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Chapitre 3

    Des chaussures parfaitement cirées se trouvaient à côtés des deux cadavres. Mon cœur commença à sérieusement s'emballer et voulant voir la vérité en face, je relevais petit à petit la tête.

    De longues jambes, marquées par un pantalon très serré, qui montrait bien cette musculature qui se cachait sous ce tissu. Un torse ayant bien changé, comparé à avant. Des bras fermement croisés, certaines veines en ressortant plus que d'autres.
Tout son corps était tendu. Une aura de danger émanait de lui. Mais cette attirance et ce sombre désir qui nous unissait, était toujours bien là.

    Une grande inspiration prise, j'osais enfin lever entièrement la tête. Ses magnifiques yeux, de la même couleur que Diego, étaient entrain de me fixer. Intensément. Je n'arrivais pas à détourner mon regard du sien ; il m'hypnotisait, comme toujours. Ce petit sourire en coin que j'avais l'habitude de voir n'était plus là ; seul un froncement de sourcils apparaissait sur son visage. La colère l'habitait.

    Nous nous fixions pendant de longues secondes, avant que je ne m'abaisse et ramasse avec peine ma peluche.

— Merci... murmurais-je, la respiration courte.

    Je me retournais ensuite, remettais mon sac sur mon épaule, puis partis à grande enjambées de ce lieu.

— Camilla ! hurla cette voix grave, me faisant ressentir un tas d'émotions.

    Je descendais en vitesse les quelques marches d'escaliers, avant d'être rattrapée par le bras. Je savais que c'était lui ; un frisson m'avait parcouru et mes battements de cœurs s'étaient dangereusement emballés.

– Comment vas-tu ? As-tu mal quelque part ? me demanda-t-il, une lueur d'inquiétude apparaissant dans ses magnifiques yeux bleus.

— Je... je vais bien, répondis-je, en me dégageant de son étreinte.

    Il fronça les sourcils ; ses mains se posaient sur mes épaules, avant que ses yeux ne se baladent sur tout mon corps.

— Il faut mettre de la crème sur ton bras.

— Ça va, je t'assure, avouai-je, en retirant mon bras.

    Je repris mon chemin, marchant de plus en plus vite. Mais évidemment, c'était sans compter sur Emilio qui venait une nouvelle fois de m'attraper.

— Calme toi bon sang ! Je ne vais rien te faire, s'exclama-t-il, en s'adoucissant légèrement sur la fin.

— Il faut que je rentre chez moi.

    Emilio laissa échapper un soupir, avant d'emprisonner ma main de la sienne. Je le regardais perdue, jusqu'à qu'il me chuchote tout près de l'oreille :

— Je te ramène chez toi. Et ne refuse pas.

    Un long frisson venait de glisser tout le long de mon corps, avant que je n'hoche la tête, complètement piégée. J'aurais dû lui dire non. Mais je n'ai même pas été capable de sortir une réponse négative. Il ne m'aurait jamais laissée et je le connais assez bien pour savoir qu'il m'aurait suivi.

    Un sourire éclatant venait de faire son apparition sur ses lèvres. Emilio m'entraînait plus loin dans une voiture noir, blindée. Je me laissais nerveusement glissée sur les sièges, sa jambe venant se coller à la mienne. Il referma la portière et dicta quelques paroles en italien à son chauffeur, que je ne n'eus du mal à comprendre.

     Emilio me demanda mon adresse, que je lui donnais aussitôt, en débitant une série de paroles.

— Calme toi, ma petite brebis. Je ne vais rien te faire, souffla-t-il, en posant une main sur ma cuisse.

    Ma brebis. Le fameux surnom qu'il m'avait donné après être tombée dans un enclos remplis de brebis et d'agneaux...

     Néanmoins je me ressaisissais en vitesse, puisqu'en moins de deux j'enlevais sa main qui s'était intentionnellement logée sur ma cuisse. Emilio poussa un long soupir, mais ne disait rien. Je sais qu'il me fixait et j'étais obligée de détourner la tête afin de ne pas croiser ses yeux. Je resserrais la peluche contre moi, pendant qu'il s'écartait de mon corps.

    Le trajet me parut beaucoup plus long que d'habitude, avant que nous n'arrivions enfin dans mon quartier.

– Camilla. Tu n'habites pas ici, je me trompe ? demanda-t-il gravement, en observant les lieux délabrés.

— Nous n'avons tous les moyens de vivre comme toi, soufflai-je, en ouvrant la portière.

— Je ne voulais pas t'insulter et insulter qui que ce soit ; mais Camilla, regarde moi cela ! C'est presque en ruine ! s'exclama-t-il après être sorti de la voiture, en observant encore les lieux.

— Je sais. Ça fait presque deux ans que je vis ici.

    Il s'approcha de moi, avant de me saisir les poignets dans une incroyable douceur.

— Tu ne peux vivre ici.

— Pourtant si, dis-je, en reculant de quelques pas.

— Merci pour ce que tu as fait. Merci de m'avoir également raccompagné. Au revoir, Emilio, repris-je, ma voix se faisant de plus en plus chevrotante.

    Je m'avançais ensuite jusqu'à la porte, jetais un dernier coup d'œil à cet homme, avant de me retourner et de m'engouffrer dans l'immeuble.

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