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Chapitre 7

PDV Athéna

    Le froid commençait à sérieusement me courir sur la peau. C'est sûr qu'il y avait un certain changement comparé en Grèce. Et qu'elle idée aussi d'avoir oublié ma petite veste sur mon lit...

— Tu as froid, tu vois, reprit cette stupide voix grave à l'oreille, une touche de malice venant la parcourir.

— Non, dis-je, en accélérant le pas. D'ailleurs, j'ai une question. Votre hôtel se trouve à combien de kilomètres, encore ? Nous n'aurions pas pu rester dans la voiture ? repris-je en vitesse, suspicieuse.

Après tout cela faisait déjà quinze minutes que nous marchions à pieds. Dans ce froid que je ne connaissais pas.

    Alexeï avait énoncé quelques brèves paroles au conducteur, quand nous nous étions retrouvés dans le taxi. Mais en chinois, bien entendu. Enfin, quelques minutes plus tard après avoir roulés, nous avions dû descendre dans une ruelle sombre, à moitié éclairée par deux pauvres lampadaires.

   Et étrangement, j'avais la forte impression que nous tournions en rond.

— Bientôt. Nous y serons bientôt voyons... l'entendis-je, les mains fourrées dans ses poches.

    Je soufflai, puis recommençais donc de marcher. Mais évidement, cinq minutes passant, mes pieds souffrant, je sentis malheureusement l'air se faire de plus en plus frais.

— Une petite laine, mademoiselle ? me questionna pour la troisième fois Alexeï, en me tendant sa maudite veste.

Il m'énerve.

— Non. Je vais bien. Très bien.

    Ça faisait déjà six fois que nous repassions devant ces deux lampadaires. Il y avait donc un problème.

— Mais êtes-vous sûr au moins, de connaître le chemin ? Il me semble que nous tournons en rond, énonçai-je plus tard, en le voyant se rapprocher de moi.

   Alexeï se pencha à mon niveau, puis laissa étrangement son souffle courir sur mes bras, un rictus aux lèvres. Il continua de souffler volontairement sur ma peau, le froid commençant à se faire ressentir davantage. Et il continua, de plus en plus fort.

— Mais arrêtez bon sang, grommelai-je, en me reculant d'un mouvement.

    Alexeï leva les mains vers le ciel, l'air tout à fait innocent. Il commença ensuite à regarder les alentours, laissant son regard s'attarder sur le ciel voilé de magnifiques étoiles brillantes.

— Il fait froid, dis donc, dit-il, alors que je levais grossièrement les yeux.

Non c'est vrai ? Merci le génie.

    Je recommençais d'avancer, en cherchant en vain ce maudit hôtel. Finalement, après avoir fait plus de cinq tours, toujours ces mêmes lampadaires se trouvants au coin de cette rue, le froid me glaçant la peau, je décidais avec beaucoup de mal, qui m'écorchait gravement la gorge, de lui demander sa veste.

J'avais trop froid. Et cela m'énervait.

    Je me retournai donc, pendant qu'il s'arrêtait. J'attrapai sa veste qui se trouvait sous son bras, dans un geste assez brusque, puis me dépêchai de l'enfiler.

— Oh... Tu aurais pu me la demander avant, tu sais. Elle n'attendait que toi, déclara-t-il, tandis que je fermais sa veste

Imbécile va.

    Je comptais répliquer quelques chose, quand un éternuement soudain m'en empêcha. Aussitôt, Alexeï s'approcha de moi, avant de poser une de ses grandes main sur mon épaule.

Satané froid. Satané pays qui était pourtant magnifique. Et satané homme, surtout.

— Tu vas attraper froid. Je pense qu'il est grand temps de rentrer, reprit-t-il, en m'attrapant ensuite par le bras.

    J'essayais de le retirer, en vain. Plus tard, je compris que monsieur connaissait parfaitement la route de l'hôtel. Mais oui ! Il le savait ! L'hôtel se à peine à cinq petites minutes d'ici. Oui. Cinq minutes. Juste derrière cet immeuble et à deux rues plus loin de ces lampadaires.

— Vous rigolez là ? Vous connaissiez depuis le début le chemin et vous nous avez fait tourner en rond pendant tout ce temps ! m'exclamai-je colérique, en me retirant vivement de sa poigne.

   Alexeï se retourna, un doigt posé sur son menton.

— Oh, désolé... Cela venait juste de me revenir, excuse-moi. Sincèrement.

   Je commençais à serrer les poings, en le fixant avec colère.

— Allons-y. La chambre nous attend et il se fait tard,
reprit-il d'une voix calme, en avançant jusqu'à l'entrée où il était déjà accueilli comme un roi.

Enfin, comme un prince. Un maudit et terrible prince de malheur.

    Il me lança, d'ailleurs, un dernier regard derrière son épaule, puis rentra tout naturellement dans l'hôtel en me laissant. Je grommelai d'injures tout bas, puis m'avançai à mon tour. Évidement, je fus tout de suite interpellée par deux gardes de corps. De grands molosses avec des traits asiatiques.

— Excusez-moi, j'accompagne le prince de Grèce. Puis-je passer ? demandai-je, en cherchant du regard cet homme.

Bien-sûr, il avait vite détalé comme un lapin, le traitre.

— Monsieur D'Adamance ne nous a rien dit à votre sujet. Merci de laisser le passage à la vraie clientèle, madame, intervint aussitôt l'un d'entre eux, les bras croisés contre son torse.

— Eh bien je vous prie d'appeler immédiatement monsieur le prince, et de lui dire que son adorable et fantastique employée, ne peut rentrer sans son accord, répliquai-je sèchement, en tapotant le torse du vigile avec mon doigt.

    Les deux hommes se regardaient, longuement, avant de subitement me prendre par les bras et de me traîner plus loin. Je commençai à me débattre, avant d'être lâchée. Les deux ogres s'en allèrent, me laissant seule au beau milieu de cette rue. Je sentis la colère monter, mon pied venant frapper avec force une boîte de conserve. Je décidai, après des injures clamées, de me poser sur un banc.

    Et tiens... Qu'elle ne fut pas ma surprise, que dis-je, ma très grande surprise, quand j'eus remarqué au troisième étage de ce maudit hôtel, une silhouette.
Un verre à la main, de vin je supposais, cette silhouette masculine me regardait.

C'était le prince. Oh oui j'en étais certaine.

   Je décidai de me relever pour commencer à lui faire de grands signes avec les bras. Il leva sa main, en me faisant un signe princier. Puis, il ferma les rideaux.

Attendez.
Il rigole là, j'espère ?

    J'attrapai immédiatement une pierre et la lançai au loin, en poussant un cri digne d'une sauvage. Je revenais ensuite sur le banc, me frottant les bras pour essayer de gagner un peu de chaleur. Dans ma tête, tous les plus grands jurons jamais utilisés, venaient m'envahir, toujours destinés à un homme en particulier. Je tapotais mes pieds, en essayant de réchauffer mon corps. Vingt minutes passées, j'apercevais enfin les deux ogres revenir.

— Excusez-nous mademoiselle. Il semblerait bien que vous ayez un lien avec le prince de Grèce, puisqu'il nous a demandé de vous faire venir dans sa suite, déclara directement l'homme de droite, en me tendant sa grande main.

Tous des hommes inutiles.

   Je me levai, frappai sa main, avant de m'avancer vers l'hôtel. Je rentrai immédiatement dedans, sans aucune gêne, mon corps étant vivement frappé par une vague de chaleur intense. Sans attendre, je me dirigeai vers l'ascenseur, poussant par la même occasion une grand-mère habillée de léopard et empestant la cigarette.

Du balais.

— Eh mademoiselle ! Je suis prioritaire, donc je vous demanderai de me laisser la place, et immédiatement ! s'exclama-t-elle soudainement, en me pointant de son doigt manucuré.

   Un sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres, alors que j'appuyais sans aucun remord sur le bouton.

— Rapide comme un léopard, vous arriverez à monter ces centaines marches d'escaliers. Bonne soirée et bonne continuation ! m'exclamai-je, avant que les portes ne se ferment.

   Je laissai mon corps s'appuyer contre la paroi d'ascenseur, me rappelant très bien que maintenant, j'avais un nouveau défi à réaliser.

Trouver sa chambre.

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