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Chapitre 13

    Alexeï échappa un long souffle, ce qui montrait parfaitement son état d'esprit ; il se leva ensuite de sa chaise. Il se dirigea vers la grande baie vitrée, les mains liées dans son dos.

— Évidement, tu seras payée pour ce hum... travail. Quelques journalistes vont d'abord s'intéresser à toi, et nous dirons donc que tu étais ma secrétaire, mais que la relation a finalement réussi à dépasser ce stade, reprit-il, en fixant l'horizon.

— Je refuse catégoriquement ! Je n'ai pas envie de me faire passer pour ta fiancé ou quoique soit ! Imagines-tu la polémique que cela fera, lorsque qu'ils apprendront que tout cela n'est que pure comédie !

— Ne t'en fais pas pour ces formalités. Je veux juste prouver à ma mère que je suis devenu un homme responsable et que je pourrai donc prendre la relève, pour plus tard, trouver une femme et fonder une vraie famille.

— Mais c'est horrible ! Je ne veux pas être utilisée, ça ne va pas ! m'exclamai-je encore une fois, en me levant de ma chaise.

— C'est un marché entre nous deux, Athéna. Malgré ma superbe réputation auprès des employés, j'essayerai néanmoins de me montrer conciliant avec toi et... hum, sympathique, reprit-il d'une voix calme, en s'approchant de moi. Également, tu disposeras d'une somme assez conséquente pour quitter ton métier actuel et partir où tu le souhaites, poursuit-il, en attrapant soudainement une mèche de mes cheveux entre ses doigts.

   Immédiatement, je frappai sa grande main, en me reculant avec les sourcils toujours aussi froncés.

— Non mais cela ne marchera jamais ! Une femme comme moi ne peut pas se fiancer à un prince, voyons, réfléchis ! Choisi une princesse, une mannequin, une avocate, une dresseuse de dauphins, je ne sais pas moi !

— Ma mère ne se préoccupe pas de cela. Moi non plus, et c'est donc pour cela que je t'ai choisi. De plus, elle connaît presque tous ses employés, dont toi également. Elle t'a défendu le soir dernier ; elle te porte donc de l'importance plus qu'à d'autres. Tu n'as aucune crainte à avoir, Athéna.

— Mais non ! C'est trop horrible, je devrai te supporter pendant un moment ! m'indignai-je, en portant une main nerveuse à mes cheveux.

— Calme toi ; n'oublie pas le fait que je suis le souverain de Grèce. Je n'aime pas que l'on me parle sur ce ton.

— Non mais j'ai le droit d'exprimer mon ressenti tout de même, oh !

— Accepte cette offre. Si tu le fais, je verserai également une somme d'argent conséquente à tous tes collègues, continua-t-il toujours l'air sérieux.

— Pour toi, l'argent achète tout, c'est ça ?

— Oui.

    Je ne répondis rien quant à cette dernière réponse, bien trop occupée à réfléchir.

— Et si je n'accepte pas ? repris-je d'une voix glaciale.

— Tu perdras ton travail et tous tes collègues aussi. Mais il me semble fortement que tu ne voudrais pas faire cela, je me trompe ? continua-t-il, alors que je sentais une colère noire prête à exploser dans tout mon corps.

Il est vicieux. Je l'avais dit.

— C'est un terrible chantage... murmurai-je, tandis qu'il se retournait pour se replacer près de la baie vitrée.

— Il faut savoir les utiliser dans la vie. Ne t'en fais pas, rien ne se passera de plus entre nous. Je veux dire, que par exemple, nous ne dormirons pas ensemble ou quoique ce soit.

— Encore heureux... pestai-je tout bas.

— Et puis la fuite ne te servira à rien. Je n'aime pas cela et je continuerai de te poursuivre jusqu'à que tu acceptes. Alors je te conseille vivement de le faire pour ton bien, le bien de tes amis également. Tu auras juste à jouer la comédie pendant plusieurs mois, rien de plus, rien de moins.

— Je suis piégée, c'est ça en fait.

— Non tu ne l'es pas, puisque je viens à l'instant de t'expliquer toutes les règles. Et puis, la comédie terminée, tu pourras quitter ce travail, ce palais, et t'envoler où tu le souhaites avec de l'argent. N'est-ce pas intéressant ?

— Fabuleux... chuchotai-je, en le voyant sortir quelque chose de sa poche.

    Alexeï posa soudainement une feuille sur la table, m'intimant du regard à venir la regarder. Je m'approchai donc, en sentant mon rythme cardiaque s'enflammer quand j'eus rapidement lu les quelques lignes.

— Un contrat ? Alors ça non, non et non ! Pas de contrat ! Ça ne va pas la tête ! C'est du grand n'importe quoi ! m'exclamai-je vivement, en crachant sans mal tous mes mots.

— C'est pour assurer une certaine sécurité, se justifia-t-il, en commençant aussitôt à sortir un stylo.

Stylo de mes fesses oui !

   Immédiatement, j'attrapai la feuille, pour la réduire à néant de mes petites mains. Je m'amusais ensuite à faire tout un tas de ces bouts de papiers, en n'hésitant pas une seule seconde à lui lancer dessus. Évidement, monsieur était resté stoïque, le regard toujours aussi impénétrable et dur.

— Hors de question que ce contrat se fasse ! J'accepte, oui j'accepte, mais sans cette maudite feuille !

— D'accord. Mais tu as intérêt de respecter les règles, Athéna. Sinon, tout pourrait mal se terminer pour toi et tes amis...

— Parfait ! répliquai-je.

— Parfait, renchérit-il instantanément.

— Oui c'est ça ! Parfait ! continuai-je, les yeux  toujours enflammés de colère.

— C'est parfait, reprit aussitôt monsieur le prince, alors que je me retournais et me dirigeais à grands pas vers ma chambre.

— PARFAIT ! criai-je d'une voix forte et sèche, avant de faire claquer la porte et de la fermer à clé.

   Je me dirigeai ensuite vers le lit et laissai mon corps tomber dessus.

Cet homme est le diable incarné. Oui.

    Je n'ai même pas pu m'opposer. Et l'idée de fuite n'était visiblement pas passée. Il l'avait deviné. Oui, cet homme était un terrible joueur. Mais ce qu'il ne savait pas encore, c'était que moi aussi. J'étais une très grande joueuse.

Et je comptais bien lui en faire voir de toutes les couleurs, afin qu'il décide de me virer et de choisir une nouvelle partenaire...

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