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Chapitre 2

    L'air frais me faisait un bien fou. Mes cheveux bruns virevoltaient au gré du vent, retombant quelques fois sur mon visage. Les pointes étaient abîmées et elles avaient perdues de leurs douceurs. Pourtant, je n'irai pas voir dans les jours qui viennent un coiffeur ; mon fils était trop important et il nécessitait que mon argent ne soit dépensé que pour lui.

Après avoir marché un bon moment, je venais d'enfin arriver à ma destination préférée : le musée. L'entrée étant gratuite, n'importe qui pouvait en profiter. Néanmoins, pour certaines raisons de sécurité, des vigiles étaient disposés un peu partout et n'hésitaient pas à fouiller dans nos sacs.

Finalement passée devant ces tas de muscles, je pouvais déjà admirer au loin les nombreux tableaux qui étaient pour moi tous digne d'êtres de grands chefs d'œuvres. Je pris un petit flyer, avant de commencer à zigzaguer entre ces peintures. Mais néanmoins, même si elles ne se ressemblaient, je les trouvais toutes autant magnifiques. J'ai toujours adoré l'art et visiter les musées. Mais avec l'arrivée de mon petit ange, mes sorties s'étaient de plus en plus réduites et finalement arrêtées.

Je continuais ma marche, appréciant chaque parcelle de ces différents tableaux. Mais subitement, un groupe de personnes se mit à courir en direction de l'accueil. Voir ce comportement m'étonnait un peu, mais j'essayais d'y faire abstraction et de retourner à mon agréable contemplation. Enfin, je devais tout de même être assez intéressée par toute cette agitation, car sans faire exprès, je venais de trébucher et de me rattraper sur un tableau. De valeur, évidemment.

— Et vous ! cria agressivement une voix masculine, avant qu'une autre ne s'en suive.

Deux vigiles étaient en ce moment même en pleine course afin de m'attraper. En deux trois mouvements je fus emprisonnée par leurs bras, ne pouvant plus bouger.

— Veuillez immédiatement venir avec nous dans le bureau ! s'exclama l'un, en me crachant presque dessus.

Les deux hommes ne comptaient visiblement pas me lâcher, puisqu'ils étaient toujours accrochés à mes bras. Ils commençaient tous deux à marcher, d'une démarche déterminée et agressive, avant que je ne finisse ma course dans une salle. La lumière dans les yeux m'aveuglant, je me croyais être dans un commissariat jugée pour un meurtre. Je n'ai jamais osé voler un seul bonbon, alors faudrait-il peut-être qu'ils se calment un peu et relativisent...

— C'était un fâcheux accident, annonçai-je, en les regardant un à un.

Les deux molosses avaient presque les babines retroussaient, prêts à me sauter dessus.

— J'ai malencontreusement trébuché... repris-je, en commençant à jouer nerveusement avec l'ourlet de mon t-shirt.

— Vous étiez prête à voler le tableau, avouez-le ! cria brutalement l'un des molosses, me faisant sursauter.

Une main posée sur le cœur, je commençais à stresser de plus en plus. Il faut que je sorte d'ici. Je n'ai absolument rien fait et tout allait encore mal se terminer. Je ramenais mon sac vers moi, ce que remarqua immédiatement l'un des toutous. Il me l'arracha, avant de commencer à fouiller dedans.

— Je vous interdis ! commençais-je à m'énerver, en me levant de ma chaise.

Celui aux cheveux blonds commença à sortir une à une mes affaires, mais mes yeux se posèrent automatiquement sur cet objet. Le deuxième doudous de mon fils.

— Vous avez caché des choses à l'intérieur ? me demanda-t-il, avant de violemment tirer sur la fermeture qui se trouvait à l'arrière.

La peluche fut en un mouvement, ouverte, laissant toute la mousse en ressortir.

Cette peluche était sa favorite. Diego l'a réclamé toujours lors de ses balades en plein air. Je lui avais offert pour ses un an. Sa premier bougie. Et là. Cet homme venait de la massacrer en un mouvement. Inutilisable était désormais son nouveau nom. Un colère monstre monta en moi, en même temps qu'une immense tristesse.

— Vous n'aviez pas le droit de faire ça ! m'écriais-je à pleins poumons, en lui arrachant le doudou des mains.

Je balançais ce qui me venait directement en main : un pot rempli de crayons, avant de me retourner et de partir la boule au ventre.

— Revenez ici ! crièrent-ils en même temps, tandis que je faisais claquer mes chaussures contre le sol.

En moins de deux je fus rattrapée et un cri s'échappa de mes lèvres, quand mon bras fut agrippé avec force.

— Bon sang mais lâchez-moi ! Je n'ai rien fait ou volé ! C'était un accident !

Certains visiteurs commençaient à se faire de plus en plus nombreux, visiblement intéressés par ce houleux moment. N'en pouvant plus, des larmes de colère commençaient à dévaler mes joues.

— Mais laissez-moi !

Soudainement, un vigile tomba à terre. Puis le deuxième aussi dans un bruit sourd. Ils restèrent couchés au sol, en se tenant les parties intimes. Mon bras devenu rouge, était désormais libre.

Mais soudain, une nouvelle odeur s'écrasa contre mes narines. Mon coeur se dérégla en une fraction de secondes. Mes muscles venaient de se tendre. Cette odeur qui m'avait fait chavirer l'autre fois, venait de réapparaître.

Pour mon plus grand malheur.







**

( Comme vous l'aurez deviné, ce livre parlera d'Emilio, le petit frère d'Angelo ! Quelques années ont passé, comme je l'ai marqué, et ça ne se passe donc pas au même moment, où Angelo avait rencontré Flora, mais bien plus tard. 😘

J'espère que cela vous plaira !) ♥️

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