Chapitre 11 : Mensonge
La mort me faisait peur, comme beaucoup d'être humain vivant sur cette terre, effrayés par ce qui nous échappe et mourir est une chose qui nous échappe. Nul n'était immortel et nul n'a trouvé un remède du moins avant de connaître l'existence de ces créatures immortelles, les vampires ont trouvé ce remède menant à l'éternité et pour cela ils étaient comparés à des monstres.
Mais malgré tout moi, je n'étais qu'une humaine et la mort me terrifier. Il y avait-t-il réellement une autre vie qui nous attendait, une vie meilleure, le paradis ou l'enfer ? En tout cas elle viendra nous chercher, un jour où l'autre on partira en voyage, l'horloge de notre vie s'arrêtera de tourner et notre moteur cessera de fonctionner. C'était notre triste destinée pour nous humains impuissant et ma destinée également, mais ce n'était pas aujourd'hui que les aiguilles de mon horloge avaient décidés de s'arrêter, je devais être miraculeuse ou simplement chanceuse ?
Je sentais qu'on me caressait les cheveux, cette sensation de caresse me relaxer, je me sentais en sécurité, petit à petit j'ouvris les yeux et vis Daven surpris au visage rassuré.
Mon dieu Lysie tu vas bien ? Fit-il en se levant subitement tout en s'asseyant sur le lit afin de se rapprocher de moi.
Daven... prononçais-je faiblement, j'étais si soulagée de le voir près de moi maintenant, il était venu me sauver, je n'arrivais pas à croire que mes prières furent exaucées.
Je l'imaginais se battre afin de me sauver, j'imaginais ces mouvements rapides, mais aussi à quel point il était sexy quand il se battait, je m'en voulais de penser à ce détail, le principal était que j'étais encore en vie.
-Je suis là, ne t'inquiète pas, je reviens je vais te chercher un peu d'eau.
J'hocha de haut en bas la tête, mes lèvres étaient asséchées, il me laissa seul dans la chambre que je scrutai des yeux, il y avait un style très ancien régnant ici avec un papier peint beige et ses motifs dorés très classiques. Un bureau en bois, une lampe de chevet et des rideaux blancs et gris qui habillaient joliment la fenêtre vitrée, un grand miroir ornait le mur de sa majestueuse apparence. Un détail m'échappait, il n'y avait aucun objet personnel dans cette chambre.
Mais subitement une pensée me traversa l'esprit Alex n'était pas là, bien que je n'étais pas étonnée de ne pas le voir. Un sentiment de déception commença à me ronger de l'intérieur, mais je n'eus pas le temps de laisser s'emparer de moi que Daven arriva avec un verre d'eau et de la nourriture.
Tiens voilà pour toi ma belle ! S'exclama-t-il en déposant le plateau sur la table de chevet.
Son sourire m'éblouissait, mon ventre se noua en entendant " ma belle " et me connaissant mes joues devaient être complément rouge.
- Merci sincèrement, je ne sais pas sans toi ce que je ferais, ni où je serais actuellement.
Je me redressai lentement, mon corps était endolori de douleur, mon cou me faisait extrêmement mal sans exagération. Voyant ma difficulté à me lever, Daven m'aida gentiment, il était si proche que je pouvais sentir son odeur enivrante. Malheureusement, je n'arrêtais pas de penser à mes kidnappeurs, qu'est-ce qu'il s'était passée, toutes ces choses me revenaient peu à peu à l'esprit.
-Mange ensuite, nous parlerons car je suppose que tu as des questions.
-Effectivement des questions sur le fait que je sois une princesse, mon père c'est le roi des vampires et qu'Alex et toi ne m'avait rien dit. D'ailleurs où est-ce qu'il est, vous n'êtes pas censé me protéger ? Fis-je en haussant la voix, mon ventre se noua et ma gorge se resserra à chaque souvenir, chaque instant horrible que je me remémorais, j'avais besoin de lâcher toute la pression, tout ce stresse accumulés plus tôt.
-Tu t'en doutais déjà Lysie ne soit pas comme ça, c'est vrai nous ne t'avons rien dit, mais on allait le faire plus clairement, mais à ce que je vois on nous a devancé. Et puis tu venais juste d'apprendre notre existence, on ne voulait pas te brusquer, plus que tu ne l'étais déjà.
-Me mentir n'était pas la solution, j'aurais juste pu le supporter ! m'exclamais-je
-Excuse-moi, c'était une erreur de jugement, d'accord ? Mange on verra plus tard, quand tu auras repris des forces descend et je t'expliquerais tout cette fois-ci. fit-il d'une voix plus calme que la mienne.
-Je n'ai pas besoin de manger, je veux savoir la vérité, en quoi suis-je une princesse ? Et mon père est-il vraiment un vampire ?
Il soupira en passant sa main dans ses cheveux bruns et me regarda droit dans les yeux, avant de me répondre.
-Oui, c'est notre roi.
Je n'arrivais pas à le croire, mes larmes coulèrent seule, mon cœur... mon cœur me faisait très mal, toutes ces années j'ai pensé qu'il était mort, je ne profitais jamais de mes anniversaire en pensant à sa mort. Là j'apprenais qu'il était en vie, je sentais comme si, qu'on m'avait menti toute ma vie, enfin non on l'avait fait. Ils m'ont tous menti, le sentiment de trahison envahissait mon corps.
-Ma mère est-elle au courant ? Demandais-je en larmes, j'avais très peur de la réponse.
-Oui, enfin elle ne le savait pas avant ta naissance, le roi et ta mère sont tombés amoureux l'un de l'autre, mais n'avait pas prévu de mettre au monde un enfant.
Encore un choc pour moi, mon cœur se resserra encore plus, ma respiration s'accéléra de colère, comment-ont-ils pu tout ce temps me cacher tout ça.
-Alors ça veut dire que je suis un enfant non-désiré ?
Daven compris l'erreur qu'il venait de commettre après avoir vu mon regard complètement déboussolé. Je ne pensais pas qu'on pouvait tomber si bas sentimentalement et physiquement, mes mains tremblèrent tellement les émotions étaient intense.
- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Lysie, c'est plus compliqué que ça. Disait-il pour me calmer et réparer son erreur. Mais je ne voulais rien entendre clairement, mes sentiments actuellement étaient confus, trop confus.
-Arrête Daven, n'enfonce pas plus le couteau dans la plaie, j'ai compris.
Je me leva du lit un peu trop rapidement que mes jambes flanchèrent et manquèrent de me faire tomber. Il m'avait rattrapé à temps, mais je me dégagea de son étreinte aussi vite.
-Lysie, je t'en prie arrête de pleurer, il faut que tu te calmes, ta mère eu l'interdiction de ton père de te le dire pour ta sécurité. Ton identité ne devait pas être relevé au grand jour, tu ne serais déjà plus de ce monde si c'était le cas.
-Pourquoi car j'étais un enfant qu'on n'a pas désiré, je suis un accident ?
-Ce n'est pas ça... grogna-t-il.
-Ça suffit, je ne veux plus rien entendre, je m'en vais ! J'ai besoin de réfléchir.
Au moment où j'allais sortir, il m'attrapa la main et me retourna en m'attirant contre lui. L'eau de mes yeux coulaient à flot sur son épaule, je pleurais dans le creux de son cou.
-Lâche-moi Daven, laisse-moi partir ! Tu ne peux pas comprendre la douleur que je ressens actuellement, toute ma vie j'ai cru des choses aveuglement, pourquoi seulement aujourd'hui on veut me dire la vérité.
-Je ne peux pas te laisser Lysie, tu dois rester forte, tu peux pleurer tant que tu veux, mais c'est trop dangereux pour te laisser partir.
-Je m'en fiche, de toute façon, tu aurais du me laisser mourir là-bas.
-Ne dit pas n'importe quoi, moi je ne m'en fiche pas.
-Tu fais juste ton métier Daven. Si je suis vraiment la princesse je t'ordonne de me lâcher !
Il me lâcha lentement, ses doigts frôlèrent mes bras, me donnant des frissons à ce contact. Il était devenu comme impuissant face à mon ordre. J'ai vu que je lui avais fait de la peine et encore une fois mon cœur se déchira mille fois plus, je ne faisais que blesser les gens autour de moi.
-Oui et non, Lysie, je veux sincèrement te protéger, toute ta vie je t'ai surveillé dans l'ombre, je t'ai vu grandir. Je me suis attaché sincèrement à toi, j'ai eu tellement peur de te perdre tout à l'heure. Il me serra dans ses bras avec douceur, je pouvais sentir l'odeur envoûtante de son parfum mais pas cette fois non je ne me laisserais pas amadouer par son petit jeu de charmeur.
Dans une autre situation, j'aurais été heureuse qu'il me dise ça, mais maintenant je voulais juste partir, le fuir, je voulais être seule. J'arriva à me défaire de ses bras musclés, les yeux complètement rouges, je voyais que ça le rendait triste de me voir dans cet état ou bien était-ce encore de la comédie.
Quand j'ouvris la porte Alex était face à moi, son visage montrer son étonnement, quand il vit mes larmes, ses yeux se posèrent sur Daven avant de revenir à moi.
-Lysie ça va ? s'inquiéta-t-il.
Je le poussa et descendis les escaliers au bout du couloir, la porte d'entrer était juste face à moi, je me mis à courir le plus vite possible, loin de cette maison, loin d'eux et loin de cette histoire complètement folle. Le vent était glacial, mes joues étaient gelées par ce froid et mes larmes qui ont fini par s'arrêter. Je n'arrivais plus à penser clairement, ma mère elle-même m'avait menti, pour ma sécurité disait-il ? Princesse, roi, vampire mais dans quel monde étais-je ? En tout cas, pas celui que j'avais connu depuis 18 ans.
Soudainement le klaxon d'une voiture me fit sursauter, mon cœur s'accéléra en pensant que c'était encore les vampires qui m'avaient enlevé, je n'osais pas me retourner et marcha encore plus vite, tout en baissant la tête. Le klaxon retentit encore une fois et une voix que je connaissais très bien m'appela. Il me suivit en voiture lentement à mes côtés, mais je ne fis pas un compte, rassuré que ce n'était que cet abruti d'Alex.
-Attend Lys ! hurla-t-il
Je ne l'écoutais pas et continua d'avancer, je n'avais pas la force de me battre avec lui, il m'avait appelé par mon surnom.
-Je croyais que tu pouvais le supporter ? Ce n'est pas ce que tu fais actuellement, tu subis juste des émotions !
-Si tu es là, pour m'enfoncer encore plus, tu es prié de partir. Je n'ai pas envie de te voir !
-Ce n'est pas toi, qui demandait à mon cousin où est-ce que j'étais ?
-Tu nous écouté à la porte ? J'étais encore dans les vapes, je n'avais pas l'esprit claire.
-Je ne suis pas toi, je n'écoute pas aux portes, mais tu sais les vampires ont des sens plus développés que les Hommes, ce qui veut dire que j'entendais tout ce que tu lui disais alors que, j'étais dans le salon.
-Oh très intéressant ! Mais je m'en fiche de vos compétences.
Je lui répondais ironiquement mais c'était bien plus fort que moi, j'avançais de plus en vite et j'étais déjà très essoufflée, je ne voulais pas montrer ma fatigue devant lui, mais on pouvait le sentir facilement, je n'étais pas bonne actrice pour cacher ça.
-Ne fait pas l'idiote, je suis assez gentil pour venir te chercher et c'est comme ça que tu me parles ! Fille ingrate, bon aller je passe cette fois car tu n'es pas dans ton état normal, laisse-moi te ramener chez toi au moins.
-Non merci, je ne veux plus avoir à faire à toi ni Dave, ni à ma mère d'ailleurs.
Je ne pensais pas ce que je venais de dire, car je m'étais attachée à eux, près de ces deux garçons, je me sentais vivante, je vivais des choses à la fois excitantes mais dont j'avais très peur. Je pensais le supporter mais c'était réellement trop dure, la vérité rendait mon avenir encore plus incertain.
-C'est raté, tu devras te coltiner à nous pendant un long moment, donc supporte-le. Au moins laisse-nous te raconter toute l'histoire sans que tu éclates en pleures ou t'énerves. Je crois que des explications s'imposent, je sais que tu as dix milles questions dont tu rêves d'avoir les réponses, donc lâche t'as fierté !
Il n'avait pas tort, mais je ne pouvais le supporter, la vérité quand elle a été cachée, finit toujours par ressortir au grand jour et blesser les personnes encore plus, que si elle n'avait pas été dissimulée sous des mensonges depuis tant d'années.
-J'en sais déjà assez pour dire que vous m'avez tous menti même ma mère l'a fait, alors en qui puis-je faire confiance ?
-Moi ! Lança-t-il d'une voix sincère, que je m'arrêtai net en le regardant, comparer aux autres je viens à peine de tout découvrir aussi.
Il arrêta également la voiture et sortit pour me faire volte-face, Alex avait vraiment une carrure imposante face à moi, il m'intimidait énormément et ceux depuis le premier jour.
-Bon tu veux bien parler maintenant ? D'abord...
D'un coup, il ne parla plus et avait l'air de fixer mon cou, sa mâchoire se contracta et ses yeux devinrent presque rouges. Si je ne le connaissais pas, je dirais qu'il avait envie de me mordre et qu'il se retenait, mais puisque je le connais simplement il semblait en colère contre quelques choses.
-Ça ne va pas ? Tu me fais peur, arrête de me fixer.
-Je suis désolé d'être arrivé aussi tard, j'aurais pu éviter que ce chien sanguinaire te laisse la marque de ses sales mains sur ton cou. Si je le retrouve... si je retrouve cet ordure, je jure que ce monstre mourra de mes mains et je ne sais pas ce que, je lui ferai d'autres.
Comment ? Alors ce n'était pas Daven qui m'avait sauvé mais Alex ? Ses paroles résonnèrent en moi, il semblait vraiment s'en vouloir. Ce fut la deuxième claque mentale de la journée, Alex avait toujours l'air indifférent à mon égard, imaginer qu'il m'a sauvé ne m'avais même pas traverser l'esprit une seconde.
-C'est..toi, fis-je en marquant une légère pause, tu m'as sauvé ?
-En quelques sortes, j'aurais pu éviter tout ça, si je n'étais pas arrivé aussi tard au lycée. C'est de ma faute, j'ai failli à mon devoir.
Je croyais dure comme fer que Daven m'avait sauvé, alors pourquoi n'était-il pas là à mon réveil.
-Merci. Lançais-je tout bas, et moi qui était tout le temps méchant ou à me méfier de lui. Mais pourquoi tu n'étais pas là, à mon réveil.
Surpris par ma question, il cherchait ce qu'il allait répondre, ce qui me déstabilisait le plus avec Alex, c'était qu'il me fixait droit dans les yeux à chaque fois.
-Tu aurais aimé que je sois là ? Pour te dire la vérité, ça me met la rage de voir les traces rouges sous ton cou et je pense qu'après être sortit de ton sommeil, un homme aussi beau que moi aurait risqué de t'éblouir. Donc je n'ai pas pris ce risque, tu comprends.
Et voilà le grand retour d'Alex le narcissique, mais ça remarque me fit sourire, c'était l'excuse la plus bidon que j'avais jamais entendu, mais elle était sincère.
J'étais complètement gênée d'avoir posé cette question, pourquoi je me préoccupais autant qu'il soit là ou non ? Voyant que je ne répondis pas, il posa sa main sur mon épaule, ce qui me fit sursauter, je m'étais égarée dans mes pensées le temps d'un instant.
-Lysie, je voulais te dire quelques choses... Il s'arrêta un moment et paraissait timide... c'est que... tu n'es pas un accident, ta naissance et sans doute la meilleure chose qui soit arrivé à ta mère, je n'aurais jamais pu te rencontrer si tu n'étais pas née. Donc je t'en prie, ne fait pas de conclusion hâtive et monte dans cette voiture ou bien...
-Ou bien quoi Alex ? Demandais-je curieuse de la suite.
-Je t'attache et t'enferme dans le coffre ! Reprit-il en s'étant raclé la gorge, il s'était éloigné aussi d'un pas.
Je me disais bien que le comportement adorable de ce démon n'allait pas durer longtemps. Je soupirai intérieurement ne montrant pas ma déception. D'une certaine manière, il avait réussi à me calmer, quelques minutes avant j'avais envie de tout casser, de m'effondrer, tous ses sentiments négatifs avaient disparu.
-Tu n'oserais pas ?
Un sourire diabolique s'afficha sur son visage, ce qui signifiait sans aucun doute : " tu veux essayer, voir si je n'oserais pas ".
-Non, je n'oserais pas, je tiens trop à toi maintenant pour te mettre dans un coffre, tu vaux mieux que ça.
Mon cœur s'emballa, Alex tenait à moi, il y avait un problème quelques part. Mais pourquoi entendre ça me faisait des papillons dans le ventre.
-Tu tiens à moi ?
-Oui, si tu savais à quel point ça me ferait mal au cœur de devoir te mettre dans un coffre, en revanche sur le toit, ça peut être bien. Fit-il en rigolant, bien trêve de bavardage, monte princesse et allons discuter ailleurs.
" Mais quelle écervelée je suis. " j'avis failli croire qu'Alex avait des sentiments pour moi, il ne faisait que rigoler pour se moquer de moi.
Je montai énerver et boudeuse dans la voiture, j'attacha ma ceinture et n'osa plus regarder Alex, du certaine manière j'étais en colère contre lui, pourquoi fallait-il que je sois toujours en colère contre Alex.
- Lys, je peux savoir pourquoi t'as l'air si en colère ?
- Laisse tomber Alex, ça ne te regarde pas.
- Il y a clairement quelques chose qui cloche, c'est parce que je t'ai menacé de te mettre sur le toit ?
- Je suis pas en colère, donc conduit sans poser de question.
Il rigola et me pinça la joue, ce geste me fit sursauter, sa main était froide, j'écarta sa main et regarda par le fenêtre tout le long du trajet. Ce garçon avait sans doute plusieurs personnalité, je ne le comprendrais jamais.
Il ne me ramena pas chez moi, mais chez Daven, la maison que j'avais quitté pratiquement une heure plus tôt.
En entendant la voiture, Daven se précipita dehors et dès que je sortis de la voiture, il m'enlaça dans ses bras, je ne sentais pas sa chaleur corporelle, sa main caressait mes cheveux avec bienveillance et directement, je sentis une certaine joie m'envahir, ainsi que le soulagement d'être entouré de personne aimant comme lui.
-Lys, je suis sincèrement désolé.
-Non, c'est moi, je voudrais m'excuser envers vous deux, j'ai agi impulsivement, sur le trajet j'ai pu réfléchir tranquillement. Dites-moi ce que je dois savoir.
Sur le visage de mon soi-disant professeur d'histoire qui était tout aussi soulagé que moi, s'afficha. Quand il souriait, il était si beau, que mon cœur s'envolait à chaque fois que je le voyais.
-Si tu veux la vérité je te la dirais, entre et tu pourras me poser toutes les questions que tu veux. Plus aucun mensonge maintenant que de la vérité.
Il tendit le bras pour me montrer la direction la porte, Alex ne nous suivi pas, il avait encore une fois changé de comportement, redevenu ce vampire froid, mais moi je savais que son cœur était chaud, il ne savait pas exprimer ses sentiments.
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