Bonus 2
Deux ans plus tard.
PDV Demetrio
— Allez, un petit frère, lui murmurai-je, en laissant tomber sa bretelle le long de son épaule.
Je déposai un baiser brûlant dans son cou, inspirant par la même occasion sa douce odeur que j'aimais tant. Elena posa ses mains sur mes épaules, en enfonçant en même temps ses ongles.
Hum...
— Lâche-moi... murmura-t-elle, alors que je remontais jusqu'à sa petite joue.
— Perla serait vraiment très heureuse d'avoir un petit frère, tu sais... repris-je, en scellant avec tendresse nos lèvres.
Évidement, Elena me repoussa, un soupir s'échappant de sa magnifique bouche.
— Tu veux autant que moi un deuxième enfant, alors mettons nous au travail, voyons, déclarai-je, en m'appuyant sur mes coudes pour ne pas l'écraser.
— La prophétie va se réaliser. J'ai peur, répliqua-t-elle d'une toute petite voix.
Toujours présente cette prophétie, dites-moi ...
— Es-tu sérieuse ? demandai-je, en essayant de cacher mon sourire.
– Deux enfants en même temps... Ça me fait peur, comprend le Demetrio.
— Ce sera le feu, tu veux dire, répliqua-je tout souriant, en voyant Elena me fixer avec colère.
— Ça t'amuse ? Je t'expose mes faits et mes doutes et toi tu n'as que cette stupide phrase à dire ?
Elena me repoussa et partit comme ça de la chambre.
— Mais enfin mon chaton, reviens !
Énervée, hum.
Je laissai échapper un grognement, laissant mon corps retomber mollement sur notre lit.
**
Allongée sur la canapé, mon peignoir sur elle, je m'avançai. Arrivé devant elle, je m'abaissai, puis laissai ma main se poser sur sa joue.
— Ce n'est pas parce que mes frères ont eu des jumeaux et de jumelles, que cela nous arrivera forcément. Tu le sais parfaitement, déclarai-je avec sérieux, son regard venant finalement croiser le mien.
— Cette prophétie m'a l'air très envisageable, pourtant. Et cela me pousse davantage à la croire.
— Emilio ou Angelo ? questionnai-je rapidement.
— Emilio.
Hum. C'était obligé.
Ce stupide homme...
— Il t'a donc parlé de cette prophétie. Et il s'en est amusé, c'est certain. Pendant combien de temps il t'a parlé de cela ?
— Une heure trente. Il m'a dit que je serai bel et bien la prochaine à réaliser cette prophétie.
— Voyons gattino, ce n'est pas véridique. Nous pouvons avoir qu'un enfant, poursuivis-je d'une voix plus calme, en déposant un baiser chaud sur son front.
— Cela me fait quand même peur. Je ne sais pas si je serais prête ou non à devenir mère de jumeaux...
Je fondai sans attendre sur ses lèvres, en posant mon autre main sur sa joue.
— Ne prends pas peur, Elena... Tu es une merveilleuse mère et je serai là pour te soutenir quoique qu'il arrive, lui chuchotai-je à l'oreille, avant qu'elle ne scelle nos lèvres.
— Tu es vraiment un bon mari. Je pense que je ne regrette pas de t'avoir renversé dans la rue avec mon café, me murmura-t-elle avec moquerie, tandis qu'un léger rire s'échappait de mes lèvres.
— Heureusement, ricanai-je, avant de l'attraper par la taille et de la porter en un mouvement dans mes bras.
— Maintenant allons approfondir ce superbe sujet de jumeaux ou non ; il faut expérimenter la chose... repris-je contre ce visage, en embrassant sa joue.
Mais évidement, c'est quand nous étions allongés dans lit, mon corps se trouvant au dessus du sien et mes lèvres lui offrant mes tendres baisers, que quelques petits coups tapèrent contre la porte...
Perla.
— Allez super papa, va consoler ta princesse, dit Elena, souriante, en me tirant la joue avec moquerie.
Je laissai échapper un râle, avant de me lever du lit. À grands pas, je me dirigeai vers la porte, puis l'ouvris en moins de deux. Même si j'étais légèrement irrité, mon cœur fut cependant très heureux de voir ma petite princesse devant moi, son doudou à la main, ses yeux bleus me fixant avec intérêt. Et le canidé à ses côtés, comme à chaque fois. Et également, toujours accompagnée de deux gardes.
— La princesse est sortie du lit à vingt-deux heures, trois minutes et cinquante secondes votre altesse. Elle semble avoir fait un cauchemar, encore une fois. Le chien l'a encore suivi.
— Papa ! s'exclama aussitôt mon petit diablotin, en venant m'entourer la jambe de ses bras.
Je remerciai en vitesse les deux gardes, puis portai d'un mouvement ma princesse. Je refermai la porte avec mon pied, MisterCrispy nous suivant, puis je m'avançai vers le lit. Dès que Perla eut croisé les yeux de sa mère, c'était tout naturellement qu'elle s'amusa à tendre ses bras vers elle.
— Dis à maman que tu veux un petit frère, et je te donnerai tes bonbons préférés demain, lui chuchotai-je en vitesse, avant de la déposer sur le lit.
Le canidé quant à lui, s'était naturellement posé aux pieds.
— Maman ! Je veux un petit frère ! s'exclama aussitôt ma petite merveille, en sautant dans les bras de sa mère.
Intelligente comme son père. Je l'ai toujours su.
— J'ai entendu, Demetrio...
Je souris, puis vins m'installer à leurs côtés. Immédiatement Perla se glissa entre nos deux corps, toute heureuse de se retrouver avec ses parents. Elena rabattit les couvertures sur nous trois, en caressant le ventre de notre princesse. Je posai à mon tour une main sur sa petite joue rebondie, en apercevant ses paupières se fermer.
— Imagine si nous avons deux enfants de plus et qui lui ressemble. Dynamique et remplie de joie de vivre. Cela promet, me chuchota Elena, en observant notre fille sombrer petit à petit dans le sommeil.
— Le bonheur, avouai-je sincèrement, en laissant mon pouce faire des cercles sur sa peau.
Elena échappa un sourire, puis déposa un baiser sur la joue de notre princesse. Elle ferma ensuite les yeux, alors que je quittais la joue de mon bébé pour tirer celle d'Elena.
— Pssst, et le prochain bébé ? lui chuchotai-je, en apercevant son sourire s'élargir.
— Oh chut Demetrio...
J'abdiquai finalement dans un râle. Je les observais pendant un moment, me disant bien que ma vie était comblée. Même avec le canidé, je l'avoue.
Mais je pense également qu'elle le serait encore plus avec un petit garçon... Ou voir deux, tiens...
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