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Chapitre 4

    Je remontais presque en courant les escaliers, la gorge nouée. Je ne devais pas pleurer. Pas encore. Nous nous sommes revus, d'accord. Mais cela n'ira pas plus loin.

    C'était juste un accident qui a entraîné une grande coïncidence. Le retrouver ici, aujourd'hui, alors que je ne l'avais jamais revu, venait de complètement me chambouler. Jamais je n'aurais pensé et cru le revoir.

Toujours aussi beau.
Toujours aussi imposant.

    Il n'a pris qu'une année et pourtant j'ai l'impression qu'il en a pris au moins cinq. Le revoir a été un réel choc pour moi, même si je me suis efforcée à le cacher. Il m'a aidée. Il m'a raccompagnée chez moi. Sa gentillesse n'a toujours pas disparu, ainsi que sa détermination. Toujours autant déterminé à ce que l'on accepte ses propositions et que ne l'on n'en refuse aucune. Et malheureusement, nous n'avons pas perdu cette grande attirance qui nous unit tous les deux.

    Son regard m'a encore frappé comme un violent et désagréable coup de soleil. Ses cheveux blonds sont toujours aussi longs, correctement coupés au niveau des épaules. Sa taille n'a guère changé, alors qu'il a pourtant pris en muscle. Il est encore plus beau que dans mes souvenirs...

    J'ouvris en vitesse ma porte d'entrée, avant de m'engouffrer dans la pièce principale. Tous mes nerfs se relâchaient au moment où j'aperçus mon fils, les yeux brillants, en train de jouer avec Mary. Dès qu'il m'eut vu, son regard pétilla encore plus. Ses grands yeux bleus ne me quittaient plus et il commençait à tendre les mains dans ma direction.

    Je me précipitais vers lui et le pris dans mes bras. Je respirais sa douce odeur, en essayant de calmer mes battements de cœurs qui étaient encore bien emballés depuis l'altercation.

— Maman ! s'exclama mon petit bout de chou, en battant des pieds.

— Eh bien, toujours autant ravi de voir sa mère, rigola Mary, en se levant du canapé.

— Merci de l'avoir gardé, Mary.

— C'est quand tu veux, ma petite Camilla ! Bon je dois te laisser, j'ai un repas à préparer ! Bonne soirée à vous deux ! s'exclama-t-elle avec un grand sourire aux lèvres, avant de déposer un baiser sur nos deux joues.

     Je la remerciais encore, puis me laissais tomber sur le canapé, toujours mon fils dans les bras. Il remua un peu contre moi, en me bafouillant quelques mots, avant de se laisser endormir petit à petit. Je le serrais davantage contre mon corps, en faisant de légères caresses dans son dos.

    Pendant ce temps je laissais mes pensées divaguer, en n'essayant de ne pas laisser éclater ce sanglot qui me guettait depuis que je l'avais revu. Je m'allongeais sur ce canapé miteux, toujours mon fils dans les bras. J'attrapais une couverture qui se trouvait par là et la remontais sur nos deux corps. Je fermais à mon tour les paupières, en espérant partir aussi vite que mon Diego dans le pays des rêves...

**

    Un bruit sourd venait d'un seul coup me rompre de mon sommeil. Je me réveillais en sursaut, me levant brusquement du canapé. Je tournais en rond, avant de m'apercevoir que Diego n'était plus dans mes bras. Plus là. Mon cœur loupa un violent battement, suivit d'une boule de stress qui s'était immédiatement logée dans mon cœur.

    La panique venait de m'envahir et je commençais à l'appeler de plus en plus fort. Soudainement, une voix vint à mes oreilles, suivi d'un rire. Ce rire ne pouvant qu'appartenir à mon fils. Je me précipitais dans ma chambre et mon cœur loupa quelques battements en voyant la scène qui se déroulait devant moi.

    Diego était assis sur le lit, en s'amusant à tirer ses cheveux...

— Arrête de faire ça, petit ! Je te l'ai déjà dit ! s'exclama Emilio, en se retenant de sourire.

    Même s'il ronchonnait, il n'interdisait cependant pas à Diego d'arrêter. Il ne cessait plus de rire et le sourire d'Emilio ne cessait lui, de s'agrandir. Je m'avançais dans la pièce, en admirant encore ce spectacle.

    Emilio entendit le sol grincer et se retourna pour me fixer. Diego tourna lui aussi la tête et commença à m'appeler, en agitant comme à son habitude les bras et les jambes. Je déglutissais et il me fallu quelques bonne secondes, avant de le prendre dans mes bras.

— C'est ton fils ? me demanda Emilio, me faisant sursauter.

— Quoi ? Bien-sûr que c'est mon fils... dis-je tout bas, en le regardant dans les yeux.

    Il se leva d'un mouvement, du lit, puis s'avança vers moi. Il s'empara d'une mèche de mes cheveux, en ne me quittant plus du regard.

— Il n'a obtenu que ton sourire. Tout le reste vient de son père...chuchota-t-il, en posant un doigt sur sa joue.

    Pendant que Diego riait, j'étais littéralement entrain de me décomposer. L'a-t-il su ? L'a-t-il deviné ? Non c'est impossible... Certes la ressemblance est là, mais il ne peut pas le savoir comme ça...

Non...

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