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Chapitre 3


                                                                                                                                                                                  Kassidy

À la fin du cours d'espagnol, je vais retrouver M & M et on va dans le couloir ou les autres nous rejoignent. Ils racontent leurs deux heures de cours qui viennent de s'écouler.

Je pense à Tony, il est bizarre. Je ne sais même pas comment il a réussi à me faire rire sincèrement. En temps normal personne n'y arrive en dehors de Téo et  Johanna.

Johanna c'est ma bouffée de fraîcheur qui m'aide à avancer. Cette fille est un ange tombé du ciel : au café on parle on rit et au lycée je l'ignore et elle, elle comprend. C'est la deuxième personne qui connaît ma vie, enfin pas tout parce qu'elle n'a que 16 ans et certains épisodes de ma vie sont trop durs pour qu'elle puisse les entendre. Johanna pense que je devrais arrêter de me comporter comme une garce sans cur, mais en réalité j'ai trop peur de ce qui se cache derrière ma carapace. C'est lâche je sais mais je n'ai pas la force de tout avouer à mon entourage parce que je sais que ce sont mes amis temps que je suis intéressante pas en tant que la fille brisée par la vie. Je pense que si j'ai des « amis » comme eux c'est que je l'ai mérité. Soudain je sens des bras passer autour de mon ventre et me coller contre un torse. Je sursaute.

« – T'inquiètes, mi guapa*, ce n'est que moi. »

Soulagée je m'appuie sur le torse fort de Téo, pose ma tête dans le creux de son épaule il ferme les yeux. Téo, c'est toute ma vie.

« – Tu avais quoi comme cours ?

– Deux heures d'espagnol.

– Mmm et qu'est-ce que tu as appris de beau ? »

J'ouvre les yeux et je vois Tony qui fait un check à son ami qui est blond. Mon voisin est vraiment beau. Il parle avec animation avec ses amis. Je réponds à Téo sans quitter le petit groupe du regard.

« – À me défendre. »

Intrigué, mon meilleur ami suis mon regard et tombe sur les trois garçons qui se sont subitement mis à nous fixer avec insistance. Téo me chuchote :

« – Ne me dis pas que c'est la nouvelle cible ? Le brun trop canon ? »

Amusé, je fronce les sourcils et le rassure :

« – Non, c'est mon nouveau voisin de table. »

Abasourdi, il me lâche et s'écrit :

« – Tu vecino ! ¿ Eres seriosa ?* »

Je ris et sous les regards inquiets de mes amis il m'entraîne dans un coin isolé comme un petit ami jaloux, je souris à cette pensée. Il a tout du petit ami parfait.

« – Tu as un voisin de cours, tu souris et tu rigoles ! Dis-moi t'as fumé quoi ce matin ?

– Rien du tout.

– Tu vas vraiment pas sortir avec lui ni avec ses potes ? Tu m'as promis d'arrêter de faire ta pute ! En plus le mec à la peau couleur café est trop sexy ! Je pourrai pas supporter de le voir brisé ! Je t'ai déjà dit que tu t'étais assez vengée sur sur la gent masculine ! »

Oulàlà il est remonté mon Téo ! Ça, ça veut dire qu'un mec lui a tapé dans l'il ! Cupidon a encore frappé !

« – Téo ! C'est bon j'avais juste pas le choix, c'est lui qui s'est mis à côté de moi !

– Alléluia ! Ma protégée sociabilise. »

Je glousse. La cloche sonne. Je lui fais un bisou sur la joue et on se dirige vers mes prochains cours bras dessus–bras dessous.

                                                                                                 * * *               

La journée terminée, je dépose Téo chez lui et rentre à mon appartement que je partageais il n'y a pas si longtemps avec mes parents. Triste à cette douloureuse pensée, je pose mes affaires et lance la playlist « Mélancolie » avec mon iPod. Toutes les enceintes, réparties par mes soins dans toutes les pièces de l'appartement, se mettent à déverser des douces musiques qui ont le don de me calmer. Je me rends dans la pièce de travail de ma mère : son dressing. Elle était mannequin. Je touches les précieuses étoffes de ses habits et prends dans mes mains tremblantes un cadre montrant une photo de ma mère. Elle était si belle. J'ai ses cheveux noirs de jais, sa bouche et son nez, mais j'ai pris les yeux bleus de mon père. Maman avait des yeux de la  couleur du café.

                                                             « Papa m'a dis mon fiston [...]

                                                               Remplis ton coeur de béton

                                                           Car un jour nous, nous quitterons »

Lartiste n'a jamais eu aussi raison et je n'ai jamais été aussi hypocrite de ma vie. Je caresse du doigt les traits fins de ma mère. Je sens une larme couler sur ma joue, suivi d'une autre puis d'une autre encore. J'éclate en sanglots. Je m'adresse à l'image.

« – Maman, pourquoi t'es partie ? Pourquoi tu m'as laissé toute seule ? »

Je pleure pendant un quart d'heure puis mes larmes finissent par se tarir. Soulagée d'avoir évacué ma peine je me lève, sors du dressing et j'en ferme soigneusement la porte. Voilà où j'en suis réduite : hypocrite le jour, brisée la nuit. Je soupire et me dirige vers la salle de bain. J'ai besoin d'une douche pour faire tomber mon masque. Je me démaquille et me déshabille. Je me glisse sous l'eau chaude et la laisse me débarrasser de mes problèmes et de mon immense chagrin.

 Une fois artificiellement libérée du poids qui pèse sur mes épaules je sors de la douche et rejoins mon dressing, j'enfile un short noir de pyjama et un débardeur bleu marine à fines bretelles. Je vais dans le salon et m'installe à la table. Je sors mon agenda, je dois m'avancer pour jeudi parce que demain je suis de service au café. J'ai une rédaction en espagnol à faire pour ce jour-là. Mes pensées s'égarent vers mon nouveau voisin de table. C'est le premier a oser s'asseoir à côté de moi malgré ma réputation car je ne me fais pas d'illusion je sais qu'il la connaît. Au lycée TOUT le monde sait qui je suis. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment il a réussi à me faire rire et à me mettre de bonne humeur tout en me méprisant. Je vois bien qu'il ne m'aime pas – et je ne l'aime pas non plus – mais je l'intrigue. Il faut avouer que je ne comprends pas pourquoi Tony a disparu à la pause de midi. Non pas que je l'ai cherché, hein, mais il n'était pas en cours et non je ne le surveille pas c'est juste qu'il m'a agacée alors je vérifiais sa présence pour ma sécurité. Bien sûr ! Qui je crois berner ? Sûrement pas moi. Mes devoirs terminés, je vais dans la cuisine pour me faire à manger. Je n'ai pas très faim alors je me fais de simples pâtes au pesto. Une fois mon repas avalé je trouve mon iPod et mets ma playlist « reggaetón ». Rien de tel pour me mettre de bonne humeur ! Sur la musique entraînante de « el taxi » de Pitbull, je rejoins la cuisine en me déhanchant en rythme. Je sors mon mixeur chéri et me dirige vers le saladier à fruits. Voilà ma grande spécialité, ma face cachée : les smoothies. Et bien évidemment un peu de glaces. Ce soir ce sera fraise–chocolat le fameux « fraicolat ». Un vrai délice, je lave les fruits et m'applique à casser les glaçons toujours en dansant.

Mon dessert achevé je me sers un verre et range le reste au frigo en compagnie du classique banane–chocolat et de l'exotique mangue–fruits de la passion qui datent d'hier, je les avaient préparés pour mon père afin de faire pencher le balance de mon côté pour mes futures études qu'il refuse de me laisser entreprendre. Je vais m'asseoir sur mon canapé en cuir devant le gigantesque écran plat que j'allume. Je décide de regarder un film. J'éteins la musique et lance Sexy Dance 4. J'adore ce film pour les similitudes entre le personnage d'Émily et moi : nos pères ne nous comprennent pas, même si je ne veux pas devenir danseuse. J'aime aussi les chorégraphies et bien sûr mater les mecs qui sont canons, je ne suis qu'une fille après tout...

1 : ma belle

 2 : Ton voisin ! Tu es sérieuse ?



Voilà le chapitre 3, je m'excuse pour ceux qui ne parlent pas espagnol et qui doivent à chaque fois regarder les notes en bas de la page. Je préfère vous prévenir pour ceux qui sont dans ce cas et qui vont continuer à lire mon livre: vous n'êtes pas au bout de vos peines ... J'attends toujours de votre part des commentaires positifs ou négatifs, je prends tout. N'hésitez surtout pas pour les questions je suis là pour y répondre. J'espère que vous continuerez à lire mon histoire lors de la sortie du prochain chapitre... 


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