Bonus 1
PDV Demetrio
— Comment vas-tu Demetrio ? me demanda mon frère, Angelo, de l'amusement se faisant ouvertement ressentir à l'autre bout du fil.
— Elles me mènent à la baguette, si tu savais... J'ai l'impression d'avoir perdu toute mon autorité, cela me fruste énormément... soufflai-je, en fixant une photo de mes deux femmes, sur le bureau.
— Je le sais bien Demetrio ; disons que ma princesse arrive elle aussi, à me mener par le bout du nez. J'espère cependant que mon petit garçon héritera de mon calme.
— Tu ne connais même pas le sexe de ton futur enfant. Je te conseille vivement d'attendre la naissance, tu pourrais avoir des surprises...
— Ce sera un garçon, point final. Je dois désormais te laisser, Demetrio. J'ai un soudain empêchement... Occupe toi bien de tes femmes et je te dis à bientôt, gamin.
— Je te retourne la même phrase, Angelo. Dis le bonjour à tes femmes, à bientôt.
Après avoir poussé un léger soupir, je posai mes doigts sur le cadre, un sourire en coin.
— Folle numéro un et mini folle numéro deux, n'est-ce pas... murmurai-je en fixant le cadre en bois.
**
— Elena et la princesse se trouvent dans les jardins principaux, votre altesse, me répondit calmement Andros.
Je commençai à presser le pas, puis quelques minutes plus tard, j'arrivai dehors. Une chevelure prune dansait dans l'air, une autre chevelure aussi noir que la mienne, faisait également la même chose.
Cette petite avait tout hérité de moi. Mes cheveux, mes yeux bleus. Mais elle avait hérité du caractère dynamique de sa mère, il était vrai.
— Papa ! cria soudainement ma petite boule d'énergie, avant que je ne la voie courir beaucoup trop vite sur l'herbe.
Mon radar de danger s'élevant, je m'étais mis à courir pour vite attraper mon bébé dans mes bras.
— Doucement Perla, doucement... lui murmurai-je, en sentant ses petites mains se refermèrent derrière ma nuque.
— Oui papa... dit-elle de sa petite voix, avant que je ne dépose un baiser sur son front.
Dire qu'elle a déjà soufflé ses deux bougies, il y a peine trois mois. Mon adorable bébé...
— Allons voir ta chère maman qui à ce que vois, est entrain de me narguer.
Je vis Elena s'amuser à danser, dans son petit short et son t-shirt blanc. Son adorable chien se trouvait encore à ses côtés et aboyait joyeusement. Qui aurait cru que cette petite boule de poile devienne aussi immense... Étudiant la situation avec un grand intérêt, il ne m'en fallait pas plus pour l'attraper et la faire coller contre moi et notre fille.
— Tu vas finir par te casser une jambe. Je te prierais donc de te calmer, gattino.
— Je n'ai rien fait pour une fois, répliqua ma femme adorée, en me faisant lever les yeux au ciel.
— Un accident est si vite arrivé avec toi... murmurai-je, en embrassant son front.
— Ce n'est pas parce que j'ai failli faire brûler la cuisine hier soir, que je suis identifiée comme étant un danger.
Je souris en repensant à ce moment et fit coller nos lèvres. Hélas, nous étions séparés par notre petite fille aux yeux bleus, qui s'amusait à pousser un petit cri. À chaque fois que nous nous embrassions, vous pouvez être sûre de voir cette petite intervenir...
— Perla... grondais-je tout, alors qu'elle commençait déjà à jouer de ses charmes.
C'est-à-dire : son petit sourire qui dévoile ses dents blanches. Ses yeux clairs qui me fixent. Ses cils papillonnant.
— Arrête de faire ce visage, tesoro, trésor...
— C'est bien mon amour, tu as tout compris à la vie ! C'est qui, qui le mène par le bout du nez ! C'est qui ! C'est Perla et maman ! rigola Elena.
— Oui c'est sûr, elle aussi me mène par le bout du nez... murmurai-je, avant que ma fille ne m'embrasse soudainement la joue.
Un sourire vint directement illuminer mon visage, et je pouvais aussitôt voir tout l'amour et la fierté qu'Elena nous portait.
— Rentrons au palais, dis-je, en attrapant délicatement sa main dans la mienne.
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