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Chapitre 9

PDV Alexeï

    Je croyais qu'elle n'allait pas tarder à arriver. Mais visiblement, mademoiselle aimait se faire désirer. On m'avait pourtant informé qu'elle était rentrée dans le bâtiment il y a plus d'une demi-heure. Pourtant, elle n'était toujours pas arrivée dans ma suite.

Alors la question se posait donc : Où la demoiselle était-elle allée ?

    Je commençais à appeler tous les gardes du corps, leur criant de fouiller pressement toutes les chambres. Athéna ne devait pas être loin, je le savais. Mais ne pas la savoir à mes côtés commençait à m'énerver. Elle a visiblement mal digéré la blague de la laisser dehors. Cette femme a du tempérament, je ne peux le nier. Mais si elle veut jouer, il faut qu'elle sache que je serais d'autant plus joueur avec elle.

— Alors ! Où est-elle ? demandai-je dans le couloir, les sourcils froncés.

— Nous avons fouillé toutes les chambres du premier et deuxième étage. Nous allons attaquer celui-ci votre altesse, intervint un homme aux cheveux bruns, alors que j'acquiesçais ses paroles d'un simple mouvement de tête.

    Je restais au beau milieu du couloir, en voyant ces hommes frapper et entrer sans gêne dans les différentes chambre. Plus tard, une nouvelle porte s'ouvrit juste en face de la mienne. Je me retournai, d'un mouvement vif, avant de voir ses yeux me fixer. Colère étant la principale émotion que je lisais. Je me préparais à aller lui passer un savon, quand je remarquai qu'un homme se trouvait derrière elle. Je levai mon regard et tiens...

Prince de Suède : Axel Johansson lui-même, toujours ce côté moqueur au visage.

    Nous nous observions pendant un petit moment, silencieux, avant que je ne m'avance et n'attrape le bras d'Athéna. Je reculai sous ses plaintes grognonnes, Axel essayant de faire quelques pas en ma direction.

— Je n'ai guère le temps de parlementer avec toi ce soir, Axel. J'ai d'autres préoccupations, déclarai-je, en sentant la demoiselle s'échapper de ma poigne.

— Il me semble qu'Athéna n'a pas l'air très ravie d'être à tes côtés, dit-il, en enfonçant aussitôt ses mains dans ses poches.

Athéna ? Je vois. Monsieur et madame ont donc déjà pris le temps de faire connaissance.

    Je souris en coin, avant de prendre son visage en coupe. Mes doigts se pressèrent contre ses joues, et j'appuyais sur celles-ci pour faire ressortir ses lèvres.

— Toute souriante. Regarde moi comme elle est belle, répliquai-je, en voyant plutôt un facial de poisson se développer, qu'une jolie bouille de femme toute souriante.

Ça fera l'affaire.

   Je la relâchai ensuite, mais en tenant encore son poignet.

— Une femme heureuse et comblée. Aucun doute là-dessus... commenta aussitôt Axel, en se grattant le menton.

— Ce n'est pas tout, mais nous devons y aller à présent, répliquai-je, en me retournant et en me dirigeant vers ma suite.

    Athéna grogna quelques phrases tout bas, tandis que je fermais ma porte et tapais donc le code. Je lâchai ensuite son poignet, puis la fixais.

— Que faisais-tu avec cet homme ? demandai-je, en la voyant analyser l'immense pièce.

— J'ai des comptes à rendre maintenant ? répliqua la jeune demoiselle, visiblement énervée.

— Oui.

— Cet homme est très charmant et il m'a offert un chocolat chaud. De plus, il m'a chaleureusement invité chez lui, m'expliqua-t-elle, alors que je sentais un sale goût de colère monter en moi.

— J'aurai pu te faire un chocolat chaud, moi aussi, complétai-je froidement, n'aimant pas du tout ce rapprochement qui avait eu lieu.

    Athéna haussa un sourcil, en croisant ses bras contre sa poitrine.

— C'est sûr que l'on aurait vachement pu discuter autour d'un bon chocolat chaud, moi dehors et toi sagement installé dans ta suite royale. J'ai été laissée dans la rue, abandonnée, toute seule, dans ce froid ! s'exclama-t-elle avec colère, en me tutoyant soudainement.

    Étrangement, je ne répliquais rien quant à cela, préférant tout de même au fond, ce léger rapprochement.

— Je te surveillais de là-haut et mes gardes aussi. Rien n'aurait pu t'arriver, énonçai-je rapidement, en partant prendre place sur le canapé en cuir noir.

— J'aurai pu mourir de froid !

— Que de bêtises... soufflai-je, en croisant mes mains derrière la tête et en fermant les yeux.

    Un silence s'en suivit ma dernière réplique, et des petits pas se firent subitement entendre près de moi.

— Bon, tu le veux ton chocolat chaud ou pas ? questionnai-je plus tard, les yeux toujours clos.

    Hum. Peut-être en avais-je fait un peu trop. Un petit peu trop, je dis bien. Je pouvais éventuellement me faire pardonner avec cette petite proposition.

— Un cuisinier va le faire, c'est ça ? compléta-t-elle sèchement, toujours cette colère se faisant ressentir dans sa voix.

— Évidement ce ne sera pas moi. Alors, oui ou non ? continuai-je, agacé.

— Axel me l'a préparé lui. Tout seul. Comme un grand adulte et très débrouillard, répliqua-t-elle, alors que je rouvrais les yeux.

— Insinues-tu quelque chose ? renchéris-je, beaucoup trop agacé.

— Oh non voyons.

Moi aussi je sais cuisiner, non mais !

   Je grommelais quelques phrases tout bas, avant de me lever. Je me dirigeai vers la cuisine, en commençant à sortir tout ce qu'il fallait pour ce stupide chocolat chaud.

— Tu es sûre de ne pas vouloir t'en acheter un au distributeur ? tentai-je encore, grognon.

   La demoiselle secoua la tête de droite gauche, son regard rivé sur tous mes gestes. Elle avait quand même réussi à me berner. J'étais vraiment en train de lui préparer un chocolat chaud. Jamais je n'avais fait ça, avant.

Cette femme était maligne.

**

— Alors ? questionnai-je patiemment, debout face à elle.

   Athéna recula sa bouche de sa tasse, une légère trace se trouvant désormais au dessus de ses lèvres roses. Je levai les yeux au ciel, puis lui lançai une serviette au visage.

— Je dois dire qu'il n'est pas si mauvais que cela, dit-elle finalement, en reposant la tasse encore fumante.

— Mieux que ce prince, alors ?

— Ah ça... continua-t-elle en haussant ses petites épaules.

— C'est la première fois que j'en prépare un, avouai-je en grommelant.

— Wouah. Eh bien, c'est super ! Je suis très fière, déclara-t-elle sur un ton extrêmement faux, alors que je faisais taire mon sourire de fierté.

Hum. Elle ne sait pas reconnaître mon talent, c'est tout.

— Bon tout est réglé, à présent. Maintenant tu débarrasseras ton chocolat chaud, rapidement, et tu reviens ensuite me rejoindre. Je vais te faire visiter, repris-je l'air plus sérieux cette fois-ci, en la voyant déjà me lancer un regard noir.

   Je le lui rendis, lui montrant une nouvelle fois qu'elle ne pouvait pas me désobéir. Plus tard et des jurons tout bas, Athéna me rejoignit, et je lui montrais avec rapidité les différents pièces et surtout sa chambre. Qui se trouvait à côté de la mienne, évidement.

— C'est grand, l'entendais-je murmurer, en regardant avec intérêt sa nouvelle chambre pour les prochaines semaines.

— Beau ou hideux, petit ou grand, de toute façon tu dormiras ici et point final, répliquai-je aussitôt.

— Non mais ! J'ai bien le droit de dire mon avis, non ? pesta-t-elle, en me lançant un mauvais regard.

— Dans ta tête.

— Il est déjà tard, repris-je. Nous ferions mieux de nous coucher maintenant. Mais, peux-tu me redonner ma veste ; j'ai besoin de certains papiers et surtout de mon téléphone.

    Athéna se mordit soudainement sa lèvre. Et cela ne me présageait rien de bon, je crois.

— Axel m'a gracieusement offert ce merveilleux chocolat chaud. Et disons que... que je lui ai fait un petit cadeau... reprit-t-elle, tandis que je comprenais petit à petit le problème.

Le gros problème, même.

Cette femme est intelligente et terriblement maligne.

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