et d'émotion, c'était également pour cela que je ressentais ce sentiment étrange, comme-ci il y avait été. Il avait vraiment vécu à l'époque de cette guerre, tout prenait un sens, je faisais le lien depuis le début, alors si je ne me trompais, ça signifiait que...que Daven et Alex.


- Vous... vous êtes des vampires ? m'exclamais-je en me levant de la chaise en précipitant. 

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Avis ?

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