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Chapitre 8

— Mangez plus Elena, dit-t-il, en reposant sa fourchette.

Je secouai la tête de droite à gauche, les bras croisés contre ma poitrine. Et puis quoi encore. Je ne dois pas me laisser faire. Il faut que je rectifie tout cela. Je ne dois pas me laisser emprisonner dans ce somptueux palais.

— Vous n'avez mangé que l'entrée. Ne m'obligez pas à me lever, et à vous donner la becquetée, ajouta-t-il, l'air sérieux.

— Je mange ce que je veux. Je n'ai pas envie de manger plus, c'est tout, répliquai-je, en repoussant mon assiette encore pleine.

Le super prince poussa un long soupir, en se massant la tempe, les sourcils froncés.

— S'il vous plaît, Elena. Mangez plus. Je n'ai pas envie de vous voir tomber sur le carrelage. Cela vous ferez très mal, croyez-moi.

Je secouai ma tête comme une enfant, déterminée à ne pas l'écouter. Demetrio se leva soudainement de sa chaise, avant de se diriger de mon côté. Il tira la chaise qui se trouvait à mes côtés. Nous étions désormais face à face et on se fixait, tous deux très déterminés.

— Mangez, reprit-t-il, en rapprochant de nouveau l'assiette.

— Non.

Il fronça les sourcils. Il semblait énervé. Ses traits étaient désormais tirés et il ferma les yeux un court instant, avant de les rouvrir.

— Je sais que vous avez souvent eu des malaises à cause de cela. Alors mangez, je vous en prie.

— C'était prévisible. C'était sûr. C'était obligé. Vous avez bien enquêté sur moi, j'espère ? Les informations ont été convenables ? complétai-je, agacée.

— Je me devais de le faire, Elena. J'ai téléphoné à votre médecin, il y a peu. Vous êtes souvent prise de malaise car vous ne mangez pas assez. Cela est très mauvais pour votre corps, et je m'en inquiète. Nous allons donc, à partir d'aujourd'hui, changer et rectifier cela.

Demetrio attrapa la fourchette et me la tendit devant ma bouche.

— Vous croyez vraiment que...

Je n'eus le temps de finir ma phrase, qu'il venait de profiter de cette occasion pour me donner le morceau de viande. Je poussai un grognement, en le mâchant tout de même. Fier de lui, il esquissa un sourire, avant de découper un nouveau morceau.

— Même avec votre aire contrarié, vous êtes toujours aussi mignonne, continua-t-il, en me donnant une nouvelle fois la bouchée.

Mon ventre gargouillé ; il réclamait de la nourriture depuis ce matin. J'ouvris de nouveau la bouche, mais je m'emparai de la fourchette, en me replaçant correctement sur ma chaise.

— Voilà. Cela est beaucoup mieux, maintenant, souffla-t-il, en s'appuyant sur sa main.

— La viande est bonne. C'est pour ça, grommelai-je, en attrapant une pomme de terre qui passait par là.

— Je n'en doute pas, compléta-t-il, en ne bougeant plus de sa nouvelle place.

J'aurai dû manger hier soir. Cela m'aurait évité ce moment gênant. Néanmoins, je me vengerai. Je poussai un léger soupir, en ne lui jetant plus aucun regard. Il m'avait eu. Malheureusement.

**

— Votre château date de longtemps ? questionnai-je, en admirant les nombreuses peintures qui se trouvaient sur le mur.

— Du dix-huitième siècles, mais je l'ai rénové il y a quelques années déjà, me répondit-il, les mains derrière le dos.

— Jamais vous ne vous perdez ?

Voyant que j'avais dû mal à le suivre, à cause de mes petites jambes, Demetrio ralentissait enfin son allure.

— Non. Mais j'ai déjà organisé un cache-cache ici, avec mes petits cousins. Ils étaient six mais à la fin, ils n'étaient plus que cinq. Nous ne l'avons jamais retrouvé hélas, reprit-il, d'une voix étrangement sérieuse et calme.

Un frisson me parcourut le corps, tandis que je me rapprochai de lui.

— Et il est...

– Oh, il doit bien être quelque part, à errer. Si vous le trouvez, faites moi signe.

— Vous me faites une blague ? demandai-je d'une toute petite voix, en m'arrêtant subitement.

Demetrio se retourna, l'air grave, dramatique.

— Jamais je n'oserai rigoler sur ce sujet là, Elena, dit-il, l'air sombre.

Mon cœur s'accéléra violemment, pendant que je déglutissai péniblement. Mon gros point faible, je peux l'avouer, est tout ce qui touche au surnaturel : fantômes, morts vivants... Cela n'est définitivement pas ma tasse de thé. Je hais ce genre de truc.

— Combien... d'années se sont-elles écoulées ? questionnai-je tout bas, les mains devenues plus moites.

— Une seule année. La discussion est close. Cela me rappelle trop de mauvais souvenirs, répondit-il, avant de recommencer à marcher.

Oh mon Dieu.





**

(Merci pour vos retours sur ce livre !) ❤️

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