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Chapitre 3


Aria

La journée me semble interminable, j'ai perdu la notion du temps. Je passe mon temps à regarder autour de moi dans l'espoir qu'il se passe quelque-chose d'intéressant ou autre, en vain. Je m'ennuie profondément. Je me lève à différentes reprises pour observer ce qui m'entoure. Mais je n'ai rien à faire. Il n'y a pas un livre, pas de télé, rien pour m'occuper.

Quand je vois le soleil coucher, je sens une libération. Edward ne devrait plus tarder à me rendre visite. C'est ma seule motivation à rester enfermé dans cette chambre, sinon je serais déjà sortie de cette pièce et j'aurais divagué dans cette bâtisse. Il faut vraiment que j'arrête de penser à lui, à ce prince !

J'ai beaucoup parlé avec Lizzie, elle est très gentille et m'a permis de ne pas m'ennuyer pendant quelques longues minutes. Même dans mon « monde » à moi, je n'avais personne comme elle. Elle est à l'écoute de mes besoins et de tout autre chose. C'est sûrement la seule personne à qui je peux faire confiance afin de lui parler de ce qui est en train de m'arriver. Edward, est quand même prince, je ne peux pas lui confier mon secret, il pourrait prendre des mesures s'il me pense dangereuse pour son époque comme la guillotine.

Plus tard dans la soirée, elle m'a apporté mon premier vrai repas, un potage de légumes frais du jardin, m'a-t-elle dit accompagné de pain de seigle. Cela n'ai pas très calorique, mais ça m'a redonné des forces.

J'ai prévenu Lizzie que je ne mange pas de viande. Ce détail de mon alimentation est très important pour moi et je ne compte pas en changer. Le fait d'avoir décidé de manger de la viande est un choix purement personnel qui doit être assez rare pour cette époque.

Après ce repas, Lizzie m'a préparé de quoi me nettoyer le visage. Adieu ma petite routine du soir avec mon démaquillant, ma crème hydratante et mon sérum pour le contour des yeux et bonjour aux produits naturels de l'époque dont j'ai droit pour le plus grand bonheur de ma peau. En effet, de ce que j'ai entendu les femmes ont une peau de poupée, le tout avec des solutions purement naturels. Ma peau n'était pas en mauvais état mais souffrait des inconvénients de mon époque comme la pollution.

Après ce petit rafraîchissement, Lizzie m'apporte une petite fiole contenant une sorte d'huile.

—    Qu'est-ce, Lizzie ?

Je secoue le petit flacon entre mes doigts et observe le liquide s'agiter à l'intérieur.

Je compte bien me plier aux coutumes de ce siècle que ce soit niveau beauté ou nourriture même si après réflexion ne pas manger de viande est quelque peu condescendant pour cette époque. Ils vont tout de même chasser afin de ramener à manger à la maison.

—    C'est de l'huile de myrrhe, Mademoiselle. Cela a des propriétés anti-inflammatoires, malgré la magnifique peau dont vous disposez cela peut toujours être utile, m'explique-t-elle.

Il ne m'en fallait pas plus. Je laisse m'appliquer cette huile dans un massage agréable. Jamais personne ne s'était occupé aussi bien de moi.

Lizzie m'a, par la suite, ramené comme un mélange à base de lait d'amande et je ne sais trop quoi. Je trouve ça génial à utiliser ! C'est tellement plus sain que tous les trucs chimiques que nous utilisons au vingt-et-unième siècle.

Grâce à un peigne, elle m'a ensuite aidé à démêler ma crinière de feu. Longtemps, j'ai été critiqué pour la couleur de mes cheveux. Mais jamais l'idée d'une teinture ne m'a traversé l'esprit.

Elle me souhaite finalement une bonne nuit et quitte la chambre en me disant à demain. Je suis ravie de dire au revoir au réveil brutal de mon téléphone, pour finalement dire bonjour au réveil en douceur dans un château comme une princesse !

Quelques bougies étaient encore allumées dans ma chambre diffusant une ambiance tamisée qui était très agréable. Je trépigne d'impatience en attendant qu'Edward arrive. Pourtant les minutes passent, et mon corps se laisse doucement tomber dans un sommeil léger.

Je sursaute quand j'entends le bruit d'une porte qui s'ouvre. Malheureusement, je me tourne oubliant momentanément que je me trouve au bord du lit et qu'il n'y a donc que le vide après ça. Je me retrouve sur le sol et je grogne de frustration et un petit peu de douleur. J'ai toujours le don pour me mettre dans des situations embarrassantes.

—    Vous êtes toujours à mes pieds à ce que je vois, dit-il avec humour.

Je repense à la scène de la boue, puis à maintenant et je me rends compte qu'il a effectivement raison.

Après cette petite remarque, il m'aide à me relever. Mes mains touchent les siennes pour mon plus grand plaisir. Edward ne doit être qu'un fantasme dans ma tête, toutes les filles ont déjà rêvé de rencontrer un prince et de devenir princesse. Mais bon je ne suis plus une enfant, j'ai vingt ans maintenant et même si je me trouve face à un prince, je ne deviendrais pas princesse.

—    Comment allez-vous, Aria ? Outre cette petite chute.

Je suis certaine qu'il me demande ça pour me taquiner, au vue de son petit sourire moqueur.

—    Parfaitement bien puis cette chute est insignifiante. Je suis assez maladroite.

—    Je ne peux vous contredire, s'exclame-t-il.

Nous explosons de rire suite à cette remarque. Il en fallait parfois si peu pour rigoler et je retomberais cent fois si je pouvais encore entendre son rire.

—    Je venais vous voir pour vous informer d'un bal tenu demain soir au château, j'aimerais que vous m'y accompagnait.

Je manque de m'étouffer. Accompagner le prince ?! Moi, Aria, une inconnue à ses yeux, même pour moi ce n'est encore qu'un inconnu. De plus, que vont penser les autres alors que pour eux, je ne suis qu'une villageoise qu'ils n'ont jamais vu dans leur village.

—    Vous accompagner ? lui demandé-je, dans l'incompréhension la plus totale.

Pourquoi moi et pas une autre ? Pourquoi une pauvre fille paumée et non, une autre fille bien plus belle, qui connaît bien mieux son époque ?

—    Oui. Je serais très ravi que vous acceptiez, Aria.

Je ne peux pas refuser cette invitation. Parce que ça me permettrait de m'intégrer un peu plus mais également d'être avec lui, de passer du temps à ces côtés.

—    C'est d'accord dans ce cas, souris-je timidement.

—    Je pense que certaines jeunes femmes risquent de jalouser de vous voir à mon bras mais ne faîtes pas attention aux remarques qu'elles pourront tenir à votre égard, me confie-t-il.

Je ne suis pas vraiment du genre à faire attention à ce que pense les autres.

—    Très bien, Edward.

—    J'adore la façon que vous avez de prononcer mon prénom, Aria.

S'il savait que ça me fait la même chose quand il prononce le mien. Une véritable explosion de papillons dans mon ventre.

Après cette confession, il me dépose un doux baiser sur la tempe.

—    Passez une excellente nuit, Aria.

—    Vous de même, Edward.

La porte se referme dans son dos quand il quitte la pièce. Je lâche un soupir en prenant ma tête dans mes mains. Qu'est-ce qu'il est en train de m'arriver ? Qu'est-ce qu'il me fait ?

Toutes ces questions tournait en boucle dans ma tête m'empêchant de dormir. Je me décide donc à profiter de cette insomnie pour aller faire un petit tour du propriétaire. Je ne sais pas vraiment si j'ai le droit, je ne sais même pas si toutes les personnes qui vivent au château savent que je dors ici. J'ai essayé de résister mais l'envie est trop forte, de plus je me dis qu'il est tard et que tout le monde est en train de dormir.

Je dépose ma main sur la poignée et me souvient de la fois où j'avais fait de même avec l'armoire dans ce manoir. Déjà cette fois-là, je m'étais laissé guider par ma tentation et un jour celui-ci me jouera des tours.

Je me glisse dans le couloir où je découvre qu'il fait très froid. Cette petite chemise de nuit n'est sûrement pas suffisante pour cette virée nocturne mais peu importe, je ferais avec.

J'emprunte un couloir essayant de me souvenir par lequel je passe pour être sûre de savoir retourner dans la chambre. En tout cas, le château a l'air très grand, les couloirs semblent interminables. Je tourne à l'intersection d'un couloir pour en rejoindre un autre sauf que je me confronte directement à un corps massif, je n'ose pas relever les yeux, c'est pourtant ce que je fais.

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