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Chapitre 22

    Avec avidité, ma langue se fraya un chemin. Camilla ne refusa pas mais ce gémissement qu'elle venait d'émettre, venait de me faire perdre toute raison. Je la fis reculer, jusqu'à que son corps rencontre le mur. Je plaquais mes deux mains de chaque côté de sa tête, en replongeant davantage sur ses lèvres.

Ça m'avait tellement manqué.

    Camilla passa une main dans mes cheveux, et cela ne faisait que renforcer mon désir. Ses lèvres venaient se remuer contre les miennes, comme nous avions l'habitude de le faire, il y a deja trop longtemps à mon goût. Dire que j'ai passé tout ce temps, loin d'elle. Et loin... de mon fils.

    Finalement Camilla stoppa notre baiser, haletante, les joues rosies. Ses yeux noisettes étaient cette fois-ci envahis par le désir : ce que je ne connaissais que trop bien, malheureusement. Ma bouche était encore chaude et je luttais contre moi-même pour ne replonger sur ses douces lèvres. Mais si elle avait arrêté, c'est qu'elle avait une raison.

Quelque chose la tracassait. 

— Que se passe-t-il, mio tesoro ?

    Elle serra la ceinture du peignoir, en remontant la tête, afin que nos regards se croisent.

— Que s'est-il passé quand je me suis enfuie ? Quel a été ta réaction, Emilio ? me demanda-t-elle soudainement, sans reprendre son souffle.

Enfin...

— J'étais dévasté. J'étais perdu, faible, effrayé. J'avais complètement ruiné la chambre. Notre chambre, répondis-je directement, le cœur se serrant en se remémorant ces houleux souvenirs.

— Je suis resté pendant deux mois enfermé dans la pièce. Je ne sortais plus, ne faisais plus rien, repris-je.

     Camilla m'observa, un éclat de tristesse venant habiter ses prunelles noisettes.

— M'as... m'as-tu recherché ?

Je n'ai fait que ça.

— Oui. Je n'ai pas cessé de te rechercher. Tu as dû croire que je t'avais abandonné, mais jamais je ne l'ai fait, Camilla. Je t'ai cherché et je n'ai jamais, ô grand jamais, abandonné.

— J'ai engagé une détective pour te rechercher. Et je n'ai compris que beaucoup plus tard, qu'elle m'avait menti ; elle me disait que tu avais changé de nom, de physique... alors que tout cela était faux. Elle m'avait complètement berné.

    Son visage se décomposa légèrement, avant qu'elle n'inspire, les yeux clos.

— Qu'as... tu fait par la suite, Emilio, continua-t-elle, une larme roulant le long de sa joue.

J'ai continué. Encore et encore. Sans relâche.

— J'ai engagé un nouveau détective. Et un mois plus tard, nous avions enfin retrouvé ta trace. Je savais désormais où tu te trouvais...

— Pourquoi avoir attendu autant de temps, avant de venir me voir ? bégaya-t-elle, la lèvre tremblante.

— J'avais peur. Peur de ta réaction. J'étais effrayé et je ne savais comment gérer cela. J'ai dû me préparer pendant de longs mois car j'étais complètement perdu. Je restais enfermé dans notre chambre, avec juste cette pensée en tête : nous t'avions retrouvé.

— Puis... repris-je, j'ai finalement tout relâché et du jour au lendemain, je l'avais décidé : je voulais te retrouver. Te parler. Te revoir.

— Rien n'était pas un hasard, alors ? chuchota-t-elle, en posant ses mains sur mon torse.

— Non. Je le savais.

    Ses larmes continuaient de couler et je ne savais, quelle émotion dominait ses pensées. Encore une fois, j'étais perdu.

— J'ai cru que ma disparition ne t'avait...

— Ça m'a dévasté, la coupais-je immédiatement.

    Camilla enleva une main de mon torse, venant désormais essuyer ses yeux avec celle-ci. Elle reniflait en frottant son visage, mais des larmes continuaient encore de couler.

— Alors si... tu m'as recherché...c'était pour...

— Deux raisons. Deux magnifiques raisons, la coupais-je une nouvelle fois, en embrassant tendrement son front.

— Je ne te l'ai jamais dit avant et je le regrette. Regarde moi, Camilla.

    Nos yeux se croisaient enfin et je ne pus m'empêcher de déposer un nouveau baiser sur son front.

Ti amo. Je t'aime, déclarai-je contre contre sa peau, le cœur battant à chamade.

    Un hoquet sortit de sa bouche, avant qu'elle ne plaque ses mains dessus. Ses yeux se remplissaient de nouveau de larmes et il n'en fallait guère plus pour qu'elles glissent le long de ses joues rosies.

    Avant, je n'avais jamais prononcé cette phrase. Je ne m'étais rendu que trop tard de mes sentiments. Je n'ai pu lui dire ce que je ressentais avant car elle était partie...

— Et la deuxième raison, tu dois la savoir au fond de toi-même, repris-je.

    Son corps se raidit en une fraction de secondes, avant qu'elle ne secoue doucement la tête. Je l'entendais inspirer, les mains tremblantes.

— C'est... c'est Diego...

— Dis-le moi, Camilla. Je veux l'entendre.

    Elle essuya encore ses larmes, puis ce que j'attendais le plus arriva.

— C'est ton enfant. Diego est ton fils, dit-elle dans un souffle, en reposant lourdement sa tête contre mon torse.

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