Chapitre 32
— Non, déclarai-je sèchement, en me levant.
Étrangement, il ne me retenu pas, et j'en profitais donc pour aggriper les draps avec. Je commençai à les tirer, afin de me cacher le corps, mais il ne bougeait en aucun cas. J'exerçai la même chose, en tirant de toutes mes forces et en grognant également.
— Désolé Elena, ta tentative a échouée, dit Demetrio, en ayant lui aussi, les mains fermement agrippées contre le tissu.
Je poussai un juron, avant d'attraper à la hâte un peignoir et de me glisser dedans.
— Oh Elena, pourquoi me faire cela ? Enlève moi ce peignoir, voyons chérie. Ton corps est extrêmement bien mis en valeur, dans ces jolies sous vêtement. Ton fessier en plus de cela...
— Tais-toi Demetrio ! le coupai-je, en lui balançant le premier coussin qui me venait à la main.
Il laissa échapper un rire grave, puis se leva du lit. Mes joues prirent d'assaut une nouvelle couleur, en voyant tout son corps magnifiquement sculpté.
— J'aime la façon dont tu me regardes, chérie, reprit-t-il, un sourire en coin.
Je ne répondais rien quant à sa remarque et me dépêchai de regagner la salle d'eau. À peine avais-je mis un petit pied sur le carrelage froid, que je sentis de grands bras m'agripper la taille. Je fus levée en l'air, sous un cri de surprise, avant de terminer ma course sur un des comptoirs qui complétait la pièce.
J'allais protester quelque chose, quand des lèvres s'écrasèrent sur les miennes. Un tourbillon de sentiments venait m'accaparer, pendant que je me remuais sur le comptoir. Demetrio posa une main derrière ma nuque et d'un mouvement, approfondissait ce dangereux baiser.
— Je. Te. Déteste, dis-je avec beaucoup de difficulté, mes mots étant coupés par ses baisers.
Il m'embrassait une énième fois, en glissant ses mains sur mes joues, afin de réduire toutes mes chances de fuites. Il déposait par la suite, un baiser chaud sur mon front, avant de m'offrir l'un de ses nombreux sourires éclatants.
— Tu étais jalouse, murmura-t-il, en ne retirant plus ce fameux sourire.
— Et puis quoi encore ? Tu fais ce que tu veux, je te signale.
Demetrio posa sa bouche contre mon cou et un long frisson me parcourut.
— Avoue-le, reprit-il quelques secondes plus tard, en prenant d'un coup, un air tout à fait sérieux.
— Tu l'as embrassé sur le front et tu lui as tapoté la tête. Tu fais souvent cela avec les femmes ? crachai-je involontairement.
Demetrio haussa un sourcil, avant de laisser échapper un rire grave. Il se pencha à nouveau vers mon visage pour déposer un tendre baiser sur mon front.
— Autre chose ? me demanda-t-il.
— Tu m'as blessé, avouai-je subitement.
Il fronça les sourcils, un éclat d'inquiétude apparaissait dans ses yeux clairs. Je ne bougeais plus, tandis qu'il entrelaçait nos doigts.
— Après tous ces baisers que tu m'as donnés, Maria est-elle la seule femme qui ait pu goûter à tes lèvres ? repris-je contrariée, en repensant à ses paroles.
— Non, dit-t-il, en laissant une main sur mon menton et en déposant ses lèvres chaudes sur les miennes.
— Pourtant tu l'as dis, répliquai-je, en le repoussant.
— Je voulais connaître et voir ta réaction.
— Eh bien tu n'es qu'un crétin, renchéris-je froidement.
— Tu étais jalouse. Avoue-le moi, Elena.
— Tu n'auras pas ma réponse et maintenant je te pris de me lâcher, soufflai-je, en posant mes mains sur son torse.
Il émit un sourire, puis déposa un nouveau baiser sur mes lèvres.
— Sache que je ne voulais te blesser. Et sache aussi que je préfère mille fois tes lèvres aux sienne. Je l'ai embrassé à l'époque, à cause d'un accident ; elle était tombée sur moi et nos lèvres s'étaient liées. Alors que toi... toi c'est bien plus que cela, Elena.
Une étrange lueur vint marquer ses prunelles de ciels. Mon souffle s'était brusquement coupé et mon cœur avait ensuite, loupé un misérable battement.
— Ce dérèglement est à cause de toi, continua-t-il, en posant une de mes mains sur son torse.
Et évidemment, c'est comme par hasard que le mien venait de se synchroniser au sien...
— Tu m'énerves, pestai-je soudainement.
— Je le sais bien, gattino, chaton.
Nous laissions nos regards parler pour nous, avant qu'il ne reprenne la parole :
— La nuit est déjà bien entamée. Es-tu encore fatiguée, Elena ?
— J'ai rattrapé mes heures de sommeils.
— Alors, trouvons-nous une activité pour s'occuper tout au long de cette nuit... reprit-il, un sourire carnassier venant marquer ses lèvres.
— Tu te trouves ton activité tout seul. Moi je vais aller grignoter quelque chose, répliquai-je, en me levant et en me dirigeant vers la sortie.
Sa silhouette passa soudainement devant moi. Demetrio se dirigea vers la porte principale et la ferma à clé.
— Je vais commander un plateau de nourriture. Pendant ce temps, trouvons-nous une activité, répliqua-il, tout souriant.
Je lui lançai un regard noir, avant de m'asseoir sur le lit. De toute façon, il avait la clé ; je ne pouvais pas m'échapper et donc, j'étais résignée à être cloîtrer ici, avec lui. Néanmoins, je faisais comme s'il n'était pas là et attrapai donc un livre.
— Sérieusement, Elena...
— Chut. Nous sommes dans une bibliothèque.
Il haussa un sourcil, avant de s'avancer dangereusement vers moi. Il prit place sur le lit, poussa légèrement Crispy qui dormait encore, puis glissa son corps contre le mien. Un bras venait tomber derrière mes épaules, tandis qu'il me prenait le livre des mains.
— Hum... pas très intéressant, commenta-t-il, en le balançant plus loin.
— Mais ça va pas !
— Trouvons-nous une nouvelle activité, ricana-t-il, en déposant un baiser sur ma joue.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro