Chapitre 37
PDV Elena
Quelques jours plus tard.
— Tu veux faire une pause ? me demanda-t-il tout bas, l'air sérieux.
— Je peux encore tenir, ne t'en fait pas, répondis-je, en lui souriant.
Il acquiesça de la tête, en revenant devant son bureau. La réunion continua, tous les hommes de l'assemblée étant très attentifs à ses dires. Demetrio me jetait quelque fois des regards et comme toujours, mon cœur s'accélérait rapidement. Je pris en note ses dernières paroles, moi aussi très attentive. Demetrio termina finalement son discours, et tout le monde se leva. Je repliai toutes mes affaires, avant que je ne sente des bras m'encercler et un torse se plaquer fermement contre mon dos.
— Arrêtez s'il vous plaît. Cela n'est pas très correct.
Demetrio me retourna, avant de déposer un long baiser sur mon front. Mon cœur continua encore de se remuer, tandis que je posais ma tête contre son torse.
— Demain matin nous rentrons au palais, déclara-t-il contre mes cheveux.
J'acquiesçai de la tête et Demetrio posa une main sur ma joue, en la caressant délicatement. Un frisson s'amusait à parcourir mon corps.
— Le chiot pourra venir avec nous, reprit-il, ce qui me fit élargir mon sourire.
— C'était obligé, ricanai-je, en me détachant subitement de son étreinte.
Demetrio me rattrapa par le bras et je n'ai eu le temps de dire un seul mot, que ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes. Étrangement, je ne le repoussais pas, et j'osai même entourer sa nuque de mes mains.
— Cet après-midi, je t'emmène faire une balade, me souffla-t-il dans mon oreille.
— Impressionne moi alors, répliquai-je, un sourire en coin.
Demetrio haussa un sourcil, un magnifique éclat d'amusement venant se balader dans ses iris bleus.
— Je t'ai déjà impressionné, je pense. Tu sais la nuit dernière, quand j'ai enlevé mon...
— Mais tais-toi bon sang !
Un rire étouffé s'échappa de ses lèvres et il s'amusa à me lécher la peau. Je retirai à la hâte mes mains, en lui lançant un regard noir. Demetrio laissa de nouveau échapper un rire, en passant un bras autour de mon épaule.
— Allons-y, amore, amour.
**
— Cela te plaît ? me demanda-t-il.
— Oui mais je crois que le plus heureux de tous, c'est bien MisterCrispy.
— Il est vraiment... très agité comme canidé. Tu es sûre que tu ne lui donnes pas des vitamines à ce pauvre chien ?
Crispy s'amusa à courir de plus en plus vite, faisant voler de partout les milliers de grains de sable. La langue sortit et les oreilles pointant vers le haut, nul doute que ce merveilleux chiot adorait cette balade sur la plage.
— Que veux-tu. C'est encore un bébé, dis-je, les yeux émerveillés.
— J'ai envie de tester quelque chose... dit-il soudainement, en se grattant le menton.
Je me retournai et analysai ses traits de visage, l'air perplexe. Demetrio me regarda, un sourire machiavélique venant étirer ses lèvres.
Hum.
Ce n'est pas bon...
– Si je jette la boule de poil à l'eau, à ton avis, combien de temps mettrait-il à revenir au bord de la plage ?
J'écarquillai les yeux, profondément outrée par ses paroles énoncées.
— Essaye et je te jure Demetrio que tout ce qui se passera par la suite, tu le regretteras amèrement et même plus encore.
Sa glace tomba dans le sable, tandis que je me reculais de quelques pas. Demetrio observa son chocolat qui fondait.
— As-tu vraiment osé, Elena Ambresi ? me demanda-il gravement, en se rapprochant de moi.
Je ne vacillais pas croisai mes bras contre ma poitrine, l'air toujours aussi dur. Demetrio arriva, devant moi, me surplombant totalement. Un duel de regard commença.
— Idiot, dis-je spontanément, en le fixant.
— Avorton, répliqua-t-il directement.
— Crétin.
— Casse-pieds.
— Morveuse.
Commençant à avoir le cerveau mélangé, dû aux diverses recherches de surnoms, je posai un doigt sur mon menton et commençais à réfléchir. Mais... oui !
— Ah ! Conna...
Je fus coupée dans mon élan lorsque ses lèvres chaudes se collèrent aux miennes. Notre baiser prit soudainement fin, me laissant encore une fois, toute haletante. Demetrio se recula, néanmoins veillant à garder une certaine proximité entre nos deux corps. Il déposa un baiser sur mon front, sur mes joues, sur mon nez et revins sur ma bouche. Ses lèvres glissèrent jusqu'à mon oreille, me faisant ressentir une multitudes de frissons. Je l'entendis inspirer, avant que ces trois petits mots ne s'échappent de sa bouche :
— Ti amo, Elena.
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